Afin de s’assurer de répondre aux besoins de sa clientèle, les sociétés de transport collectif doivent constamment adapter leur réseau à l’évolution des territoires qu’ils desservent. L’arrivée du Réseau express métropolitain amène exo à repenser en profondeur son réseau d’autobus.
En collaboration avec d’autres collègues, le récipiendaire a développé une méthodologie entourant la collecte et l’exploration des données nécessaires à amorcer la refonte du réseau d’autobus afin d’élaborer une vision structurée des études de transport tout en établissant un processus clair et des méthodes innovantes pour tirer profit de la complémentarité des différentes sources de données existantes et émergentes.
Un travail complexe
Mener à bien un tel projet est un travail complexe pour lequel il est essentiel de créer et de comparer des scénarios de desserte potentiels. Pour que ces scénarios répondent aux réels besoins de la population, il est fondamental de se doter d’une méthodologie de travail rigoureuse, appuyée par des données représentatives et des outils performants. Voilà le travail de débroussaillage indispensable effectué par Marc-Olivier Thibault.
«En tant que jeune professionnel, c’est non seulement une grande fierté, mais aussi un grand plaisir de contribuer à un tel projet qui offrira à la clientèle d’exo un réseau d’autobus qui correspond à ses besoins, notamment avec l’arrivée prochaine du Réseau express métropolitain dans la grande région métropolitaine de Montréal», a affirmé M. Thibault en recevant son Grand Prix.
Sylvain Yelle, directeur général d’exo, félicite M. Thibault pour cette distinction. «Grâce à la méthodologie développée par Marc-Olivier Thibault, la refonte de notre réseau d’autobus va répondre aux besoins réels de la clientèle d’exo. Nous sommes heureux de constater que le travail rigoureux de M. Thibault a été reconnu par l’Association québécoise du transport. Nous sommes fiers de pouvoir compter sur l&#8217;expertise de ce jeune professionnel au sein de notre organisation.»

Avec à leur tête le chef d’antenne à TVA, Pierre Bruneau, quelque 34 cyclistes ont emprunté le Parcours de l’espoir, soit un trajet de 600 kilomètres qui passait notamment par Rosemère et Mirabel (Saint-Benoît), le mardi 2 juillet.
En même temps, plus de 850 cyclistes s’élançaient sur les dix autres parcours du Tour CIBC Charles-Bruneau répartis à travers le Québec, et couvrant une distance globale de 2 345 kilomètres. Certains de ceux-ci se sont notamment arrêtés à Saint-Eustache le jeudi 4 juillet dernier.
«Votre mobilisation sans pareil ne cesse de m’éblouir. Cette année, nous souhaitons surpasser la somme de 4,5 millions de dollars amassée l’an dernier. Merci à chaque participant, bénévole et partenaire de nous permettre de voir grand pour nos enfants» , a déclaré à ce moment Pierre Bruneau.
Depuis la première édition du Tour, en 1995, l’événement a permis d’amasser plus de 29 M$, ce qui fait de la Fondation Charles-Bruneau le principal bailleur de fonds de la recherche en hémato-oncologie pédiatrique au Québec.
On indique que deux objectifs guident les chercheurs: guérir les 20 % d’enfants dont le cancer résiste au traitement et améliorer la qualité de vie des enfants en rémission afin qu’ils puissent atteindre une vraie guérison, sans séquelles ni complications.
Pour faire un don à la Fondation Charles-Bruneau, visitez le [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://www.charlesbruneau.qc.ca" target="_blank" rel="noopener">http://www.charlesbruneau.qc.ca</a>].

Le Tour CIBC Charles-Bruneau: Les cyclistes de passage dans la région

«On nous a approchés, fin août, l’an dernier, pour savoir si nous étions à vendre. Nous n’étions pas vraiment prêts à ce moment. Puis, en janvier, on nous a relancés et, après réflexion et quelques rencontres de négociation, nous avons sauté sur cette opportunité, mais, ç’a été une grosse décision à prendre» , racontent les deux principaux intéressés, associés sous la raison sociale Beauchamp et Marineau depuis 2001.
Ce commerce a beaucoup d’histoire puisque c’est le réputé maître photographe Germain Beauchamp, décédé le 9 mars dernier, à l’âge de 87 ans, qui l’a ouvert en novembre 1976 à cette adresse, six ans après s’être lancé en affaires à partir de sa résidence située alors à quelques pas.
Puis, en 1985, M. Beauchamp intégrait sa fille Josée au sein de l’entreprise, sous une bannière rare à l’époque; appelée Beauchamp et… fille. En 2001, un nouveau chapitre s’ouvrait avec la raison sociale Beauchamp et Marineau.
<h3>Beaucoup d’émotions pour les deux associés</h3>
Alors que Josée Beauchamp et Guy Marineau étaient à préparer leur départ, en même temps que les clients venaient chercher leurs photos scolaires, ceux-ci disaient vivre des sentiments partagés lorsque votre hebdo L’ÉVEIL les a rencontrés, le mercredi 3 juillet dernier. «Je travaille comme photographe depuis 1981 et Josée, qui s’occupait plus spécifiquement de la clientèle et de l’administration, depuis 1980. C’est une vie, ça fait beaucoup de souvenirs» , de souligner Guy Marineau, maître photographe, pour qui ce départ à l’âge de 58 ans ne signifie pas pour autant la retraite.
Même son de cloche pour Josée Beauchamp, 55 ans, qui comme Guy Marineau compte s’offrir, pour la première fois en presque 40 ans, trois semaines de vacances de suite cet été. «C’est beaucoup d’émotions, mais je suis très sereine avec cela, et surtout fière de ce que l’on a accompli toutes ces années. Mais, la photographie a beaucoup changé. Les gens prennent eux-mêmes, avec leur téléphone, leurs photos; on ne les imprime plus» , d’analyser Josée Beauchamp qui, depuis un peu plus d’un an, a vécu beaucoup de choses avec les décès successifs de sa mère et de son père, le legs donné par ce dernier au Musée national de la photographie dont elle s’est occupée avec sa sœur Manon et un autre à venir, de même que la succession de son père à régler. «Cet automne, je verrais ce que je ferai» , dit-elle.
<h3>La Libellule, nouveau locataire</h3>
Comme La Pomme Verte n’a pas besoin proprement dit d’un pied-à-terre à Saint-Eustache, le local de la rue Saint-Louis sera dorénavant occupé par l’organisme La Libellule, qui œuvre auprès des personnes vivant avec une déficience intellectuelle et le spectre de l’autisme adulte, ainsi que de leurs proches. D’ailleurs, l’organisme est déjà sur place depuis la mi-juin, ce qui occasionne donc ces jours-ci un partage momentané des locaux.
«De par sa générosité, nous sommes certains que mon père en serait très fier, la photographie ne sera plus qu’un simple passe-temps…» , de conclure Josée Beauchamp, sous l’œil approbateur de son associé.
Et tous deux en ont d’ailleurs profité pour remercier sincèrement leur clientèle qui a su les encourager pendant toutes ces années.

Un Deux-Montagnais remporte un grand prix en transport