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<strong>Un Roumain québécois pour soigner nos animaux domestiques</strong>

Le médecin vétérinaire Mihai Sauciuc soigne les animaux de compagnie des familles eustachoises.

Un Roumain québécois pour soigner nos animaux domestiques

Publié le 02/07/2013

Le médecin vétérinaire Mihai Sauciuc est d’origine roumaine. Il y a sept ans, il est venu vivre au Québec pour des raisons économiques et pour sa carrière, qui consiste aujourd’hui à prendre soin des animaux domestiques eustachois.

«J’avais les mêmes droits et libertés en Roumanie qu’ici, car mon pays d’origine est un pays libre et qui fait partie de l’Union européenne. Au point de vue économique, le salaire est plus bas et les conditions de travail ne sont pas d’aussi haut niveau qu’ici», a exprimé Mihai Sauciuc dans un excellent français.

Il y a beaucoup de Roumains qui quittent le pays pour un autre pays plus à l’ouest en Europe. C’est surtout pour trouver un meilleur emploi. Ils sont plus rares ceux et celles qui viennent en Amérique du Nord.

S’il est venu au Québec, accompagné de sa conjointe, c’est que le couple avait déjà des amis installés ici qui leur ont témoigné qu’il s’agissait d’un bon endroit où il fait bon vivre. C’était aussi pour la carrière de Mihai alors qu’il avait amorcé son cours universitaire en médecine vétérinaire en Roumanie.

«Pour devenir vétérinaire, explique‑t‑il, c’est six ans à l’université, que ce soit en Roumanie ou au Québec. J’avais fait mes deux premières années et je suis venu ici pour compléter mon diplôme. La Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal se trouve à Saint-Hyacinthe et c’est l’une des meilleures au monde.»

Sa conjointe exerçait la profession du contrôle de la qualité dans le domaine du textile. Elle a immédiatement commencé à travailler dans ce domaine dès son arrivée au Québec. Elle a donc soutenu son conjoint pendant qu’il était à l’université.

«J’ai été bien accueilli, dit‑il, par les Québécois. Je savais que ce ne serait pas facile au début à cause d’une autre culture et d’une autre langue. J’étais tellement décidé à franchir tous les obstacles que finalement, ça s’est bien passé et sans problème.»

Mihai ne connaissait pas du tout le français et il a commencé à l’apprendre six mois avant de venir au Québec. «C’était un peu difficile au début. Les habitudes de vie, la manière d’être et la culture sont différentes de l’Europe.»

En fait, le Roumain ajoute avoir constaté des différences dans la manière de parler, de réagir à des situations et d’approcher différents aspects de la vie. «C’est difficile à expliquer, mais je ressens certaines choses à ma manière et non comme les Québécois. Je crois qu’après 7 ans, j’ai passé la période la plus difficile et je me suis adapté.»

Après avoir été diplômé à titre de médecin vétérinaire, il a travaillé quelques mois à Laval avant d’intégrer la Clinique vétérinaire Chemin d’Oka, à Saint-Eustache, en compagnie des vétérinaires Eugénie Goupil et André Leblanc.

«J’ai vraiment trouvé un excellent lieu de travail. J’ai une clientèle très agréable. Ça dépasse mes attentes en fait», de dire le vétérinaire de 36 ans, qui traite les animaux de compagnie des familles eustachoises.

Le docteur Mihai Sauciuc n’a pas l’intention de retourner en Roumanie. Il réside à Laval‑Ouest et il est maintenant l’heureux père d’un garçon de trois ans et d’une fille d’un an et trois mois. «Je suis venu au Québec pour toujours», termine‑t‑il.