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<strong>Politique familiale: L’heure est au bilan pour les municipalités</strong>

La conseillère municipale Nicole Carignan-Lefebvre et le maire Pierre Charron

Politique familiale: L’heure est au bilan pour les municipalités

Publié le 04/06/2013

Dans le cadre de sa tournée 25e anniversaire, le Carrefour action municipale et famille (CAMF) s’est arrêté à la Maison du citoyen de Saint-Eustache, afin de rencontrer les divers acteurs associés à la politique familiale des différentes municipalités avoisinantes.

L’objectif était d’échanger sur les enjeux d’une politique familiale municipale, d’identifier les défis sur son avenir et de partager les solutions que chacune des municipalités a pu trouver pour répondre aux attentes du milieu.

Pour l’évènement, des représentants de différentes municipalités des Laurentides étaient présents et ont pu s’exprimer, dont ceux de Blainville, Boisbriand, Chute-Saint-Philippe, Lachute, Lorraine, Rosemère, Saint-Eustache, Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Sainte-Sophie et Sainte-Thérèse.

«On est content de pouvoir vous accueillir à la Maison du citoyen, elle compte beaucoup pour nous. On a voulu, avec cette Maison, répondre à un besoin et prendre soin de nos gens et nos familles», a déclaré, à cette occasion, le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron.

«La base de la politique municipale est d’améliorer la qualité de vie des familles», s’est exprimé la présidente du CAMF et mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy. «Aujourd’hui, on souhaite créer une proximité pour se parler et prendre le temps de s’arrêter et de réfléchir où l’on veut aller avec nos politiques. Ce qui nous enrichit le plus, c’est la discussion avec les municipalités, de partager le vécu et de trouver des solutions», a-t-elle ajouté par la suite.

Si beaucoup de municipalités ont déjà une politique familiale, plus ou moins récente, plusieurs en sont à sa modernisation et son amélioration. Certaines cherchent également à obtenir le statut «Municipalité et villes amies des aînés», dont Saint-Eustache et Rosemère.

Les réalités dans ce dossier précis sont parfois très différentes d’une région à l’autre. Cependant, tous se rejoignent dans les défis et obstacles entourant non seulement la formulation d’une politique familiale, mais également sa mise en place.

Un des éléments qui est revenu est le défi de faire connaître les ressources du milieu afin d’en favoriser leur accessibilité. La question du transport en commun a été soulevée, de même que celle du sentiment de sécurité des aînées, par exemple avec la cohabitation intergénérationnelle. Du travail reste à faire pour changer les perceptions et créer des liens entre les générations, a-t-on convenu.

Le constat de la pauvreté a aussi été abordé, une pauvreté bien réelle dans les différents secteurs, bien que les Basses-Laurentides dégagent plutôt une impression de richesse.

Le défi de briser l’isolement a été retenu dans le partage des solutions lors des discussions. Si certaines municipalités proposent des évènements gratuits à leur population pour permettre aux familles d’y participer, d’autres offrent les taxis-bus ou la bibliothèque mobile pour les aînés. La Ville de Lachute a même développé un moyen de transport, le triporteur, où des jeunes pédalent pour des aînées allant faire leurs courses.