En effet, pour sa toute première conférence de la saison 2017-2018, tous se sont exceptionnellement dirigés, le dimanche 10 septembre dernier, en matinée, vers ce vignoble fondé en 1998, situé chemin de la Rivière Nord, à Saint-Eustache. La conférence de ce mois de septembre a justement été animée par le propriétaire fondateur du vignoble, Daniel Lalande, bien connu pour son amour de la vigne depuis presque 20 ans. Celui-ci a raconté son histoire et a fait déguster à tous ses vins gagnants de plusieurs prix au fil des années.
Pour les mois à venir, c’est de nouveau au Centre d’art La petite église, situé au 271, rue Saint-Eustache, que cette 32e saison se poursuivra, et cela, tous les premiers mercredis du mois, sur le coup de 19 h 15, jusqu’au mois de mai, avec relâche en janvier. Sept autres conférences sont donc au programme.
<h3>Conférences à venir</h3>
Les invités des prochaines conférences seront donc: le 4 octobre, Yves Gagnon, qui parlera de conservation de légumes. Suivra le 1er novembre, Hélène Baril, qui traitera des belles plantes d’intérieur résistantes. Le 6 décembre, la Société recevra Simon Cocteau qui abordera le sujet des ruelles vertes de Montréal. Notons qu’un buffet sera servi ce soir-là pour fêter l’approche de Noël.
La saison 2017-20128 reprendra le 7 février avec Stefan Sobkowiak qui viendra démystifier la permaculture. Puis le 7 mars, Catherine Bohémier fera découvrir aux participants la culture et la cueillette des champignons. Le 7 avril, Isabelle Dupras parlera des plantes indigènes et, pour terminer la saison, le 2 mai, Sylvie Fullum entretiendra son auditoire sur les potagers ruraux et urbains.
<h3>Pour devenir membre</h3>
Cette année encore, le prix d’entrée ne change pas. La gratuité est, en effet, toujours offerte aux membres et un coût de 5 $ est demandé aux non-membres à chaque conférence.
Précisons que les personnes qui assistent aux conférences peuvent apporter leurs surplus de plantes et se prévaloir d’un tirage à la fin de la saison pour avoir contribué à ce marché aux pousses.
Présidente de la Société d’horticulture et d’écologie de Deux-Montagnes, Lucie Filion se dit fière de la collaboration des membres de son conseil d’administration et très reconnaissante du soutien des villes de Saint-Eustache et de Deux-Montagnes, mais aussi de celui de tous les partenaires qui offrent de nombreux rabais aux membres et cadeaux lors des conférences.
Pour de plus amples informations ou devenir membre, il suffit de consulter le [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://she2m.fsheq.org" target="_blank" rel="noopener">http://she2m.fsheq.org</a>] ou la page [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://www.facebook.com/seh2" target="_blank" rel="noopener">http://www.facebook.com/seh2</a>]. On peut aussi écrire à l’adresse courriel <a title="Écrire à soshorecodm@gmail.com" href="mailto:soshorecodm@gmail.com">soshorecodm@gmail.com</a>.

Une 32 saison pour la Société d’horticulture et d’écologie de Deux-Montagnes

Résidante de Deux-Montagnes et agente de voyages depuis une trentaine d’années, Sylvie Bérubé s’envolera pour le Maroc en mars prochain pour un séjour de 14 jours qu’elle promet mémorable. Elle est actuellement à la recherche d’une vingtaine de femmes qui souhaiteraient l’accompagner dans ce périple destiné à amasser des fonds pour la Fondation Hôpital Saint-Eustache. 
Ce n’est pas la première fois que Mme Bérubé organise un tel voyage. Le 15 novembre, elle partira pour le Maroc avec un groupe de 22 dames de la région qu’elle a recrutées. C’est en organisant ce voyage qu’elle a songé qu’il serait facile de l’adapter pour en faire une activité-bénéfice au profit de la Fondation de l’hôpital eustachois. Elle est donc à mettre sur pied le «Défi espoir aux couleurs du Maroc» . 
«J’ai moi-même eu le cancer du sein en 2015. J’ai été traitée à l’Hôpital de Saint-Eustache et, heureusement, j’ai été soignée à temps. Face à cette aventure que j’ai dû traverser, je comprends la nécessité de donner à la Fondation Hôpital Saint-Eustache. Je suis contente que la région ait son centre de cancérologie et c’est grâce à la Fondation que nous l’avons» , a-t-elle mentionné avant d’ajouter qu’elle croit être en mesure d’amasser un minimum de 6 000 $ pour la cause qu’elle supporte. 
«Je remets à la Fondation 200 $ sur chacun des billets vendus tandis que chaque dame qui m’accompagne doit amasser au moins 100 $ en dons avant le départ» , explique celle qui, à titre d’agente de voyages, a visité maintes et maintes fois le Maroc, a imaginé un itinéraire qui permettra aux participantes de s’imprégner de la culture marocaine. 
De Casablanca à Agadir
Les participantes n’auront pas le temps de s’ennuyer au cours de ce voyage qui les mènera de Casablanca à Agadir en passant par Fès, Merzouga et Marrakech pour ne nommer que ceux-là. Cours de cuisine, visite du désert à dos de dromadaire, hammam traditionnel, arrêts dans des souks, couchers sous des tentes et promenades en jeep. 
«En fait, dès notre arrivée à l’aéroport de Casablanca, nos jeeps nous attendront, de dire Sylvie Bérubé. Chacun des véhicules aura son propre guide. Nous nous déplacerons en jeep lors des 8 premiers jours.» 
Le coût du voyage (3 289 $ par personne en occupation double) inclut tous les repas, l’hébergement, les visites et le transport. Le seul critère pour y participer est d’être une femme. 
«C’est vraiment à la hauteur de tout le monde, qu’il ait été malade ou non. Ce n’est pas un défi physique, mais mental. C’est un voyage pour se ressourcer. C’est un défi au-delà de la maladie» , d’ajouter Mme Bérubé qui voulait, en organisant son premier voyage en sol marocain, donner à ces femmes qui souhaitent participer au Défi Aïcha des Gazelles, par exemple, l’opportunité de le faire sans avoir à débourser près de 50 000 $. 
Une idée géniale
Lorsque Diane D. Lavallée, directrice générale de la Fondation Hôpital Saint-Eustache, a entendu parler pour la première fois du défi proposé par Sylvie Bérubé, elle a été emballée par l’idée. 
«Quand Mme Bérubé m’a approchée pour m’expliquer son projet, j’ai trouvé l’idée géniale. Chaque levée de fonds est importante pour la Fondation, cela nous permet d’atteindre nos objectifs et en même d’offrir de nouveaux services de proximité à la population» , a-t-elle indiqué, heureuse de voir une citoyenne prendre une telle initiative. 
«C’est très encourageant pour nous qu’un membre de la communauté ait le réflexe d’organiser une activité au nom de la Fondation. Je profite de l’occasion pour inviter la population à se pencher sur ce qu’ils peuvent faire pour nous donner un coup de main et travailler ensemble. L’important est de s’impliquer et ensemble nous allons atteindre nos objectifs.» 
Pour les intéressées, une rencontre d’information, à laquelle assisteront les dames qui partiront pour le Maroc en novembre, aura lieu le 17 octobre à 19 h à l’hôtel Impéria de Saint-Eustache. 
Pour en savoir plus, il suffit de visiter la page Facebook Défi espoir aux couleurs du Maroc ou d’envoyer un courriel à <a href="mailto:toucan08@live.ca" title="Écrire à toucan08@live.ca">toucan08@live.ca</a>.

