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<strong>Philippe Couillard mise sur les Basses-Laurentides</strong>

Le candidat à la chefferie du PLQ

Philippe Couillard mise sur les Basses-Laurentides

Publié le 25/01/2013

À moins de deux mois de la nomination du successeur de Jean Charest à la tête du Parti libéral du Québec (PLQ), l’un des trois candidats en lice, Philippe Couillard, les deux autres étant Raymond Bachand et Pierre Moreau, est venu rencontrer les militants des Basses-Laurentides, le 22 janvier; d’abord ceux de Groulx et Blainville en matinée, puis ceux de Deux-Montagnes pour le lunch. Une rencontre avec l’exécutif libéral de Lachute était prévue en soirée.

«Vous savez, ce sont les délégués qui vont voter, qu’il y ait un député libéral en poste ou non dans le comté, le travail demeure le même pour moi», a-t-il souligné lors d’une brève rencontre de presse.

Or, M. Couillard peut d’ores et déjà compter sur l’appui de l’Association libérale de Deux-Montagnes, présidée par Paule Fortier, candidate dans Deux-Montagnes aux élections de 2007. C’est du moins ce qu’a annoncé son attachée de presse, Isabelle Lord. «C’est étonnant et réjouissant de voir combien les militants libéraux sont actifs dans les Basses-Laurentides. Même s’ils ne réussissent pas à briser le mur du son», illustre-t-elle.

Débats et appuis

Après les débats qui se sont déroulés à Montréal, le 13 janvier, et à Québec, la semaine suivante, Philippe Couillard, au moment de sa visite, était en pleine préparation en vue des deux débats prévus ce week-end, soit ce samedi 26 janvier à Montréal, pour un débat en anglais, et le lendemain, à Gatineau, avant d’enclencher le sprint final qui le mènera au dernier débat, le 2 février, à Rimouski. «L’avenir passe par ces débats. Le Québec a de grands rendez-vous en 2014, comme le paiement de la péréquation. Il faut être prêts», a-t-il indiqué.

Avec des propositions de décentralisation et de renouvellement, Couillard compte articuler ses premières actions autour de l’éducation, du décrochage scolaire et du développement économique, entre autres, et c’est avec enthousiasme, dit-il, qu’il entend s’y consacrer, une fois élu chef du PLQ. «Il ne faut pas oublier qu’on risque de se retrouver en élection à court terme. Je veux m’assurer que la structure sera mise en place rapidement», confie-t-il.

Indiquons que le congrès à la chefferie, bien qu’ouvert à tous les membres du PLQ, réserve un droit de vote seulement aux 3 000 délégués élus dans chacune des 125 circonscriptions. L’élection des délégués se fera dans Argenteuil, le 8 février, dans Groulx, le 12 février, dans Deux-Montagnes, le 13 février, dans Mirabel, le 22 février et finalement dans Blainville, le 5 mars.

Le prochain chef du PLQ sera connu le 17 mars prochain, lors de ce congrès.