Les policiers de la Régie de police de Lac-des-Deux-Montagnes (RPLDM) peuvent maintenant nous en dire davantage au sujet de l&#8217;intervention qui a eu lieu ce midi à la polyvalente Deux-Montagnes.
Un élève de 3e secondaire, un jeune homme, aurait eu des propos menaçants envers d&#8217;autres étudiants, disant être armé.
Les policiers ont été contactés. À leur arrivée sur les lieux, ils ont intercepté le jeune homme en question et trouvé «une réplique d&#8217;arme » dans son sac à dos. Il s&#8217;agissait en fait d&#8217;une arme à plomb.
Les enquêteurs vont se présenter à son domicile pour rencontrer les parents et s&#8217;assurer qu&#8217;il n&#8217;y ait pas d&#8217;autres armes dans la résidence.
Le dossier sera ensuite soumis à un procureur jeunesse pour déterminer si des accusations seront ou non portées dans ce dossier.

RPLDM:suspect recherché à la suite d’un délit de fuite

Me Sonia Paulus, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, est au nombre des élus qui ne l’ont pas eu facile sur les réseaux sociaux au cours de son mandat. Elle estime d’ailleurs que depuis que Facebook est devenu un important outil de communication pour les municipalités, c’est aussi devenu un forum citoyen où les gens partagent des idées, mais, ajoute-t-elle, «trop souvent, où certains se livrent à un lynchage des élus».
«J’en suis régulièrement l’objet. On me traite de tous les noms, certains mots que je ne peux pas reproduire. Il est normal de différer d’opinion, mais il est inacceptable de lancer des insultes gratuites et blessantes derrière un clavier, et dans certains cas, caché sous un faux nom», raconte Me Paulus, rappelant que ces insultes qu’elle dit recevoir fréquemment ne viennent pas nécessairement des citoyens de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, mais d’un peu partout.
«De gens frustrés par je ne sais trop quoi. Il faut avoir une bonne carapace pour faire de la politique en 2021».
Saint-Eustache
À Saint-Eustache, le maire Pierre Charron affirme n’avoir jamais vécu d’intimidation par le biais des médias sociaux ou d’autres manières. Bien sûr, comme beaucoup d’élus, il fait face à des critiques «pas toujours exprimées diplomatiquement, voire même à des propos agressifs», mais rien qui puisse être considéré comme des menaces ou de l’intimidation.
«Je reconnais cependant que la problématique est malheureusement bien présente, et que le phénomène est grandissant et inquiétant, particulièrement en cette période difficile où de nombreuses personnes sont plus vulnérables, lesquelles trouvent en les médias sociaux un exutoire pour exprimer leurs frustrations».
Il ajoute que les médias sociaux ont libéré une certaine parole qui, autrefois, «serait restée cantonnée à la taverne».
Aucun élu ou personnalité publique n’est désormais à l’abri de subir de l’intimidation des «warriors» du clavier.
«Je conçois que ça puisse décourager certaines personnes de se présenter en politique, quel que soit le palier de gouvernement. Mais il nous faut rester debout et appliquer une tolérance zéro pour ce genre de comportement, de manière à ne pas priver notre société et nos collectivités d’hommes et de femmes qui peuvent contribuer à les faire évoluer positivement», de mentionner le maire Pierre Charron.
Deux-Montagnes
Denis Martin, maire de Deux-Montagnes, considère aussi que les gestes d&#8217;intimidation envers les élus sur les réseaux sociaux sont en hausse et comprend l’UMQ de lancer cette campagne dont l’objectif, dit-il, est de «ramener le débat vers une civilité et un respect mutuel pour le bien de la démocratie».
&nbsp;
«Personnellement, ajoute le maire Martin, il m&#8217;arrive à l&#8217;occasion de recevoir quelques propos intimidants. Une minorité va utiliser ce genre de tactique pour faire changer une orientation municipale. Certains l&#8217;utilisent par frustration envers l&#8217;ensemble de la classe politique et d&#8217;autres l&#8217;utilisent pour mousser leurs propres ambitions politiques.»
C&#8217;est pour cette raison, selon Denis Martin, qu&#8217;il devient de plus en plus difficile d&#8217;intéresser des gens qualifiés à se lancer.
«Pour ma part, le débat des idées aura toujours une place importante et la campagne de l&#8217;UMQ va en promouvoir la civilité pour le bien de tous».
À Oka, le maire Pascal Quevillon a récemment été victime de vandalisme. Son véhicule et sa résidence ont été saccagés. Il en aurait long à dire sur la question.
«Beaucoup de citoyens me disent qu&#8217;ils ne feraient jamais mon travail», a-t-il lancé.
En prévision du scrutin municipal de novembre prochain, la campagne de l’UMQ a pour objectif de donner le goût aux gens de se présenter en politique et de s’investir dans la sphère publique.

Intimidation sur les réseaux sociaux: Les élus saluent la campagne de l’UMQ

MISE À JOUR:
Les policiers de la Régie de police de Lac-des-Deux-Montagnes (RPLDM) peuvent maintenant nous en dire davantage au sujet de l&#8217;intervention qui a eu lieu ce midi à la polyvalente Deux-Montagnes.
Un élève de 3e secondaire, un jeune homme, aurait eu des propos menaçants envers d&#8217;autres étudiants, disant être armé.
Les policiers ont été contactés. À leur arrivée sur les lieux, ils ont intercepté le jeune homme en question et trouvé «une réplique d&#8217;arme » dans son sac à dos. Il s&#8217;agissait en fait d&#8217;une arme à plomb
Les enquêteurs vont se présenter à son domicile pour rencontrer les parents et s&#8217;assurer qu&#8217;il n&#8217;y ait pas d&#8217;autres armes dans la résidence.
Le dossier sera ensuite soumis à un procureur jeunesse pour déterminer si des accusations seront ou non portées dans ce dossier.
Texte initial:
Un élève de la Polyvalente Deux-Montagne (RPLDM) qui aurait «tenu des propos inquiétants pour la sécurité des autres élèves», nous informe le Régie de police de Lac-des-Deux-Montagnes, est présentement rencontré par les policiers.
Les événements se sont produits jeudi, un peu avant l&#8217;heure du midi. Les élèves ont alors été confiné dans leurs classes pendant que les policiers interceptaient le jeune homme. Ce dernier a été transporté au poste de police pour être questionné.
La RPLDM a tenu à se faire rassurante auprès des parents: «certaines vérifications demeurent à effectuer, mais la situation est contrôlée et le confinement devrait être levé rapidement».
Nous vous tiendrons informés dès que nous avons plus de détails, mais selon des parents qui ont communiqué avec le journal, l&#8217;élève aurait été armé, une information que les policiers n&#8217;ont toutefois pas confirmée.

Décès d’une jeune fille de 16 ans à la polyvalente Deux-Montagnes

PDM: l’élève était armé d’une réplique d’arme