Réal Jobin, un bénévole et homme de cœur

On le remarque rapidement. Il s’agit d’un homme de beaucoup de mots, avec une histoire de vie riche qu’il aime bien partager. Lorsque rencontré dans un commerce de la rue Saint-Eustache, Réal Jobin se remémorait des souvenirs liés à son implication bénévole, qui remonte aux années 1960.

Avant son entrée au sein de l’équipe de Sercan, l’ancien enseignant d’éducation physique s’impliquait déjà pour des gens en besoin de sa communauté. C’est en 2012 qu’il a fait la rencontre de Vickie Boisvert, alors qu’il travaillait à un club de golf. Un événement-bénéfice était organisé au profit de la fondation d’ici.

«J’ai débuté à titre d’enseignant dans les années 1960, se souvient M. Jobin. J’ai commencé mon bénévolat, à mes débuts comme enseignant, lors du temps des Fêtes. J’ai ensuite changé de profession, travaillant au Club de golf de Deux-Montagnes. C’est là que mon histoire avec Sercan commence, en 2012. Un tournoi de golf était organisé pour la Maison Sercan, à l’endroit où je travaillais. Nous avons amassé 25 000 $, d’après mes souvenirs!»

M. Jobin est maintenant bien implanté dans la sphère du bénévolat, ayant un réseau généreux de connaissances et de partenaires qu’il peut rencontrer et solliciter. Ce dernier est un homme de projet, sociable et bien entouré. Il adore créer des concepts utiles et originaux pour les gens qui en ont grandement besoin. «Je suis chanceux, car mes projets ont toujours bien réussi!», de lancer, en ce sens, cet homme inspirant.

Les dessous du bénévolat

Il est impliqué dans un total de sept projets pour Sercan. Rien de moins. Comme mentionné, il est coprésident d’honneur de la présente campagne de poinsettias et de cartes de Noël. M. Jobin participe à la fameuse course de bateaux-dragons à l’été. À cela s’ajoutent ses efforts liés, par exemple, au souper spaghetti annuel.

Les convives voient l’homme, présent et souriant, à ces événements-bénéfice. Aux dires de ce «vétéran», les gens ne voient pas tout le travail et le temps investi par ses amis bénévoles. Il considère ceux-ci comme une véritable richesse. Le bénévolat, c’est un don de soi.

«Dans le cas de la vente de poinsettias, nous avons beaucoup d’éléments à considérer, certains imprévus même. Nous devons les livrer à différents endroits, nous avons des points de vente à nous occuper et ainsi de suite. C’est beaucoup de travail, mais c’est un grand plaisir», mentionne Réal Jobin.

Pour l’événement spaghetti annuel, beaucoup de choses sont à prévoir également. «C’est de l’ouvrage, beaucoup de temps investi. Seulement pour la sauce à spaghetti, nous avons à peu près cinquante livres d’oignons à couper», poursuit-il. À cela s’ajoutent bien entendu d’autres tâches, comme le suivi du travail des bénévoles, la sollicitation de partenaires, commanditaires, la vente de billets et ainsi de suite. À la fin de la journée et après tous les efforts mis en œuvre, on ressent une fierté certaine, devant le résultat de la campagne ou du rendez-vous-bénéfice.

Aujourd’hui octogénaire, Réal Jobin ne compte pas prendre sa retraite à titre de bénévole. Il se plaît bien à travailler au sein de Sercan. Ce dernier n’a que de bons mots pour ses collègues et la directrice générale, Vickie Boisvert, qu’il considère comme une femme dévouée et compétente.

À vrai dire, il cherche cependant à ralentir quelque peu, à dénicher des personnes qui pourraient l’aider dans l’organisation et les tâches liées, par exemple, au souper spaghetti.

Ainsi, si des gens désirent faire la connaissance du sympathique Réal Jobin, s’impliquer pour la cause qu’est Sercan, il suffit de visiter le site officiel de l’organisation au [http://maisonsercan.ca/].