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Pont des îles Corbeil, à Saint-Eustache: une possible réparation suscite des questions

Le pont des îles Corbeil, à Saint-Eustache.

Pont des îles Corbeil, à Saint-Eustache: une possible réparation suscite des questions

Publié le 24/02/2012

Plusieurs citoyens qui résident à proximité du pont des îles Corbeil, à Saint-Eustache, ont posé des questions sur l’avancement du dossier au cours de la séance du conseil municipal du mois de février.

La réparation du pont fait maintenant partie des options envisagées par la Ville. «Il faut voir s’il y a moyen de faire quelque chose à moindre coût […] Nous avons peut-être trouvé une solution alternative meilleure, moins coûteuse et moins dérangeante», a expliqué le maire Pierre Charron, rappelant que les travaux doivent se faire dans les mêmes délais que prévu.

Au moment de la tenue du conseil municipal, la Ville n’avait pas encore reçu le rapport écrit portant sur cette solution alternative. «Nous avons eu un rapport verbal, et à la lumière de ce qu’on nous a donné, c’est encourageant», a précisé le maire Charron. Étant donné les contraintes édictées par le ministère de l’Environnement du Québec, les travaux prendraient une année et deux mois de calendrier. Ils s’échelonneraient sur deux étés, l’objectif étant de terminer durant le premier été les travaux pour rendre le nouveau pont fonctionnel.

Un nouveau règlement d’emprunt?

Un autre problème pourrait alors se poser à la Ville de Saint-Eustache. Le règlement d’emprunt de quelque 9 millions de dollars autorisé pour la reconstruction du pont doit faire l’objet d’une nouvelle approbation si l’on considère l’option de réparer le pont. «Est-ce que le Ministère le permettra? Il y a tout lieu de croire que ça ne posera pas de problème», a indiqué Pierre Charron.

Robert Saint-Germain, un résidant qui habite tout près du pont actuel et qui intervient souvent au cours des séances du conseil, est critique face à cette nouvelle solution. Il se demande pourquoi la Ville n’a pas envisagé cette option il y a quatre ou cinq ans: «Ça fait cinq ans que je subis ça, a-t-il déploré. Je n’ai pas pris ma retraite, il y a deux ans, et là, ça va me prendre encore deux ans.»

«Je n’attaquerai pas le dossier de cette façon-là, lui a répondu le maire. Trois firmes nous ont dit “Non, il faut qu’il soit refait”.»