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«Personne n’a oublié», dit la mairesse Paulus

Située à une élévation de 26,5 mètres au-dessus du niveau de la mer et construite sur toute la longueur de la rive, la digue est érigée selon des principes techniques «ayant fait leurs preuves mondialement». (Photo Claude Desjardins)

«Personne n’a oublié», dit la mairesse Paulus

Publié le 29/04/2020

(CA) - Le 27 avril 2019, vers 19 h, la digue cédait sous la force de Dame nature, à l’extrémité Sud de la 27e Avenue. Un an plus tard, la mairesse de la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Me Sonia Paulus, s’est adressée à ses citoyens.

Comme tous, Me Paulus se souviendra à jamais de ce qu’elle faisait au moment où la digue a cédé. De retour au Pavillon Jeunesse Optimiste après une autre longue journée d’installation de sacs de sables et de panneaux de contreplaqué, en raison de fortes vagues qui réussissaient à surpasser la digue par endroits, elle s’apprêtait à dresser le bilan de sa journée, jusqu’à ce que ne survienne cette rupture de la digue, causant une importante inondation et menaçant les citoyens qui vivaient au sud du chemin d’Oka.

«Une extraordinaire opération s’est rapidement déployée, se soldant par l’évacuation d’environ 6 000 personnes», écrit-elle dans sa missive adressée à ses citoyens, remerciant au passage toutes les personnes qui ont pris part à cette opération.

Une fois le choc initial passé, poursuit-elle, les semaines et les mois qui ont suivi ont été consacrés à accompagner les sinistrés.

«Personne n’a oublié, soutient Me Paulus. J’ai été moi-même une sinistrée et je comprends très bien les enjeux auxquels il faut faire face. C’est pourquoi notre administration continue à multiplier les efforts et les accompagnements des sinistrés, car ils peuvent parfois être confrontés à la complexité de la machine gouvernementale. Heureusement, nous réussissons souvent à dénouer les impasses avec eux».

Consciente qu’un an plus tard, la crainte demeure chez certains citoyens, Me Paulus les dirige vers le CISSS des Laurentides qui, par le biais de ses intervenants psychosociaux, peut venir en aide à ceux et elles qui éprouvent des difficultés à reprendre le dessus.

«C’est tout à fait compréhensible, le souvenir étant encore très récent. N’hésitez pas à faire appel à leurs services, ils sont là pour vous.»

Grâce à l’appui d’Ottawa et de Québec, Sainte-Marthe-sur-le-Lac a pu terminer, avant la crue printanière de 2020, la sécurisation de la digue par des travaux de renforcement, de rehaussement et d’imperméabilisation. Située à une élévation de 26,5 mètres au-dessus du niveau de la mer et construite sur toute la longueur de la rive, elle est érigée selon des principes techniques «ayant fait leurs preuves mondialement». Elle est composée d’un rideau de palplanches enfoncé dans un sol imperméable, d’un enrochement robuste et calibré du côté du lac et d’un chemin libre d’obstacles pour un entretien efficace.