Sur la table à dessin depuis au moins une dizaine d’années, le dossier de l’implantation d’une gare à Mirabel, dans le secteur Saint-Janvier, a défrayé les manchettes plus d’une fois au cours des dernières années en raison de la polémique entourant le site qui accueillera la future gare.
Or, le dossier traîne en longueur et a même été retiré du Plan triennal des immobilisations de l’AMT, l’automne dernier, a-t-on appris. «Nous étions prêts à procéder, mais le gouvernement du Québec nous a demandé de réévaluer le dossier. Nous avons analysé cinq sites potentiels qui pourraient recevoir la gare, dont deux ont retenu notre attention», a expliqué M. Girard. La rue Victor et la rue Charles.
Or, selon M. Riopel, la construction d’une gare sur la rue Charles est pratiquement devenue impossible en raison de la proximité des maisons récemment construites à cet endroit. «C’est peut-être bien beau sur papier, mais théoriquement, en date du 1er mai 2015, le site n’a plus rien à voir avec l’étude réalisée», a-t-il fait remarquer. Plus encore, estime-t-il, l’aménagement d’une gare à cet endroit coûterait de trois à quatre fois plus cher que sur la rue Victor. Reste donc le site de la rue Victor, situé en zone agricole.
À ce stade-ci, le PDG de l’AMT a toutefois été clair: le dossier de la gare ne fera pas partie des priorités du gouvernement tant qu’un consensus n’aura pas été atteint chez les élus et autres membres de la communauté de Mirabel.
M. Girard a évoqué l’important débat médiatique soulevé par l’éventuelle venue d’une gare à Mirabel, au cours des dernières années, et insiste pour dire que la construction d’une gare devrait être une bonne nouvelle. «On ne souhaite pas en faire un débat tranché. Je crois qu’il y a un effort à faire au niveau de la communauté pour en faire un projet consensuel», a-t-il souligné.
Comité plénier
Lundi prochain, le projet de gare sera discuté lors du comité plénier du conseil municipal de Mirabel. Selon M. Riopel, les élus de Mirabel pourraient prendre position dans ce dossier dès la prochaine séance municipale, prévue le 11 mai.
Mentionnons que trois jours après avoir manifesté son intérêt à reprendre le dialogue avec les gens de l’AMT, M. Riopel était toujours en attente d’un retour de leur part.