Un aperçu de la programmation
Lors de cet événement, les visiteurs pourront découvrir les attraits du parc, mais aussi les entreprises de la région. En effet, de 10 h à 16 h, plusieurs entrepreneurs seront présents sur la plage afin de présenter leurs produits et de répondre aux questions des gens.
Des activités thématiques sont également prévues: Démasquons le raton de 10 h 30 à 11 h 15 à la salle communautaire et Au marais, ouvrez l’oeil de 13 h 30 à 15 h à la tour de la Grande Baie.
Il sera aussi possible de rencontrer Thierry Grandmont, passionné d’oiseaux (10 h à 16 h), et Lise Roy, naturaliste (13 h 30 à 16 h), au Sentier de la Grande Baie, ou encore d’assister à la conférence sur les libellules au Poste d’accueil de la Grande Baie.
Parmi les autres activités à l’horaire, on note l’atelier de confection de capteurs de rêves qui se déroulera de 10 h 30 à 12 h, ainsi que le rallye photo de 13 h à 16 h.
Pour de plus amples informations: 450 479-8365 poste 0.

Cette série de dix rencontres hebdomadaires s’adresse aux adultes de 20 à 70 ans qui souhaitent mieux gérer leur stress et améliorer leur bien-être général. On y fait l’apprentissage de méthodes de relaxation et l’acquisition de connaissances et d’habiletés en communication, en gestion du temps, en affirmation de soi, en résolution de problèmes, en lâcher-prise et en résistance au stress. C’est un moment d’arrêt qui peut vous permettre de faire le point dans votre vie, de réfléchir à vos priorités, de mieux vous connaître et d’amorcer certains changements afin d’atteindre un mieux-être.
Vivre en équilibre malgré le rythme de la vie actuelle n’est pas une chose facile. Mais il est possible d’y arriver. Les ateliers « Mieux vivre avec le stress » sont là pour vous aider à relever ce défi.
Deux groupes débuteront prochainement : un premier le lundi 25 septembre et un deuxième le mercredi 27 septembre, de 13 h 30 à 16 h, au CLSC Jean-Olivier-Chénier. Les frais sont de 20 $ pour le coût du matériel (CD de relaxation ou fichier MP3 et cahier des participants). Le nombre de places étant limité, les gens sont invités à s’inscrire avant le 11 septembre 2017 en téléphonant au 450 491-1233, poste 48370.
&nbsp;
&nbsp;

Des ateliers pour mieux vivre avec le stress

Le Domaine des Collines d’Oka, un projet immobilier entamé en 2006, au bout de la rue Champlain, et qui compte aujourd’hui quelque 150 résidences, fait actuellement l’objet de vives contestations de la part d’Ellen Gabriel, une militante mohawk, et de quelques acolytes, qui souhaitent faire avorter la construction de nouvelles résidences sur la trentaine de terrains toujours vacants. 
Cet été, des travaux de maîtrise de la végétation, effectués par le promoteur sur une distance de 100 mètres par cinq mètres de large, pour permettre l’aménagement d’une ligne électrique sur les quelques terrains vacants, a provoqué la grogne de Mme Gabriel qui a, depuis, multiplié les manifestations dans ce secteur. 
Le 7 août, la mise en place de panneaux de signalisation, au coin de la rue Belleville, près de la rue Champlain, semble être la goutte qui a fait déborder le vase. En compagnie d’une poignée de contestataires, Ellen Gabriel était sur place pour dénoncer ce qu’elle qualifie d’un «affront» de l’administration municipale. 
«Nous sommes concernés par le manque de respect démontré par la Ville d’Oka qui a érigé ces panneaux de signalisation, et ce, même si elle avait été avertie de stopper toutes activités. Il s’agit d’un développement illégal qui se tient sur des terres qui appartiennent à Kanesatake. Nous sommes ici pour réitérer notre opposition au plan d’organisation de la Municipalité d’Oka et la poursuite de la vente de terrains traditionnels, propriétés de Kanesatake» , a soutenu Mme Gabriel qui souhaiterait voir le gouvernement fédéral remettre à Kanesatake ce territoire qui, dit-elle, appartient à la communauté autochtone de Kanesatake depuis 300 ans. 
Ellen Gabriel a ajouté, en outre, que cette situation aurait pu être évitée dès 1990 «si le Canada avait agi honorablement» . Qui plus est, elle a affirmé ne pas souhaiter l’expropriation des 150 propriétaires qui ont déjà érigé leur demeure dans ce secteur, mais, a-t-elle insisté, elle continuera «d’occuper ces terres convoitées pour les protéger de voleurs potentiels» . 

<h3>Le maire se fait rassurant</h3>
Aux dires du maire d’Oka, Pascal Quevillon, le Domaine des Collines d’Oka est un projet résidentiel qui a initialement fait l’objet de discussions entre le promoteur, la Municipalité d’Oka et le Conseil Mohawk de l’époque. 
«J’aimerais rassurer la population en précisant que le conseil municipal ainsi que le promoteur n’ont pas l’intérêt, ni l’intention de développer au-delà du fossé qui délimite naturellement cette forêt revendiquée» , a indiqué M. Quevillon, insistant sur le fait qu’Oka partage avec le promoteur et la communauté autochtone «la volonté de protéger et préserver ces arbres» . 
«En aucun cas, a dit Pascal Quevillon, la Municipalité n’y autoriserait le développement d’un projet résidentiel. Je répète que le développement au bout de la rue Champlain n’a rien de nouveau, il date de plus de 10 ans. En aucun cas, ni la municipalité ni le promoteur n’ont l’intention de développer dans la pinède. Je tiens d’ailleurs à préciser qu’aucun pin n’a été coupé. J’ai l’impression que la population d’Oka est prise en otage dans ce dossier» . 
<h3>Une offre du fédéral? </h3>
Selon une source au fait de la situation, le Conseil Mohawk aurait reçu, le 30 juin, une offre du ministère des Affaires autochtones et du Nord à titre de compensation monétaire à leur revendication. On parlerait d’un montant qui s’élèverait à plusieurs dizaines de millions de dollars. 
Nous avons tenté de joindre le bureau de la ministre Carolyn Bennet pour obtenir une confirmation, mais nos appels et courriels sont demeurés lettre morte. Toutefois, dans une lettre datée du 25 juillet, adressée au maire Quevillon et au Grand Chef Serge Otsi Simon, du Conseil mohawk, Mme Bennet écrit, signe que les relations semblent bonnes entre les parties, «Je tiens à vous féliciter pour les efforts qui ont été investis par tous ceux impliqués dans la résolution, et I’esprit de réconciliation qui guide vos échanges.» 
Ellen Gabriel affirme ne pas avoir eu vent de cette offre du gouvernement fédéral. Toutefois, à ses yeux, aucun montant ne serait assez élevé pour satisfaire ses aspirations.

Plusieurs activités au parc national d’Oka le 9 septembre