Élus et dirigeants des mondes scolaire et municipal, ainsi que les invités sur place, se sont, effet, tous réjouis de cette nouvelle construction, un projet représentant un investissement total de 12 M$. Il s’agira de la cinquième école primaire sur le territoire de la ville de Mirabel, placée sous la responsabilité de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI), la troisième dans le secteur de Saint-Augustin.
La nouvelle école, qui pourra accueillir jusqu’à 515 élèves répartis dans 21 classes, sera située à l’ouest de la rue Saint-Jacques et au nord de la côte des Anges, dans un nouveau développement résidentiel appelé Le Saint-Augustin. Celui-ci est situé à mi-chemin entre les secteurs de Saint-Augustin et de Sainte-Scholastique.
Dans quatre ou cinq ans, pas moins de 5 000 familles y résideront, selon les estimations de la Ville de Mirabel. Pour le moment, un certain nombre de maisons résidentielles et de condos ont déjà pignon sur rue, mais plusieurs autres seront érigés au cours des prochaines années, expliquant le choix de ce site par la CSSMI.
La nouvelle école, dont l’ouverture est prévue durant l’année scolaire 2016-2017 – aucune date n’ayant été fixée pour le moment –, viendra aussi combler les débordements existants dans les écoles primaires des secteurs de Saint-Augustin et de Sainte-Scholastique.
Le nouveau bâtiment sera conçu à partir des mêmes plans qui ont servi pour la construction de l’école des Grands-Vents, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, et pour celle actuellement en cours à Saint-Joseph-du-Lac. Cette manière de faire, ont expliqué la présidente et le directeur général de la CSSMI, Paule Fortier et Jean-François Lachance, permet de réduire les coûts du projet et d’accélérer le processus de construction.
Cette nouvelle construction s’ajoute donc à celle en cours à Saint-Joseph-du-Lac, et dont l’ouverture est prévue pour la prochaine rentrée scolaire, et au projet de construction d’une nouvelle école primaire sur le site même de l’école Horizon-du-Lac, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Aussi, la CSSMI dit avoir également eu le feu vert pour construire une nouvelle école primaire dans le quartier des Jardins, situé au nord-est de Saint-Eustache. Une annonce officielle pour ce nouveau projet viendra confirmer cette nouvelle d’ici peu.

Une nouvelle école primaire dans le secteur de Saint-Augustin

En conférence de presse, les membres du comité organisateur de l’événement ont révélé les détails de la soirée qu’ils souhaitent mémorable. Des 200 places réservées dans la salle connexe aux Salles de réception Constantin, au 1062, boulevard Arthur-Sauvé, déjà plusieurs ont trouvé preneur.
Après le cocktail d’accueil et le vin d’honneur, les invités seront conviés à déguster un repas gastronomique de quatre services préparé par le traiteur Simon Farsa. Puis, ils auront l’opportunité d’entendre Sylvain Desruisseaux, un «chanteur crooner exceptionnel», comme l’annoncent les organisateurs.
Ceux-ci ont bien sûr prévu de faire un rapide survol de l’histoire des Optimistes, dont les détails complets figureront dans le programme souvenir remis à chacun des invités.
L’événement se déroulera sous la présidence d’honneur de Robert Boily, qui a été l’un des membres fondateurs du Club Optimiste. Celui-ci se rappelle des premiers moments du Club, alors que son ami Yvon Désormeaux l’avait invité à se joindre aux nouveaux membres, peu nombreux. «Quelques semaines plus tard, nous avions recruté 3 membres afin de fonder le Club Optimiste Saint-Eustache Est.»
Selon M. Boily, les premières activités organisées par le Club ont été très modestes, le budget étant plutôt mince. «Nous avons donc organisé des lave-autos au garage Raymond et vendu des cartes de Noël, des chandelles, du papier d’emballage, du chocolat, des peanuts et des tirages, dont deux automobiles», se souvient-il.
Ce Club qui était réservé à la gent masculine, à sa création, en 1975, a néanmoins participé à l’essor de sa communauté. Il y a eu les premiers concours d’art oratoire et les galas personnalité destinés aux jeunes. Le Club a également participé à la création de la piste de ski de randonnée de Saint-Eustache, du sentier de patinage Bernard-Besner sur la rivière des Mille Îles, aux défilés de Noël et aux concours de boites à savon lors de fêtes dans le Vieux-Saint-Eustache.
La présidente 2014-2015, Stéphanie Dussault, a d’ailleurs remercié Robert Boily pour son apport. «Sans lui et son équipe, notre arbre n’aurait pas pris racine et nous ne serions pas ici à souligner nos 40 ans d’existence», a-t-elle mentionné.
D’autres dignitaires ont aussi profité du point de presse pour signaler l’important rôle des membres du Club dans la communauté de Saint-Eustache.
Pour une, la députée fédérale des Mille-Îles, Laurin Liu, avait transmis un message dans lequel elle a rappelé l’implication bénévole de l’organisation, qui a permis à plusieurs jeunes d’acquérir, selon elle, l’esprit communautaire.
Le député de Deux-Montagnes, Benoit Charette, a pour sa part constaté l’engagement du Club à plusieurs causes: «Je remarque son implication auprès des enfants défavorisés ou handicapés, en plus d’encourager la réalisation de projets structurants pour notre jeunesse.»

