De sincères remerciements sont adressés aux donneurs et aux bénévoles, dont les jeunes du CFCP, dont la fierté et l’enthousiasme étaient contagieux pour toutes les personnes présentes. Sur la photo, nous reconnaissons Sylvain Cadieux, grand chevalier, Michelle Cyr, responsable des Filles d’Isabelle, Amilie Girard, enseignante au CFCP et présidente d’honneur, Monique Rodrigue, régente des Filles d’Isabelle, André Labonté, responsable de la clinique, et Patrick Lessard, donneur.

Le certificat d’autorisation nécessaire pour amorcer les travaux a, en effet, été émis par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. D’ailleurs, dès la réception de ce fameux certificat, la Ville de Deux-Montagnes a lancé, le vendredi 8 février dernier, un appel d’offres en vue de l’exécution des travaux.
En tout, c’est sur une bande riveraine totalisant presque 400 mètres que seront menés principalement les travaux, afin de procéder à l’endiguement de la partie non protégée du territoire deux-montagnais, notamment entre la 13e Avenue et le barrage Grand-Moulin, ainsi qu’à la hauteur du parc Gault Gillepsie, par où les eaux avaient réussi à s’infiltrer pour se rendre jusqu’à des résidences situées aux abords du parc Central. Là où personne n’aurait imaginé pareille chose…
<h3>Un maire et un député-ministre satisfaits</h3>
Bien évidemment, le maire de Deux-Montagnes, Denis Martin, a accueilli plus que favorablement cette permission qu’il attendait avec impatience. Les premières démarches pour obtenir ce certificat d’autorisation date, en effet, de l’été 2017.
«L’aménagement de cette digue est essentiel pour permettre de protéger les citoyens de Deux-Montagnes des inondations. Nous ne voulons plus voir nos citoyens subir à nouveau les épreuves difficiles du printemps 2017», a commenté, en conférence de presse, le maire Denis Martin.
Le député de Deux-Montagnes et nouveau ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, s’est lui-aussi réjoui de cette annonce. «J’accompagne le maire Denis Martin et son administration depuis le tout début. Ils ont travaillé sans relâche pour prévenir les prochaines inondations. En septembre dernier, je m’étais engagé à veiller à ce que le prochain gouvernement émette les autorisations nécessaires. Je suis fier d’avoir contribué à la résolution de ce dossier», a-t-il déclaré lors de cette même conférence de presse.
<h3>Le coût et l’échéancier des travaux</h3>
Selon les premières estimations, le coût de ces travaux devrait osciller entre 1,2 M$ et 1,4 M$. Ce montant sera puisé à même des sommes réservées depuis les inondations dans le surplus accumulé de la Ville. L’administration du maire Martin tente aussi d’obtenir une subvention gouvernementale pour réduire la facture qu’elle aura à assumer.
«Il faut savoir que les inondations de 2017 ont coûté quelque 900 000 $ à la Ville seulement. L’aménagement de cette digue s’avère donc un très bon investissement», a précisé le directeur général Benoît Ferland, lorsqu’interrogé par votre hebdo L’ÉVEIL.
Quant aux travaux, ils devraient débuter après l’ouverture de l’appel d’offres lancé à cet effet et l’adjudication des contrats, prévues dans les deux cas pour le 25 février.
Toutefois, les travaux devront cesser au cours du mois d’avril, en raison des contraintes environnementales qui sont imposées. «La période d’intervention pour de tels types de travaux en zone riveraine doit se faire préférablement en hiver, de façon à ne pas perturber l’environnement. Les travaux, qui seront cependant bien amorcés, pourraient donc ne pas être complétés entièrement. La Ville a cependant toujours les 1 700 blocs de ciment qu’elle a achetés pour parer à une éventuelle catastrophe», d’indiquer, en guise de conclusion, M. Ferland.

Digue à Deux-Montagnes: le feu vert est (enfin) donné

Messieurs Fugère et Allaire ont tenu à préciser que de nombreuses démarches sont en cours principalement auprès de donateurs corporatifs et qu’ils espèrent bien recueillir d’autres engagements. Ils ont tenu à remercier chaleureusement plus d’une centaine de donateurs contactés personnellement.  Les engagements de 150 000 $ de trois partenaires majeurs, soit la Caisse Desjardins de la Rivière-du-Nord, l’entreprise DLGL et la Banque Nationale ont donné un fier coup de main financier.
Grâce aux subventions du Fonds d’appui au rayonnement des régions du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, des MRC de la Rivière-du-Nord, des Pays-d’en-Haut, de Thérèse-de Blainville et de la Ville de Mirabel, une somme de 150 000 $ servira à l’acquisition d’équipements et à des travaux d’aménagement à la Maison de soins palliatifs. Merci aux élus et à toutes les personnes concernées dans ce projet qui sera réalisé prochainement.
Statistiques
Les statistiques relevées par la présidente de la Fondation Pallia-Vie, Suzanne Fortin, sont significatives: à ce jour, ce sont 2 055 patients des Laurentides qui ont été accueillis à La Maison depuis 2006; actuellement, plus de 200 personnes sont admises annuellement.
En bref, La Maison prodigue les meilleurs soins aux personnes en fin de vie, soulage leurs souffrances et soutient leurs proches. La Maison c’est aussi «Un monde d’engagement». En effet, plus de 23 000 heures de bénévolat ont été offertes en 2017-2018, l’équivalent de 13 postes à temps complet.
Grâce à une saine gestion financière, 93,08% des sommes recueillies retournent à la réalisation de la Maison et seulement 6,92 % sont attribués aux frais d’administration. En conclusion, plus de 50% des revenus proviennent des dons et des activités de financement de la Fondation Pallia-Vie.
Madame Fortin a souligné l’importance des Services d’accompagnement dans la grande région des Laurentides. Pallia-Vie a permis, depuis 1983, de soutenir plus de 11 000 personnes en offrant des services gratuits d’accompagnement professionnels, à domicile ou à ses bureaux, aux personnes atteintes de cancer ou de maladies dégénératives ainsi qu’à leurs proches. Un service de soutien pour personnes vivant un deuil est également offert.
Au nom des membres des conseils d’administration de Pallia-Vie et de la Fondation Pallia-Vie, de la directrice générale, Yannie Methot, mais surtout au nom des milliers de personnes qui bénéficient des soins et des services offerts par Pallia-Vie, madame Fortin a terminé en disant «Mission accomplie» à l’intention des coprésidents de la campagne, messieurs Fugère et Allaire et de leurs collaborateurs.
Les renseignements sur Pallia-Vie sont disponibles sur le site [<a href="http://www.pallia-vie.ca">www.pallia-vie.ca</a>] ou au 450 431-0488.

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Benoit Bilodeau

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