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Un parc nommé en l’honneur de Maud Haviernick à Deux-Montagnes

Nous pouvons reconnaître Margaret Lavallée, conseillère municipale, Sylvie Haviernick, soeur de Maud, Denis Martin, maire ainsi que Erik Johnson et Micheline Groulx Stabile, conseillers municipaux

Un parc nommé en l’honneur de Maud Haviernick à Deux-Montagnes

Publié le 04/12/2019

La Ville de Deux-Montagnes a procédé à une courte cérémonie commémorative soulignant les 30 ans de la tuerie de l’École polytechnique de Montréal, tragédie ayant coûté la vie de Maud Haviernick, fille très chère d’une citoyenne de Deux-Montagnes. Un hommage a été rendu à la défunte ainsi qu’à sa famille alors qu’un parc a été nommé en sa mémoire.

Situé au bout de la 26e Avenue, le parc Maud Haviernick sera inauguré officiellement au printemps 2020. L’aménagement de cette aire de repos en berge du lac des Deux-Montagnes constituera un lieu de recueillement pour rendre hommage aux victimes de la tragédie de 1989.

Maud Haviernick

Maud Haviernick détenait un diplôme en Design de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal. Elle terminait des études en Génie métallurgique à l’École Polytechnique, rendant possible son rêve de devenir ingénieure. Elle a été reçue membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec en avril 1990, à titre posthume. L’avenir de Maud Haviernick était rempli de possibilités. Par cette commémoration, elle restera une source d’inspiration pour tous et toutes.

«Le 6 décembre 1989 est une date gravée à notre histoire. Par cette commémoration, la Ville souhaite également rappeler la valeur qu’elle accorde au respect et condamner toutes les formes de violence à l’encontre des femmes. Je salue le courage de la famille Haviernick, qui porte un message d’espoir en l’avenir, un message que je partage de tout cœur», a tenu à souligner le maire de Deux-Montagnes, Denis Martin.

Touchés par cette initiative de la Ville de Deux-Montagnes, les membres de la famille Haviernick sont heureux de pouvoir exercer en ce lieu leur devoir de mémoire au sein de leur proche communauté. «Moi, toutes les fois que je vais aller à Deux-Montagnes, je vais aller au parc de ma tante Maud», a mentionné une jeune nièce de Maud n’ayant pas connu sa tante. Des paroles qui témoignent l’attachement que ses neveux et nièces ont développé pour leur tante.