LA CONCORDE du 20 septembre 1977 présente, en première page, une photo de Germain Beauchamp portant sur une entente conclue par quatre municipalités avec le Canadien National. En cédant son emprise à Saint-Eustache, Cité des Deux-Montagnes, Sainte-Marthe-sur-le-Lac et Pointe-Calumet, le CN obtient un terrain dans le parc industriel Deux-Montagnes. M. Louis Voisard, à droite, représentant du CN, est accompagné, pour la signature de l’entente chez Me Gaston Binette, notaire, de MM. Yvan Binette, maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Roma Campeau, maire de Pointe-Calumet, Guy Bélisle, maire de Saint-Eustache, Guy Prud’homme, greffier de Saint-Eustache, Eugène McClish, gérant et secrétaire-trésorier de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Jean-Marc Racine, secrétaire-trésorier de Cité des Deux-Montagnes, et Édouard Champagne, secrétaire-trésorier de Pointe-Calumet.

À l’hiver 2009, le CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes a donc mis sur pied un projet intitulé: Réseau local de prévention primaire au sein de la communauté pour les personnes à risque de perte d’autonomie. Un projet unique au Québec qui vise à maintenir la personne âgée dans son milieu de vie le plus longtemps possible. Comment? En mobilisant la communauté, en allant à sa rencontre et en nouant des partenariats avec les personnes côtoyant ces personnes âgées au quotidien. «Nous voulons mobiliser la communauté pour prendre soin de sa population vieillissante. Dans ce programme, les éclaireurs sont nos partenaires de la communauté des entreprises et les veilleurs sont des bénévoles. Un peu comme un grand frère ou une grande soeur», explique Kim Verdant-Dumouchel, chargée de projet. 
Un appel a donc été lancé aux entreprises et organismes de la région du Lac-des-Deux-Montagnes, afin d’aller chercher ces gens qui deviendront les yeux et les oreilles du CSSS. «Concrètement, cela veut dire que la caissière de la banque, ou celle de l’épicerie ou de la pharmacie peut nous aider à déceler les signes reliés à la perte d’autonomie afin que nous puissions intervenir plus rapidement auprès de la personne», poursuit-elle. 
Formation et dépistage 
À ce jour, 93 éclaireurs ont été recrutés par le CSSS. D’ici Noël, le CSSS espère en compter quelque 186 au total. Tous ces gens ont reçu ou recevront une formation sur les indicateurs précoces d’un risque de perte d’autonomie. D’une durée d’une heure, la formation a été conçue par l’Institut universitaire gériatrique de Montréal. Les personnes formées deviennent alors les éclaireurs du projet. Quant à la personne identifiée, elle est ensuite jumelée par le CSSS avec un veilleur, c&#8217;est-à-dire un bénévole spécialement formé pour rendre visite aux aînés et ainsi leur permettre de demeurer à domicile le plus longtemps possible. 
Selon M. Paquette, ce projet permet de mieux encadrer la croissance plutôt marquée du nombre de personnes âgées dans une région où le réseau public fonctionne déjà à plein régime. «Plus tôt on intervient, plus longtemps ces gens vont demeurer chez eux. Je rêve du jour où tout le monde pourra finir ses jours dans sa propre maison», exprime-t-il. D’ici là, REVA offre un réseau local de service et permet à une région tout entière de se mobiliser en faveur de sa population vieillissante. «La communauté est pleine de monde qui a le cœur à la bonne place, de gens qui aident d’autres gens. Le projet REVA, c’est un don de soi à l’état pur. L’invitation vous est lancée», a-t-il conclu. Pour devenir bénévole (veilleur), communiquez avec Kim Verdant-Dumouchel au Réseau d’éclaireurs et de veilleurs pour les aînés (REVA) en composant le 450-491-1233.

Mise sur pied d’un Réseau d’éclaireurs et de veilleurs pour les aînés

Les gens sont invités à venir en grand nombre se procurer, à une fraction du prix, une panoplie d’articles de décoration intérieure et extérieure, neufs ou usagés, sous le thème de la fête de Noël. «On pourra aussi y acheter une tenue du temps des fêtes ou des cadeaux, encore une fois à très bon prix», précise Mignonne Sirois, responsable de l’Ouvroir. 
Pour une bonne cause
Cependant, le plus important de cette vente d’objets du temps des fêtes, est la cause qu’elle défend: effectivement, les profits de ces deux journées seront entièrement remis à l’organisme Le Visage, un centre de dépannage qui vient en aide aux personnes à faible revenu qui habitent sur le territoire de la paroisse Saint-Eustache, en leur fournissant nourriture, meubles, vêtements, articles scolaires, médicaments et autres. 
«L’organisme Le Visage aide plus de 2 000 familles chaque année, sans compter la distribution alimentaire tous les jeudis, où nous recevons plus d’une centaine de familles, explique la responsable des services communautaires de la paroisse, Geneviève Pineault, qui souligne que son organisme fait aussi partie de la table de concertation locale sur la pauvreté, ce qui lui permet de diriger les personnes qui font appel aux services du Visage vers d’autres ressources communautaires du réseau, au besoin.» 
La crise économique
On y revient toujours, mais la crise économique frappe fort, et Mme Pineault estime qu’elle n’épargne pas les populations les plus pauvres, et la période du temps des fêtes, si propice aux festins et aux retrouvailles pour certains, est très certainement synonyme de tristesse pour d’autres. 
«Nous remercions tous les bénévoles ainsi que toutes les personnes qui achètent à l’Ouvroir, car les sommes amassées nous permettent de poursuivre notre mission, qui est d’aider les moins nantis de notre paroisse», précise Mme Pineault. 
Il faut justement saluer haut et fort le travail de ces bénévoles. Lors du point de presse qui avait lieu pour annoncer la vente de Noël, l’Ouvroir avait des airs de véritable ruche! Les boîtes de décoration et les sourires accueillants que j’y ai vus laissent croire que les belles découvertes seront nombreuses, les samedi et dimanche 21 et 22 novembre prochains, à la salle Raymond de l’église Saint-Eustache. L’invitation est lancée!
Notez qu’à cette occasion, l’Ouvroir de Saint-Eustache sera fermé.

Photo rétro: 21 novembre 2009