Déjà 40 ans pour le Club Optimiste de Saint-Eustache

«C’était en début d’après-midi, s’est-elle rappelée lorsque jointe par téléphone, quelques heures à peine après son retour. J’étais dans une cour d’école à distribuer des filtres à eau lorsque le sol s’est mis à trembler sous mes pieds. Heureusement, j’étais à l’extérieur et rien ne pouvait me tomber sur la tête.»
Elle avoue avoir ressenti un certain énervement à ce moment, «car lorsque cela se poursuit, a-t-elle ajouté, tu n’as plus aucun contrôle sur ce qui se passe», mais la crainte qui a alors envahi son esprit n’était en rien comparable avec ce qu’ont pu ressentir les Népalais au même instant, eux qui, 17 jours plus tôt, avaient déjà vécu l’horreur.
«Tout le monde s’est mis à courir pour se mettre à l’abri. Je pouvais voir la peur dans leurs yeux. Les gens pleuraient et étaient très émotifs», a raconté Mme Gauthier avant d’ajouter que ce n’est que la nuit suivante, alors qu’elle était sagement endormie dans sa chambre d’hôtel et que la terre a tremblé de nouveau, qu’elle a vraiment compris la réaction de ses hôtes.
«Une première réplique de 4,3 s’est produite à 2 heures du matin. Je l’ai bien sentie, mais me suis tout de suite rendormie. Puis, à 3 heures, une autre réplique s’est produite. À ce moment, j’ai entendu les gens courir dans l’hôtel. Là, j’ai eu peur, car si l’immeuble s’était effondré sur ma tête, c’était fini.»
Une expérience valorisante
D&#8217;avoir été confrontée à cette peur en aura toutefois valu la peine pour Valérie Gauthier qui en était à une deuxième mission avec L’Oeuvre Léger, elle qui, en 2013, s’était rendue aux Philippines, six mois après que le typhon Haiyan eut ravagé le pays et causé des milliers de décès.
«Les deux missions étaient très différentes, a expliqué Mme Gauthier, car aux Philippines, je suis arrivée en relève tandis qu’au Népal, j’y étais comme première intervenante d’urgence.»
Quoi qu’il en soit, elle affirme y avoir vécu «des expériences valorisantes» qu’elle n’hésiterait pas à répéter. «Je ne suis pas naïve. Je sais que je ne changerai pas le monde, mais j’aurai au moins fait ma part. Si, au Népal, j’ai pu sauver une seule vie en apportant de l’eau potable à une personne, ça aura valu la peine, car chaque vie vaut autant ici qu’ailleurs.»
Valérie Gauthier a raconté qu’à son arrivée à Katmandou, la situation ne reflétait en rien ce qui avait été véhiculé dans les médias. Ce n’est que peu de temps après, en se dirigeant vers les banlieues, qu’elle a pu constater l’ampleur des dégâts. «Dans certains villages, a-t-elle conclu, il ne restait que des tas de roches et de bois. Tout était détruit. Il n’y avait plus de toilette, de douche ou de clinique médicale. Même si je m’y étais conditionnée, je n’ai pas vu de cadavres, mais j’ai certainement senti leur odeur.»