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Un souper dans le noir qui rapporte 9 500 $

(Photo Michel Chartrand) – Sous la gouverne de Marcelle Dupuis, le comité organisateur comptait à son bord les coprésidents d’honneur, Geneviève Goyer et Simon Farsa, de même que Rolland Quenneville et Annie Lalande.

Un souper dans le noir qui rapporte 9 500 $

Publié le 26/03/2010

Ils ont été nombreux à répondre à l’invitation lancée par le comité organisateur du souper dans le noir, au profit de la Fondation Mira. Une première dans le genre qui s’est tenue au restaurant Farsa Le Spécialiste, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, et à laquelle quelque 150 personnes ont pris part.

«Nous avons même dû refuser une cinquantaine de personnes tellement la demande a été grande», a souligné la présidente du comité, Marcelle Dupuis. Celle-ci était appuyée dans ses fonctions par Rolland Quenneville, instigateur de la soirée, Annie Lalande, une personne non-voyante et bénéficiaire d’un chien-guide Mira, et auxquels se sont greffés les coprésidents d’honneur, Geneviève Goyer et Simon Farsa, deux personnes fort impliquées dans la région depuis plusieurs années.

L’idée était donc de manger un repas complet dans le noir, avec un bandeau sur les yeux afin de mieux comprendre ce que vivent au quotidien les personnes non-voyantes. Une formule, certes, originale où les gens ont été confrontés à toutes sortes d’émotions et qui aura au surplus permis d’amasser un montant substantiel. «L’expérience a été extraordinaire et les gens très généreux. Grâce à nos commanditaires, les dons des gens et les divers tirages, nous pouvons remettre 9 500 $ à la Fondation Mira», s’est réjouie Mme Dupuis. Soulignons que cet argent servira strictement à offrir un chien-guide Mira à une personne résidant dans la MRC de Deux-Montagnes, selon les demandes.

La formation d’un chien Mira

Avant de devenir le compagnon d’une personne bénéficiaire, le chien Mira vivra d’abord en famille d’accueil avant de recevoir sa formation. Selon que le chien sera guide (pour personne non-voyante) ou assistant (pour personne handicapée physique), sa formation variera entre trois à six mois. «C’est Mira qui prend en charge tous les coûts reliés au vétérinaire et à son entraînement. Les coûts de transport des chiens et le suivi sont aussi assumés par Mira», a expliqué Simon Melrose, responsable des relations publiques pour la Fondation Mira. Au total, il en coûtera environ 30 000 $ avant que le chien-guide n’entre officiellement en service, vers l’âge de deux ans.

Depuis 1981, année où la Fondation Mira a donné son premier chien-guide, les demandes n’ont cessé de croître. En 2009, quelque 170 chiens-guides ont rencontré leur nouveau maître. «Et on a l’intention de continuer et d’augmenter le nombre de chiens qu’on donne à chaque année», a déclaré M. Melrose.

D’autres activités, toujours au profit de la Fondation Mira, sont à venir, notamment la tenue d’une journée spéciale, cet été, au Super Aqua Club, à Pointe-Calumet, et une soirée country, l’automne prochain, aux Salles de réception Constantin, à Saint-Eustache. Plus de détails à venir dans les journaux.

Rappelons en terminant que les services de la Fondation Mira sont offerts gratuitement à toutes les personnes qui présentent une ou plusieurs déficiences visuelles, motrices ainsi qu’aux enfants atteints de troubles envahissants du développement, dont l’autisme. Pour en savoir plus, tapez le [www.mira.ca].