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<strong>Une chocolatière fort occupée en prévision de Pâques</strong>

La chocolatière Marie Bouvrette et ses petits lapins de Pâques!

Une chocolatière fort occupée en prévision de Pâques

Publié le 04/04/2012

Qui dit Pâques, dit chocolat! Et c’est encore plus vrai dans le cas de Marie Bouvrette, une jeune chocolatière installée dans le Vieux-Saint-Eustache. Ces derniers jours et ces jours-ci, elle a, de fait, véritablement les mains plongées dans le chocolat en prévision de la fête de Pâques qui, chaque jour, approche à plus grands pas. Au total, elle prévoit confectionner autour de 250 lapins, poussins, œufs et autres gâteries moulées en chocolat.

Aujourd’hui préparées à l’aide de moules en plastique ou en gélatine, au lieu de moules en métal, les différentes formes en chocolat que confectionne Marie Bouvrette nécessitent une attention de tous les instants. Dans le cas de Marie Bouvrette, elle utilise des moules en plastique. «Confectionner du chocolat demande beaucoup d’attention. On ne peut commencer un moulage, puis le laisser là sur le comptoir, puis y revenir. Il faut surveiller la température, éviter tout contact avec l’eau, le pire ennemi du chocolat, et ainsi de suite. Il ne faut faire que cela, et rien d’autre», raconte Marie Bouvrette, 23 ans. Celle-ci, qui a travaillé cinq ans au restaurant L’impressionniste, à Saint-Eustache, précise qu’elle a d’abord étudié à l’École hôtelière de Laval et pris part, en 2010, à un concours de relève en chocolaterie organisé par Belcolade, un fournisseur de chocolat, avant de se lancer en affaires, au mois de février 2011.

Pour avoir toute l’attention voulue, Marie Bouvrette explique qu’elle «travaille», comme elle aime bien le préciser, le chocolat en fin d’après-midi et en début de soirée, quand son restaurant-pâtisserie-chocolaterie Aux 5 sens de la rue Saint-Eustache est fermé à la clientèle. Elle peut donc avoir toute l’attention voulue pour justement bien «travailler» ce chocolat qui lui est fourni par Belcolade.

Pour Marie Bouvrette, la fête de Pâques, tout comme la Saint-Valentin et, dans une moindre mesure, Noël, représentent, bien évidemment, ses moments les plus occupés comme chocolatière. Le reste de l’année, sa production habituelle se limite davantage à la confection de truffes parfumées et de sucettes au chocolat, offertes en comptoir.

Ce qui étonne quelque peu, au premier regard, c’est que les lapins de chocolat proposés par Marie Bouvrette sont beaucoup plus petits que ceux que l’on retrouve habituellement dans les marchés d’alimentation ou les grandes surfaces. «Il faut savoir qu’il s’agit ici d’un chocolat de qualité. Et, de plus en plus, les gens se soucient de la qualité de leurs aliments. C’est pareil pour le chocolat. Les gens aiment mieux payer un peu plus cher, mais avoir un meilleur chocolat. Et c’est toujours plaisant de voir des grands-parents nous dire qu’ils se soucient de leur santé et de celle de leurs petits-enfants», se réjouit la jeune chocolatière.

Aussi, il faut savoir que sa production pascale se limite à trois types de chocolat: blanc, au lait et noir. Son préféré est bien évidemment le chocolat noir, beaucoup plus riche en teneur de cacao, 55 % dans le cas de celui «travaillé» par Marie Bouvrette, et reconnu par plusieurs pour ses bienfaits pour la santé. «Plus le pourcentage de cacao est élevé, plus le chocolat est amer», prévient Marie Bouvrette.

Ce sont donc beaucoup d’heures en «extra» que celle-ci a consacrées ces jours-ci à la confection de chocolats de Pâques. Mais, comme elle précise, «Pâques, ça reste Pâques!»