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<strong>Sainte-Marthe-sur-le-Lac poursuivra sa croissance</strong>

Le président de Groupe Conseil BSA, Bertrand Samson, la mairesse de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Sonia Paulus, le président de la Caisse Desjardins de Saint-Eustache–Deux-Montagnes, Roland Tourangeau, et le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Eustache–Deux-Montagnes–Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Stéphane Patrie.

Sainte-Marthe-sur-le-Lac poursuivra sa croissance

Publié le 05/06/2012

L’adoption du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) ne menace aucunement la croissance démographique et économique de la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

C’est du moins l’avis de la mairesse Sonia Paulus, qui prononçait son discours annuel devant les membres de la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Eustache–Deux-Montagnes–Sainte-Marthe-sur-le-Lac le jeudi 17 mai dernier, au Centre communautaire de la municipalité. Il faut dire que les cinq dernières années ont été fructueuses pour la Ville, qui a vu sa population passer de 10 101 à 14 315 habitants, soit une hausse de presque 39 % du point de vue démographique.

La banlieue comme solution

Mme Paulus coupe court aux affirmations des détracteurs des banlieues, estimant que l’offre résidentielle d’une ville comme Sainte-Marthe-sur-le-Lac est alléchante si on la compare aux caractéristiques d’une grande ville comme Montréal, notamment en ce qui a trait au coût et à la disponibilité des habitations, de même qu’à la qualité de vie qu’on y retrouve.

«Si la banlieue a représenté pour plusieurs une alternative viable, elle est aujourd’hui le premier choix de nombreux citoyens parce qu’elle offre notamment des habitations adaptées à la réalité des familles, à un coût relativement abordable», a-t-elle expliqué.

Par ailleurs, Mme Paulus a estimé que l’attrait de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, comparativement aux autres villes de la Rive-Nord, s’explique de plusieurs façons. «Nous avons établi des normes à respecter, non pas pour contraindre les promoteurs, mais pour une valeur ajoutée au quartier», a-t-elledit d’entrée de jeu. Ensuite, elle a mentionné la mise en valeur d’espaces verts, avec la protection de la Prucheraie comme exemple, et la valorisation des berges et des milieux protégés. Ce succès de Sainte-Marthe-sur-le-Lac est aussi reconnu par diverses organisations, a-t-elle dit, comme Opération Enfant Soleil et Habitat pour l’humanité, région des Deux-Montagnes, qui font construire deux habitations en territoire marthelacquois, l’une pour une campagne de financement et l’autre pour l’aide de familles à revenus modestes.

L’implication citoyenne

Ces réalisations ont amené la mairesse à souligner l’implication citoyenne des habitants de la municipalité: «Je ne me souviens pas que nous ayons lancé un appel pour recruter des bénévoles à Sainte-Marthe-sur-le-Lac. C’est une caractéristique propre à notre communauté que j’observe depuis que je m’y suis établie.» Certains organismes communautaires sont présents à Sainte-Marthe-sur-le-Lac depuis plus d’un quart de siècle. Avec l’aide des entreprises, ils soutiennent plusieurs causes sur le territoire.

Selon Mme Paulus «Sainte-Marthe-sur-le-Lac n’est pas un accident géographique ou l’heureuse récipiendaire du hasard». «Nous avons établi les conditions idéales pour tirer notre épingle du jeu dans un univers de forte concurrence résidentielle.» Selon les données recensées par la Ville, quelque 5 000 nouveaux résidants s’y sont établis depuis 2011.

Tous ces facteurs contribueront à maintenir une croissance que la mairesse Sonia Paulus a qualifiée de fulgurante.

Il reste environ 35 % du territoire marthelacquois à développer.