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Revendications pour le logement social, les travailleurs et les retraités

(Photo Michel Chartrand – R) Le député de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Desnoyers, est conscient que la tenue probable d’élections générales au cours de 2011 aurait pour effet de ramener certains gains liés à son travail de revendication au bénéfice des Québécois à Ottawa à la case départ.

Revendications pour le logement social, les travailleurs et les retraités

Publié le 31/01/2011

L’heure était au bilan pour le député du Bloc québécois de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Desnoyers, le 21 décembre dernier, alors que ce dernier a traité des principaux dossiers ayant retenu son attention lors de la dernière session parlementaire et qu’il entend continuer de défendre à la reprise des travaux à la Chambre des communes le 31 janvier, plus précisément le statut des personnes à faible revenu en regard du logement social et la situation des travailleurs et des retraités.

Insistant d’abord sur le fait que les besoins en matière de logement social sont criants à l’échelle du Québec, le député a rappelé que le Bloc québécois avait déposé le projet de loi C-582, en octobre dernier, prônant la modification de la Loi nationale sur l’habitation et le transfert au Québec d’une partie des surplus de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) provenant de ses activités d’assurance de prêts à l’habitation.

«Ce projet de loi permettrait au Québec de développer sa propre stratégie de logement social et abordable, laquelle constitue une partie importante de la lutte contre la pauvreté. Le projet de loi limite les bénéfices non répartis de la SCHL à environ 1 % de son portefeuille de prêts, soit un peu plus de 4 milliards de dollars», estime Luc Desnoyers.

En ce qui concerne les travailleurs, Luc Desnoyers décrie l’absence de compassion et l’incohérence caractérisant la gestion du programme d’assurance-emploi par le gouvernement conservateur. Il juge inacceptable la décision du gouvernement de ne pas renouveler le projet-pilote 13 qui réduisait de 910 à 840 le nombre d’heures requises pour permettre aux travailleurs sans emploi de faire une première demande.

«Depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement Harper a plutôt choisi d’utiliser les projets-pilotes comme des substituts à la réforme, ce qui lui permet de réserver l’entière discrétion d’un renouvellement des projets-pilotes. Ceci a pour effet de contraindre les travailleurs sans emploi et les organismes qui défendent leurs droits d’être en état constant de mobilisation parce que les projets-pilotes ne sont souvent renouvelés que pour un an, parfois moins», souligne le député, porte-parole bloquiste en matière de travail.

Contrairement à l’orientation du ministre des Finances, Jim Flaherty, qui semble opter pour des régimes de retraite du secteur privé, le député Luc Desnoyers préconise l’amélioration du Régime de pensions du Canada (RPC) et le Régime des rentes du Québec (RRQ).

«La gestion de ces nouveaux régimes serait confiée à des institutions bancaires qui ne se font pas prier pour affirmer leur appui à ce projet. Or, ces dernières pourraient exiger des frais de gestion qui nuisent à l’épargne des citoyens», lance-t-il.

Dans la même veine, le député de Rivière-des-Mille-Îles a parlé des efforts de son parti pour bonifier le Supplément de revenu garanti (SRG). «L’allocation maximale du SRG ne permet même pas à plusieurs personnes âgées de s’élever au-dessus du seuil du faible revenu. C’est pourquoi le Bloc réclame la majoration de 110 $ par mois du supplément, le versement pendant six mois de la pension et du supplément à l’époux ou au conjoint du prestataire décédé, l’inscription automatique des personnes admissibles au SRG; le paiement rétroactif aux personnes lésées; la majoration de l’allocation au conjoint survivant au même niveau que le SRG. On ne demande pas la lune, simplement l’équité et la justice pour plus de 80 000 aînés vivant sous le seuil du faible revenu», a insisté le député.