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<strong>Un quart de siècle de générosité pour la famille Mathers</strong>

Brigitte et Jean-Guy Mathers, en compagnie de représentants d’organismes communautaires et de paroisses de la région.

Un quart de siècle de générosité pour la famille Mathers

Publié le 23/12/2012

Voilà bientôt un quart de siècle que la famille Mathers soutient les personnes démunies, au moyen de bons échangeables contre de la marchandise au Marché aux puces Saint-Eustache.

La période du temps des Fêtes de cette année ne fait pas exception: les représentants d’organismes communautaires comme la paroisse Saint-Eustache, le Centre Marie-Ève, la paroisse Sainte-Marie-du-Lac et le Centre d’entraide Racine-Lavoie ont été à même de le constater, à la mi-décembre, alors qu’une valeur de 25 000 $ en bons d’achat leur ont été remis à l’occasion d’une rencontre avec les membres de la famille Mathers. Ces bons seront distribués au cours des prochains jours, si ce n’est déjà fait, à des personnes de Saint-Eustache, Deux-Montagnes, Pointe-Calumet et Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

Georgette Lemyre, de la paroisse Saint-Eustache, rappelle que cette formule de bons d’achat, échangeables contre de la marchandise au Marché aux puces de Saint-Eustache, est la seule initiative du genre dans la région. Ceux qui en bénéficient pourront offrir des cadeaux à leurs proches, même si leur budget ne leur permettrait peut-être pas de le faire.

«Ça pourra servir pour des cadeaux ou des objets pratiques, explique Mme Lemyre, en compagnie de Brigitte et Jean-Guy Mathers, et de collègues du milieu communautaire.

«Il est important que même les plus démunis puissent participer à cette fête, qu’elles puissent partager un repas festif, échanger un cadeau et se sentir partie prenante de la communauté», indiquent Mme Lemyre et ses collègues d’organismes communautaires et représentants des paroisses, les Geneviève Pineault, Nycole Pepper, Josée Blais, Jean-Guy Martel, Dominique Bastenier, Claudette Leblanc et Line Mallette. «La personne à faible revenu qui reçoit les bons Mathers dispose, en effet, d’un large éventail de possibilités pour passer un bon moment dans le temps des fêtes», ajoutent ceux-ci.

Les bons d’achat peuvent en effet servir à l’achat de nourriture spécialement prévue pour la période des fêtes ou pour acheter une grande variété de cadeaux. «Pour les parents, c’est souvent l’occasion de choisir un cadeau aux enfants, indique-t-on. Et cette liberté de choix est déjà un plus par rapport à différentes autres initiatives.»

La mesure peut aussi permettre aux gens de participer aux traditions de Noël que sont les traditionnels échanges de cadeaux ou cadeaux d’hôtesse. «Ainsi, la personne à faible revenu préserve sa dignité, explique-t-on. Elle peut se présenter en tout honneur et à égalité avec les autres invités d’une fête.»

Le revenu annuel des gens qui sont soutenus par cette mesure se situe en grande majorité entre 6 500 $ et 12 000 $. En raison de l’augmentation du coût des denrées alimentaires, du loyer et de l’électricité, la marge de manœuvre des familles à faible revenu est mince, voire inexistante.

En définitive, les porte-paroles des organismes communautaires ont rappelé que la générosité de M. Mathers et de sa famille ne date pas d’hier, et elles ont tenu à leur formuler un sincère remerciement pour les milliers de personnes qui, au fil des ans, ont reçu leur aide durant une période de l’année qui devrait être réservée aux réjouissances, pour toutes les couches de la société.