Sylvie Bérubé organise un voyage au Maroc 

Alors que les villes de Saint-Eustache, Mirabel et Boisbriand sont aux prises avec d’importants problèmes de congestion causés, à leur avis, par le fait que l’autoroute 13 n’a toujours pas été prolongée, les maires Pierre Charron, Jean Bouchard et Marlene Cordato réclament du gouvernement du Québec qu’il réalise ce projet, plusieurs fois réclamé par le passé. Même plus, ils exigent un engagement ferme de sa part à cet effet, et assorti d’un échéancier de réalisation. 
«La congestion chronique, nous y sommes déjà. Ça refoule partout sur le réseau, sur l’autoroute 640, sur l’autoroute 15, sur les routes principales et secondaires de nos villes, et même sur les rangs! Le boulevard Arthur-Sauvé Nord, soit la route 148, en est un exemple flagrant d’artère surchargée, [<a href="http://…" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://…</a>] non plus seulement aux heures de pointe, mais presqu’en tout temps. Sans le prolongement de l’autoroute 13, la situation ne pourra aller qu’en s’aggravant. Ça ne peut plus durer» , a lancé le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, à l’occasion d’une sortie conjointe avec ses homologues mirabellois et boisbriannais. 
<h3>Forte croissance démographique</h3>
«L’autoroute 13 a été construite alors que nos municipalités respectives comptaient moins du quart d’habitants qu’elles en comptent aujourd’hui. Or, la couronne nord continue d’être la région connaissant la plus forte croissance démographique observée au Québec, une tendance qui, selon les projections, ira en s’intensifiant au cours des 20 prochaines années. Cette situation ne peut plus durer, c’est intenable et ingérable» , de mentionner le maire de Mirabel, Jean Bouchard, pour qui ce prolongement constituerait tout un baume pour les résidants du secteur de Saint-Augustin qui doivent, matin et soir, emprunter les rangs pour aller au travail et revenir à la maison. 
«Nous sommes conscients que les besoins sont nombreux et qu’il y a beaucoup de projets dans les cartons du ministère des Transports du Québec (MTQ). Raison de plus pour que, dans la priorisation des projets, l’accent soit mis là où les besoins se font les plus pressants et continueront de l’être. Et c’est précisément au nord de Montréal que les projets structurants doivent voir le jour» , d’insister la mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato. 
<h3>Un point de saturation inquiétant</h3>
Enfin, pour appuyer leur revendication commune, les trois maires rappellent que le MTQ a lui-même, en 2015, rendu public un rapport sur la question, qui révélait qu’à l’horizon 2026, et même bien avant, le réseau autoroutier et local opérera bien au-delà de sa capacité, avec, pour conséquences, d’allonger les périodes de pointe et de créer une congestion chronique
Pour les trois élus, il est donc «plus que temps que le gouvernement réalise que les infrastructures routières pensées et construites dans les années 1960, ont atteint un point de saturation inquiétant et ne répondent plus depuis longtemps aux besoins d’une population en forte croissance» , et nuisent au développement économique de leurs villes respectives.

Trois maires et une autoroute 13 à prolonger

Une 32e saison pour la Société d’horticulture et d’écologie de Deux-Montagnes

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