Comme il en a donc pris l’habitude ces dernières années, Michel Warren remontera sur scène le samedi 14 novembre prochain avec ses Ti-Namis, cette fois au bénéfice de La Chacunière, un organisme dont la mission est de développer du logement social destiné aux personnes handicapées. L’organisme que préside Yves Carrière et basé à Deux-Montagnes estime, en effet, que «l’accès à un logement social supervisé est le point de départ d’une nouvelle philosophie d’intervention axée sur une plus grande participation à la vie communautaire des personnes vivant avec une déficience intellectuelle». 
Comme c’est le cas chaque année, la totalité du montant amassé avec la vente des billets (20 $ chacun) sera remise à l’organisme La Chacunière pour que celui-ci poursuive sa mission. C’est donc dire qu’une somme de 4 000 $ pourrait être versée à l’organisme, à l’issue de ce spectacle, si les 200 billets mis en circulation sont tous vendus. 
Si la cause est noble, cela n’empêchera pas ceux et celles qui assisteront à ce spectacle-bénéfice d’avoir beaucoup de plaisir et d’en entendre plein les oreilles. Michel Warren et ses amis musiciens que sont Jacques Langlois, Christian Bellemare, Luc Renaud, Étienne Dumoulin et Sophie Boudreau proposeront tout au long de la soirée un répertoire pour le moins varié de chansons francophones et anglophones. Plusieurs d’entre elles bénéficieront d’ailleurs pour la circonstance de nouveaux arrangements musicaux. Le public peut s’attendre à d’excellentes reprises de chansons populaires par les Daniel Bélanger, Jean Leloup, Plume Latraverse, Claude Dubois, The Police, Pink Floyd, U2 et ainsi de suite. 
Il est toujours possible de se procurer un ou des billets pour ce spectacle-bénéfice. Il suffit, pour ce faire, de communiquer avec le Service des arts et de la culture de la Ville de Saint-Eustache au 450-974-ARTS (2787) ou de s’y rendre au 275, rue Saint-Eustache, dans le Vieux-Saint-Eustache, tout à côté du Centre d’art La petite église.

Un spectacle-bénéfice au profit de La Chacunière

«Cette année en est une difficile au niveau économique. Et même si la région des Laurentides s’en tire bien, bien des gens ont besoin d’aide», a statué d’emblée M. Lachaîne. Voilà pourquoi l’objectif pour les Laurentides a été fixé à 2,8 millions de dollars. 
«Nous aurions voulu 3 millions, mais dans le contexte actuel, nous avons préféré garder sensiblement le même montant que l’an dernier. Reste que c’est un objectif très agressif», concède-t-il. Sous sa gouverne, le Cabinet de campagne des Laurentides concentrera ses efforts sur le développement des campagnes en milieu de travail, un moyen infaillible, estime-t-il, pour sensibiliser le plus de gens possible à la mission de Centraide, en les incitant à faire un don par retenue salariale. «Déjà, nous avons 24 donateurs Leader (500 $ et plus), dont quatre nouveaux. Deux nouvelles campagnes en milieu de travail ont été confirmées, de même que six visites en entreprise», a-t-il fait valoir. 
Centraide Laurentides amorce sa campagne avec déjà près de 250 000 $ en banque, résultant de contributions de donateurs Leader et d’activités qui ont rapporté plus que l’an dernier. Par exemple, l’Omnium de golf de l’hôtel Best Western, à Saint-Jérôme, a rapporté à lui seul 61 000 $. 
Guichet de l’entraide
Pour sa part, la directrice générale de Centraide Laurentides, Suzanne Piché, a soutenu qu’au guichet de l’entraide, tout est possible. À l’aide de courts textes imprimés sur de petites cartes de guichet en carton, distribuées à tous les participants, elle a démontré comment les gestes et les actions posées par les organismes communautaires de notre région aident, concrètement et au jour le jour, les personnes en difficulté, celles qui ont besoin d’un coup de pouce pour se nourrir, se vêtir, se loger et grandir. «Si tous ceux à qui on demandait de donner donnaient ne serait-ce qu’un dollar par paie, ça ferait une énorme différence pour tous ces gens-là.»
Sous le thème Centraide plus que jamais, la campagne de souscription se déroulera jusqu’à la mi-décembre. Les dons sont également acceptés par la poste à Centraide Laurentides, 281, rue Brière, C.P. 335, Saint-Jérôme (Québec) J7Z 5T9, ou par le biais du site Web de Centraide au www.centraidelaurentides.org .

