Rappelons que Joan Simard a lancé un appel aux citoyens et aux gens d’affaires afin de pouvoir continuer l’œuvre du défunt Hervé Doucet, du célèbre duo Charlotte et Hervé, pour la création d’un refuge pour animaux abandonnés à Saint-Eustache. 
Joan Simard est venue au bureau des journaux L’ÉVEIL – LA CONCORDE. «Si vous saviez, dit-elle, combien d’appels j’ai reçus à la suite de l’article publié en décembre dans votre journal. C’est sûr que les gens sont prêts à embarquer dans ce projet. Il y a trop d’animaux qui sont maltraités et tant de personnes pour en prendre soin affectueusement.»
«J’ai eu, ajoute-t-elle, des appels de nombreux citoyens de Saint-Eustache et des villes environnantes, de docteurs à la retraite, de physiothérapeutes, de menuisiers, et de la compagnie de transport La Québécoise pour laquelle j’ai conduit un autobus. Je veux aussi remercier le conseiller municipal Denis Paré qui s’implique.»
Mme Simard voit grand avec ce projet de refuge sans but lucratif. Elle prévoit des visites et des thérapies pour les enfants de la DPJ, des garderies, des écoles ou encore pour les aînés, les personnes handicapées, et de l’aide pour les sans-abri. 
«Maintenant, annonce-t-elle, nous demandons, pour l’amour des animaux, qui sera le généreux donateur pour une bâtisse ou une maison afin de réussir ce projet communautaire qui servira à la fois de refuge et de centre de zoothérapie.»
Mme Simard précise également un besoin de familles d’accueil temporaires en attendant le refuge. Les commanditaires et les dons sont également bienvenus. 
Mme Simard organise donc une réunion pour le samedi 11 février, à 18 h 30, au Café Mina, situé au 104, rue Saint-Eustache, à Saint-Eustache. Elle peut être jointe au numéro 438-392-5781.

«Le budget 2012 en est un qui rencontre les attentes. Mirabel est un endroit où il fait bon vivre, tout autant qu’y travailler et qu’y habiter», a mentionné d’entrée de jeu, Hubert Meilleur. 
Mirabel, c’est 44 000 personnes qui vivent sur un territoire de 48 313 hectares. Ayant une richesse foncière uniformisée qui atteint les 4 658 216 259 $, des dépenses de 68 700 000 $ sont annoncées pour 2012. 
Cette année, la taxe foncière générale et pour les immeubles agricoles est en hausse de 2,59 % équivalent à 0,595 $ du 100 $. Pour les immeubles commerciaux, l’augmentation est de 2,6 % soit 1,745 $ du 100 $ et pour les immeubles industriels, elle se situe à 2,21 $ du 100 $, soit une hausse de 1,8 %. 
Le maire a annoncé qu’un surplus accumulé de 1 million de dollars sera affecté aux revenus de 2012 et que les dépenses en immobilisations payées comptant s’élèvent à 7 146 000 $. «Une de nos forces à Mirabel, c’est de payer comptant nos immobilisations, ce qui empêche d’augmenter la dette de la municipalité», s’est exprimé M. Meilleur. 
Le total des dépenses en immobilisation atteindra les 40 646 000 $ pour réaliser une trentaine de projets, dont l’agrandissement du poste de police, du centre culturel Patrick-Lepage, de l’usine d’épuration sur la montée Sainte-Marianne et l’implantation d’une gare. 
Le maire a fait mention des travaux réalisés pour les infrastructures comme l’aménagement de 15,1 km de nouvelles conduites d’aqueduc ou la réfection de 14,5 km de rues rurales et urbaines. 
Mirabel compte parmi les moins taxés du Québec. Aucune tarification n’est encore exigée pour l’enlèvement, le transport et l’élimination des déchets et des gros rebuts domestiques, le traitement des eaux usées, la collecte sélective et l’arrosage biologique contre les insectes piqueurs, a fièrement énuméré le maire. 
L’évènement lui a aussi permis d’expliquer la position de la municipalité concernant le plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) écrite dans un mémoire déposé en août 2011 à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM)
Une position qui encourage la CMM à adopter une vision orientée vers l’avenir comme créateur de richesse foncière plutôt que de se positionner de manière défaitiste avec une vision à court terme. Mirabel juge le plan métropolitain du CMM trop centré sur la densification et le transport en commun, plutôt que de jouer son rôle de partenaire et de dynamiser la communauté. 
Hubert Meilleur a terminé son allocution en parlant du projet de la gare qui après de longues démarches débutées en 2005, a vu le jour. Une bonne nouvelle, mais qui le rend perplexe puisque la troisième proposition d’aménagement acceptée est le site le moins intéressant et efficace, selon lui. «On dirait qu’au Québec, on n’est pas capable d’avoir de la logique», s’est-il exprimé, ce qui lui a valu une bonne main d’applaudissements. Il espère voir se réaliser la gare pour l’automne 2012.

