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Une étude sur la partie urbaine de la rivière

(Photo Michel Chartrand) – Daniel Goyer, conseiller municipal du quartier des Érables et président du volet environnement au sein du comité de développement durable et des services techniques de la Ville de Saint-Eustache.

Une étude sur la partie urbaine de la rivière

Publié le 26/03/2010

Le comité de l’environnement de la Ville de Saint-Eustache dépose ce printemps une étude d’une trentaine de pages réalisée par la firme Pesca Environnement sur la caractérisation environnementale de la partie urbaine de la rivière du Chêne.

Dans son étude, explique le conseiller municipal du quartier des Érables et président du volet environnement au sein du comité de développement durable et des services techniques de la Ville de Saint-Eustache, Daniel Goyer, la firme a pris des échantillons à quatre endroits sur le cours d’eau, soit aux extrémités et à deux autres endroits. À Saint-Eustache, la portion urbaine de la rivière du Chêne s’étend sur 4,8 kilomètres, dont le tiers est en zone industrielle – essentiellement dans la portion nord de la ville – et les deux autres tiers en milieu urbain. Au nord, la portion urbanisée de la rivière du Chêne s’amorce à la hauteur du rang Fresnière. Au sud, la rivière termine sa course dans la rivière des Mille Îles. Le rapport de la ferme Pesca fait aussi mention du type de flore et de faune que l’on retrouve dans la rivière du Chêne et aux abords de celle-ci, et dresse une série de recommandations en matière de sensibilisation de la population, d’amélioration de la qualité de l’eau, de restauration des berges, d’aménagement de l’habitat faunique et de l’accès public à la rivière.

Des initiatives environnementales

Au moment de l’étude, on a constaté que quelque 589 résidences et commerces n’étaient pas collectés aux réseaux d’égout sanitaire de la Ville. C’est pour cette raison, explique Daniel Goyer, que la Ville a mis en place le programme de vidanges des fosses septiques, au cours de la dernière année. «Nous avons un suivi environnemental du dossier, à savoir qui a fait vider sa fosse septique et qui ne l’a pas fait vider et à quel endroit le vidangeur a disposé des déchets.» Ensuite, le même exercice est appliqué aux propriétaires commerciaux. Le diagnostic pour le secteur commercial est posé, et Daniel Goyer explique qu’on en est à trouver un système pour rendre les systèmes d’élimination conformes aux normes. Ces mesures, prises par la Ville, devraient soutenir d’autres initiatives environnementales prises pour assainir cette rivière.

D’ailleurs, cette étude fait suite à une autre initiative qui a demandé la collaboration du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), des villes de Mirabel et de Saint-Eustache, de même que de plusieurs dizaines d’agriculteurs de la région, laquelle a mené à une étude et à l’application de mesures ayant pour objectif d’améliorer la qualité de l’eau de la rivière du Chêne et de ses affluents en zone agricole, en amont du secteur visé par l’étude urbaine menée par la firme Pesca pour le compte de la Ville de Saint-Eustache. Il s’agit d’un projet de gestion de la rivière du Chêne par bassins versants, l’un des plus gros projets du genre au Québec pour le MAPAQ.