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<strong>Une technologie plus performante installée prochainement</strong>

Germain Lalonde

Une technologie plus performante installée prochainement

Publié le 07/09/2013

Plusieurs travaux seront effectués au cours des prochains mois à la station de traitement des eaux usées de Saint‑Eustache en vue de réduire les désagréments liés à ses opérations, notamment des problématiques d’odeur.

C’est ce qu’ont annoncé le maire Pierre Charron et les conseillers municipaux Germain Lalonde et Pauline Harrison, le 29 août dernier. «Notre station de traitement des eaux usées correspond aux normes, mais nous nous attaquons à des problèmes d’odeur avec des solutions éprouvées ailleurs», a déclaré le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, au cours du point de presse où ont été dévoilés les détails du plan mis en place par son administration.

Les solutions dont parle le maire Charron sont des technologies utilisées à Toronto pour le traitement des eaux usées. Tout d’abord, la cheminée actuelle sera remplacée, au cours des prochains mois, par une autre deux fois plus haute, qui fera 26 mètres. «Conséquemment, le panache évacué de ladite cheminée sera beaucoup plus dilué qu’auparavant, pour ainsi atténuer considérablement les effluves désagréables pour les résidants avoisinant la station», ont expliqué les trois élus.

Ensuite, la Ville entend installer un nouveau système de traitement à base de charbon qui, dit‑on, «a fait ses preuves notamment auprès d’industries papetières». De nouveaux dégrilleurs seront installés et les déchets seront ensachés. «Avant de choisir d’implanter cette technologie, nous avons étudié plusieurs possibilités. Nous avons aussi visité des municipalités où ce système est utilisé, notamment les villes de Vaudreuil et de Mississauga. C’est en constatant les résultats concluants auxquels ces municipalités sont arrivées que nous avons décidé, nous aussi, d’aller dans cette direction», a indiqué Germain Lalonde, qui souligne une recrudescence des plaintes des citoyens depuis deux ans. Impossible, cependant, de garantir que les odeurs seront contrôlées à 100 %. Le conseiller municipal a par contre souligné que cette technologie est utilisée à Toronto dans un contexte où les normes ontariennes sont plus sévères qu’au Québec en ce qui a trait aux odeurs.

La mise à niveau de l’usine, notamment par le remplacement des automates, des micro-ordinateurs permettant d’opérer la station, est aussi en cours de réalisation. Les travaux nécessitent un investissement total de 3 M$ et sont subventionnés à 100 % par le Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ). Tous les travaux doivent être complétés d’ici la fin de l’année 2013.

La conseillère municipale du quartier des Moissons, Pauline Harrison, a rappelé que de nombreux citoyens l’interpellent à propos du problème: «Nous sommes très préoccupés par la qualité de vie des résidants du quartier.»

Mme Harrison a aussi expliqué que de simples changements dans nos habitudes de vie pouvaient aider à régler certaines problématiques. Les matières évacuées par les éviers, lavabos et toilettes contribuent à la complexité de la gestion de la station de traitement des eaux usées: graisse alimentaire, lingettes humides jetables, soie dentaire et tampons servant au démaquillage, notamment, seraient source de beaucoup de problèmes comme des bris d’équipements et des blocages qui pourraient être évités.