Centraide Laurentides lance sa campagne de souscription annuelle

D’aucuns prévoyaient une lutte serrée à Deux-Montagnes et luttes serrées il y a eu effectivement, non seulement pour le poste de maire, mais aussi dans plusieurs districts électoraux. En fait, seul le conseiller municipal sortant du district électoral du Lac, Mario St-Charles, candidat avec l’équipe du maire Lauzon, l’a aisément emporté avec 62 % des votes exprimés. Il a recueilli 652 voix contre 405 pour Christelle Bourlard, lui assurant une confortable majorité de 247 voix. 
Dans le cas du maire Lauzon, sa victoire n’a été assurée qu’à la toute fin du dévoilement des votes à l’hôtel de ville, vers 22 h 30. Dès les premiers résultats connus, la lutte a été serrée entre les deux candidats. M. Lauzon a bénéficié d’une avance de deux voix (44-42), puis s’est retrouvé deuxième avec huit voix de recul (200-208). M. Landry s’est ensuite retrouvé en tête pendant quelque temps, ayant même une avance de 30 voix à un certain moment. Le vote a de nouveau tourné de bord, à l’avantage de M. Lauzon, mais les deux candidats se sont, durant quelques minutes, retrouvés nez à nez avec 807 votes chacun. 
Les résultats suivants ont favorisé M. Lauzon, lui permettant d’obtenir jusqu’à 142 voix de majorité. Ce n’est cependant qu’à la toute fin que le maire sortant a vu sa victoire être confirmée. Au bout de compte, M. Lauzon a recueilli 3 180 voix (50,5 %), alors que M. Landry en a obtenu 3 112 (49,5 %). 
La lutte a aussi été très serrée dans les districts électoraux, avec pour résultat que chacune des deux équipes se partage les six postes en jeu. Outre le district du Lac, l’Équipe Lauzon a vu Suzette Bigras (586-519) l’emporter dans le district du Grand-Moulin avec une majorité de 67 voix et 53 % du vote et Tom Whitton (539-515) en faire autant dans le district de l’Olympia avec 24 voix de majorité et 51 % des voix exprimées. 
De son côté, l’Équipe Robert Landry a fait élire trois de ses candidats avec les victoires de Nathalie Chayer (567-472) dans le district de la Gare, Guillaume Bouvrette (547-534) et James McAllister (538-440). Ceux-ci ont respectivement obtenu des majorités de 55 %, 52 % et 55 % des votes exprimés. 
Déçu de la défaite de trois de ses candidats, les Brigitte Brisebois, Érik Johnson et Gilles St-Marseille, le maire réélu de Deux-Montagnes a déclaré que la démocratie avait parlé et qu’il se devait de la respecter. «J’aurais bien aimé que tous les membres de mon équipe l’emportent, mais cela ne s’est pas produit. Le conseil municipal sera divisé, je m’attends donc à avoir à voter souvent. Mais, mon souhait, c’est de travailler avec tout le conseil municipal et cela pour le bien de la Ville de Deux-Montagnes», a-t-il déclaré, entouré de sympathisants. 
Par ailleurs, M. Lauzon croit que plusieurs électeurs ont choisi de ne pas aller voter en raison de la «drôle de campagne» qu’a menée son adversaire. «Les gens n’ont pas eu les bonnes informations et ont préféré s’abstenir. Nous n’avons vraiment pas eu une belle campagne. C’est dommage. Toutefois, l’important, c’est que nous sommes là», a mentionné M. Lauzon qui envisage tout de même de saisir le Directeur général des élections du Québec sur la façon dont s’est déroulée cette campagne électorale à Deux-Montagnes. 
Le taux de participation des électeurs s’élève finalement à 49,6 %, puisque 6 424 bulletins de vote, dont 132 rejetés, ont été enregistrés. En tout, 12 946 électeurs avaient droit de vote à cette élection.

Maigre majorité de 68 voix pour le maire Marc Lauzon