«Les gens se promènent dans la forêt, ils viennent rencontrer le père Noël, s’asseoir près d’un feu de camp. Ils peuvent aussi manger sur place», explique la directrice générale, Lucilia Albernaz. 
Sur place, le visiteur trouvera un petit bistro, une boutique de Noël, des beignes à l’ancienne, des biscuits, du chocolat chaud, et pourra aussi se procurer des mets cuisinés sur place.
«Tout est fait maison», ajoute la directrice générale.
Conte de fées pour tous
Digne d’un conte de fées, la Route des Gerbes d’Angelica propose des décorations de Noël féériques à l’intérieur d’une forêt recouverte de guirlandes lumineuses. Petits et grands pourront rencontrer la Reine des glaces dans son royaume, le père Noël, la mère Noël, et ce, dès la tombée de la nuit alors que la magie du temps des fêtes s’installera.
«Pierre Gauthier, notre artiste 3D, est à l’origine de ce monde imaginaire qui transporte le visiteur. La phase 3 de cette année était la forêt enchantée, mais nous en prévoyons d’autres à venir puisque ce projet (hivernal) est continuellement en progrès», confie Lucilia Albernaz.
Horaire
La forêt enchantée sera ouverte les week-ends des 12-13, 19-20, 20-26 novembre, des 3-4, 10-11, 17-18 décembre. Les samedis de 10 h à 21 h, et les dimanches de 10 h à 19 h. Et les 19, 20, 21, 22, 23, 27, 28, 29 décembre de 10 h à 19 h.
La Route des Gerbes d’Angelica est située au 6015, rang Saint-Vincent, dans le secteur de Saint-Benoît, à Mirabel.

Route des Gerbes d’Angelica: c’est parti pour la magie de Noël!

«Hier et aujourd’hui [les 8 et 9 novembre], les organismes de la région ont décidé de fermer leurs portes pour dire non à la pression des compressions. Parce que toutes les fois où il y a des compressions dans le réseau public, il y a une pression supplémentaire sur les organismes. Et cette pression est de plus en plus intenable!» a lancé d’entrée de jeu Linda Déry, coordonnatrice du Regroupement des organismes communautaires des Laurentides (ROCL), qui compte 145 membres.
«Pendant que nous nous alarmons de l’effritement des services, le gouvernement s’évertue à répéter qu’il se soucie des personnes vulnérables. Or, si l’on regarde les actions qu’il pose, on doit conclure que ce souci ne dépasse pas la pitié de convenance et la bienveillance condescendante», a ajouté Mme Déry, demandant aussi l’application de la politique de reconnaissance de l’action communautaire dans tous les ministères et un réinvestissement massif dans les services publics et les programmes sociaux.
Des impacts concrets au quotidien
Durant ce rassemblement, plusieurs représentants d’organismes ont témoigné d’impacts concrets dans leur quotidien, attribuables à ce sous-financement. «Plusieurs organismes communautaires doivent ou ont dû cesser leurs activités pendant des mois, conséquence du problème récurrent du manque de financement», a affirmé, pour une, Sophie Larose, porte-parole des organismes de la MRC des Pays-d’en-Haut.
Manon Pérusse, de la Maison Pause-Parent, à Saint-Jérôme, a précisé de son côté que son organisme vit avec le même budget depuis plus de 13 ans. «Quand on sait que tous les coûts afférents au bon roulement d’un organisme augmentent sans cesse comme l’électricité, le loyer ou la nourriture. La moindre des choses serait d’être annuellement indexés, au même titre que les organismes rattachés au ministère de la Santé et des Services sociaux», a-t-elle fait valoir.
Un appel au gouvernement Couillard
Avant d’inviter les participants à partager une soupe populaire cuisinée pour l’occasion par un organisme du coin, la présidente du ROCL, Stéphanie Gaussirand, a invité le gouvernement Couillard, qui vient d’annoncer des surplus budgétaires de 2,2 milliards, d’effectuer un rattrapage du financement de base, à la hauteur de 475 M$, pour les 4 000 organismes du Québec.
«Dans les Laurentides, c&#8217;est de 20 M$ dont nous avons besoin. Nous lui demandons aussi d’appliquer la politique de reconnaissance adoptée en 2001 et de réinvestir dans les services publics. C’est rendu une question de santé publique, le gouvernement de M. Couillard a le devoir moral de s’ouvrir les yeux sur les impacts de ses décisions», a-t-elle lancé en guise de conclusion.

