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Un taux de participation inférieur à 50 %

Un taux de participation inférieur à 50 %

Publié le 20/11/2009

Le 1er novembre, l’ensemble des électeurs du Québec était une fois de plus invité à choisir leurs élus municipaux. Au début des années 2000, on se rappellera que le gouvernement du Québec avait décidé d’adopter une loi pour imposer les élections municipales simultanément pour l’ensemble des villes, villages et municipalités. La raison: rehausser le taux de participation au scrutin en profitant du levier médiatique.

Deux élections à dates fixes plus tard, 2005 et 2009, il semble que la population soit encore hésitante à se prévaloir de son droit de vote. Dans les Basses-Laurentides, en moyenne, le taux de participation a oscillé autour de 47 % pour l’élection de 2009, tous les résultats compilés. Il s’agit d’une baisse de 3 % comparativement à l’élection de 2005.

Pour l’élection municipale de 2009, la ville qui a enregistré le plus haut taux de participation est Lachute, avec 54,2 %, suivie de Sainte-Anne-des-Plaines, avec 52,4 %, et Boisbriand, avec 51,4 %.

C’est la ville de Sainte-Thérèse qui a obtenu le plus faible taux de participation, avec un 35,8 %, suivie, de Blainville, avec 40,2 % et le village d’Oka, avec 41,5 %. Au tableau global, il faut souligner que cinq villes, Bois-des-Filion, Rosemère, Pointe-Calumet, Mirabel et Saint-Jérôme, n’ont pas eu à tenir une élection au poste de maire. Dans certains cas, l’ensemble des membres du conseil avait même été élu sans opposition.

En bout de ligne, si l’on observe les résultats enregistrés lors des élections sans date fixe dans les municipalités des Basses-Laurentides, en 2001, 2002 et 2003, un nombre important de ces villes enregistraient un taux de participation égal ou même supérieur à celui des élections de 2009. C’est le cas notamment de Boisbriand, Blainville, Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Lachute et Oka.