Hubert Meilleur a présenté le budget 2012 de Mirabel

La soirée organisée par les élèves se veut une vitrine sur leurs réalisations, mais également une façon de promouvoir leurs compétences, explique Yolande Lessard, enseignante en procédés infographiques. «C’est une occasion pour les élèves d’échanger et de donner leur carte d&#8217;affaires», ajoute-t-elle. 
Le public était donc invité à faire le tour, dans deux locaux, des portfolios et à visionner sur écrans les réalisations des finissants, produites pendant les 1 800 heures de formation. 
Chacun ayant leurs forces et leurs intérêts, les projets étaient aussi variés que les élèves. Cela pouvait aller de l’emballage, l’étiquette, au logo, en passant à la retouche photo, l’illustration, la mise en page de magazine, les sites Web ou la conception de publicité. 
«J’ai beaucoup appris, j’aime les contenus «flash», le design et j’aime créer. Je suis un perfectionniste», raconte Sédrick Ouimet, de Mirabel, qui présentait des illustrations particulièrement colorées. Ayant découvert une véritable passion pour les voitures, il poursuivra sa formation avec un autre DEP en carrosserie. Son objectif est de devenir entrepreneur dans le milieu des voitures. «J’aime provoquer, ce qui frappe, mais aussi le design. Je ne me vois pas travailler devant un ordinateur», a-t-il ajouté. Son actuelle formation l’aidera, affirme-t-il, à pouvoir créer le visuel de sa future compagnie, sa publicité et son site Web. 
Pour Sophie Bélisle, qui a adoré sa formation, ce sont les illustrations qui la passionnent particulièrement, celles dans un style qui ressemble aux mangas. Elle confie qu’elle adore créer ces personnages, ce qui l’inciterait à continuer des études en animation 2D et 3D. Une autre élève, Marie-Lou V. Rivière, qui a gagné deux concours pendant sa formation, serait très heureuse de se faire engager par une grande agence de publicité. Adorant le style épuré et zen, elle affirme que ça fait très longtemps qu’elle sait qu’elle veut travailler dans le domaine et que la formation lui a donné la confiance nécessaire. 
Précisons que les élèves sont amenés à travailler en équipe pendant l’année et la soirée Portfolio en est un autre exemple. De plus, ils font face à de réels projets où des clients extérieurs viennent présenter leurs besoins. Sous forme de concours, les élèves peuvent soumissionner leur idée et le gagnant voit son œuvre se réaliser. 
«Les entreprises sont généreuses, plusieurs donnent des prix. Les élèves aiment beaucoup ça. C’est un challenge pour eux et ça met en pratique tout ce qu’ils ont fait pendant la formation», d’expliquer le directeur adjoint, Denis Bouchard. «On est vraiment fier de nos finissants. La qualité de la formation et le dévouement de l’équipe d’enseignants développent le sentiment d’appartenance des élèves qui le sentent et en sont reconnaissants», termine avec enthousiasme Denis Bouchard.

Des finissants heureux d’exposer leurs réalisations

Réunion pour le projet de refuge pour animaux à Saint-Eustache