Un rattrapage de 20 M$ pour les organismes communautaires 

À nouveau, c’est une armée de quelque 400 bénévoles, constitués de jeunes et d’adultes, qui sera mise à contribution. Tous sont attendus vers 8 h 30 rue Saint-Nicolas, à la salle des Chevaliers de Colomb, où ils auront droit à un bon café et des rôties, et où le circuit – dont certains auront la responsabilité – leur sera distribué.
Puis, ceux-ci circuleront de porte en porte, dans les rues de Saint-Eustache, pour amasser des denrées non périssables et des dons en argent. À la salle des Chevaliers de Colomb, d’autres bénévoles auront la tâche, eux, d’effectuer le tri des denrées non périssables, selon différentes catégories, ceci afin de faciliter, par après, la confection des paniers de Noël qui seront, dans une ultime étape, distribués aux familles qui en auront fait la demande.
Distribution de 594 paniers l’an dernier
L’an dernier, à l’occasion de la 100e guignolée en 100 ans d’histoire, ce sont 594 paniers de Noël qui ont été distribués aux familles démunies de Saint-Eustache, répartis entre 821 adultes et 318 enfants, pour un total de 1 139 personnes.
En plus des paniers de Noël, des bons d’achat échangeables au Marché IGA Hébert, d’un montant total de 38 543,33 $, avaient été remis aux bénéficiaires de ces paniers. Également, pour 137 familles, s’ajoutait un bon pour une dinde. Près de 200 enfants âgés de moins de 8 ans avaient même reçu un cadeau de Noël.
En plus de cette guignolée, les Chevaliers de Colomb pourront compter sur le soutien des pompiers de Saint-Eustache qui, l’an dernier, avaient amassé 11 596 $, avec leur collecte. Cette année, leurs barrages routiers se tiendront le samedi 26 novembre à l’intersection des rues Saint-Louis et Saint-Eustache, ainsi qu’à l’intersection des rues Hémond et Saint-Laurent. Des pompiers seront aussi présents, le même jour, au Walmart, au RONA et au Canadian Tire.
Le maire Pierre Charron et les membres du conseil municipal, qui, eux, avaient versé 7 814 $ à la suite d’un cocktail dînatoire, récidiveront alors que l’événement est prévu le 8 décembre prochain.
Inscription à compter du 21 novembre
Par ailleurs, les Chevaliers de Colomb tiennent à rappeler que la période d&#8217;inscription aura lieu, cette année, du lundi 21 novembre au vendredi 25 novembre, ainsi que du lundi 28 novembre au jeudi 1er décembre prochains. Les inscriptions se prendront de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h à la salle des Chevaliers de Colomb, située au 109, rue Saint-Nicolas, à Saint-Eustache
Pour recevoir un panier de Noël, il faut non seulement s’inscrire, mais aussi respecter certaines conditions, dont celle de demeurer à Saint-Eustache et de démontrer obligatoirement qu’on satisfait ce premier critère même si des demandes antérieures ont été faites, soit en présentant un compte récent d’Hydro-Québec ou de Bell Canada ou un compte de taxes, en plus d’une pièce d’identité avec photo.
Il faudra aussi justifier sa demande auprès de la personne bénévole qui la reçoit, soit en présentant un document récent de l’aide sociale (certificat bleu) ou un document de l’assurance-emploi; soit en présentant des talons de paie récents (période cumulative) ou un formulaire T4 de l’année précédente; ou une preuve de revenus de pension.
Pour ce qui est de la distribution proprement dite des paniers de Noël, elle s’effectuera les mardi 20 décembre et mercredi 21 décembre, de 9 h à 15 h, toujours à la salle des Chevaliers de Colomb.
Tout est donc en place pour que la population de Saint-Eustache ouvre, comme elle en a l’habitude, son cœur et se montre généreuse. Pour des renseignements additionnels ou aider comme bénévole, il suffit de téléphoner au 450 473-5264.

Un 101e appel à la générosité des Eustachois