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Un éleveur de poulets d’Oka remporte un prix

La famille Husereau, composée de Samyline, Rosie et Étienne Husereau.

Un éleveur de poulets d’Oka remporte un prix

Publié le 04/07/2021

Éleveur de poulets sur sa ferme à Oka, Étienne Husereau, 30 ans, est l’un des cinq récipiendaires du programme d’aide à la relève des Éleveurs de volailles du Québec dans la région des Laurentides.

«Je suis très heureux d’avoir été sélectionné. Cela nous donne un bon coup de pouce pour les prochaines années avec tous les projets que nous avons sur la table», a dit l’aviculteur qui est aujourd’hui associé avec son père Daniel Husereau.

Soulignons que dans le cadre du Programme d’aide à la relève, les Éleveurs de volailles du Québec sélectionnent chaque année cinq entreprises et prêtent, à chacune, un quota de 300 mètres carrés. Ces prêts sont repris par les Éleveurs à compter de la 11e année suivant leur attribution à raison de 60 mètres carrés par année qu’ils retournent à la réserve constituée en vertu de l’article 19 du Règlement sur la production et la mise en marché du poulet. Ce prêt permet donc aux gagnants de s’établir de façon autonome et de pouvoir mettre en place des entreprises durables.

«La nouvelle du prêt de 300 mètres carrés de quotas est tombée pile pour nous, puisque nous venions de construire un troisième poulailler et nous avions besoin de quotas pour le remplir. On est maintenant bon pour dix ans!», d’ajouter Étienne Husereau qui affirme voir passer des centaines de milliers de poulets sur sa ferme chaque année. En fait, il en reçoit 100 000 par lots. Et on parle de 6,5 lots par année.

«On reçoit les poussins, à environ 6 heures de vie, et ensuite on fait du mieux que l’on peut pour les chouchouter et les rendre heureux. Car, plus ils sont heureux, plus ils vont manger et plus leur croissance sera optimale. C’est à ce moment que tu vas chercher ton plein potentiel. Car plus ils grossissent, plus tu fais de profits!»

Sur la ferme de M. Husereau, il n’est pas rare de voir un poulet atteindre 235 grammes en 36 jours. La qualité de l’air, de l’eau, de la moulée et des litières sont au nombre des facteurs qui influencent le résultat final.

Agriculteur dans l’âme

Étienne Husereau ne s’est jamais vu ailleurs qu’en agriculture. Déjà à l’âge de huit ans, il prenait part activement aux tâches de la ferme familiale.

«J’ai grandi sur la ferme et j’ai toujours aimé ça. Plus petit, quand j’étais à l’école, aussitôt que je pouvais, je lâchais mes devoirs et je travaillais. Ce n’était peut-être pas la meilleure chose, mais j’aimais ça de même!», lance M. Husereau, en riant.

Bien qu’opérer une ferme de poulets n’est pas aussi demandant que d’opérer une ferme de vaches, le travail doit quand même être fait.

«Tout est différent. Tu peux faire n’importe quoi. Dès sept heures le matin, je fais le tour de chaque étable. Je vérifie la qualité de l’eau et de la moulée et m’assure que tout roule bien. Le soir venu, je peux faire de la mécanique jusqu’aux petites heures du matin!»

Le poulet traité par les Husereau se retrouve ensuite dans les épiceries et les rôtisseries du Québec.

Ce prêt s’est ajouté à une autre bonne nouvelle, puisqu’Étienne et sa conjointe sont récemment devenus parents de la petite Romy. La nouvelle génération d’aviculteurs au sein de la famille Husereau est donc en préparation.

Pour la région administrative des Laurentides et de l’Outaouais, l’élevage de poulets génère des revenus de plus de 13,18 M$.