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Réforme du système de santé: La CAQ demande deux CISSS pour la région

Le caucus régional des Laurentides de la Coalition Avenir Québec est composé de Mario Laframboise

Réforme du système de santé: La CAQ demande deux CISSS pour la région

Publié le 21/11/2014

La Coalition Avenir Québec (CAQ) a dévoilé les modifications qu’elle réclame au gouvernement libéral en vue de l’adoption du projet de loi no 10 sur la réforme du réseau de santé du Québec.

Les députés des Laurentides de cette formation politique ont tenu à mentionner que même si la CAQ ne s’opposerait pas à ce que le projet de loi passe en deuxième lecture, étant donné qu’elle est en accord sur plusieurs principes du projet de loi, son appui à l’adoption finale n’est pas acquis.

«Pour les Laurentides, contrairement à ce que le gouvernement propose actuellement, nous réclamons deux centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS), un pour les Basses-Laurentides et un autre pour les secteurs de Saint-Jérôme en montant vers le nord. L’Hôpital de Saint-Eustache demeure pour nous une priorité avec la construction d’une nouvelle urgence. Avec un centre de décision plus près de nous, nous pourrions nous assurer que les préoccupations de notre milieu soient bien prises en compte», a déclaré, dans un communiqué de presse, Benoit Charette, député de Deux-Montagnes et président du caucus des Laurentides.

Les députés de la CAQ de la région ont annoncé que leur parti déposerait également des amendements sur cinq aspects du projet de loi no 10:

– Dépolitiser la gouvernance du réseau de la santé en éliminant le pouvoir du ministre de nommer directement les PDG d’établissements;

– Réduire la taille projetée de certains centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS);

– Assurer une représentation locale des usagers;

– Élargir le profil de compétences des membres des conseils d’administration;

– Identifier les articles du projet de loi qui sont transitoires et établir des clauses crépusculaires.

«Pour nous, c’est évident, le ministre de la Santé doit amender son projet de loi, notamment pour éviter les nominations politiques, la centralisation excessive et la “rebureaucratisation” des CISSS», a renchéri Mario Laframboise, député de Blainville.

Par ailleurs, en plus de ces demandes de modifications au texte du projet de loi, le parti a demandé des engagements précis au ministre sur les aspects suivants:

– Assurer une certaine vigilance en mandatant le Vérificateur général et la Protectrice du citoyen pour surveiller l’implantation de la réforme;

– Déposer un plan pour l’intégration des systèmes d’information entre les établissements, pour éviter les dépassements de coûts informatiques très coûteux pour les contribuables;

– Établir des objectifs, des cibles et des indicateurs de performance pour mesurer la réussite ou l’échec de la réforme Barrette;

– Préserver l’autonomie du corps médical à l’intérieur du processus de régionalisation du palier administratif.