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Pauline Marois: «Notre pays, c’est celui du Québec»

(Photo Pierre Latour) – La chef du Parti québécois, Pauline Marois, a participé au cocktail de financement régional de sa formation politique, le 15 juin, à Boisbriand. Elle pose en compagnie des députés de la région des Basses-Laurentides: René Gauvreau, Groulx, Benoît Charette, Deux-Montagnes, Daniel Ratthé, Blainville, et Luc Desnoyers, député bloquiste de Rivière-des-Mille-Îles.

Pauline Marois: «Notre pays, c’est celui du Québec»

Publié le 26/06/2009

Les sympathisants du Parti québécois de la région des Basses-Laurentides se sont donné rendez-vous, le 15 juin dernier, au restaurent-bar l’Aqua de Boisbriand, dans le cadre d’un cocktail de financement. En plus de la présence des députés des comtés de Groulx, Blainville et Deux-Montagnes, la chef de la formation politique, Pauline Marois, a participé à la rencontre, pour le plaisir des participants.

À titre de conférencière, la présidente du Parti québécois a profité de l’occasion pour remercier l’ensemble des participants pour leur contribution et leur engagement envers le projet souverainiste. «Je suis contente de vous rencontrer. Je peux vous dire qu’elle est belle la grande famille du Parti québécois», de mentionner Mme Marois, recevant l’appui de toute la salle.

Entourée des députés des Basses-Laurentides, Daniel Ratthé, René Gauvreau et Benoît Charette, la chef péquiste a rappelé la victoire significative de son parti dans la région des Laurentides. En effet, on se rappellera les résultats de l’élection générale de 2006, alors que les candidats du Parti québécois avaient mordu la poussière devant l’Action démocratique du Québec, autant de bastions repris à l’élection suivante.
«Avec le plan que j’ai présenté, en fin de semaine, à l’ensemble des députés et des représentants du parti, nous serons en mesure de reprendre notre place. Dans les Laurentides, nous avons déjà repris l’ensemble des comtés ou presque. Il nous reste seulement à reprendre le comté d’Argenteuil», espère Mme Marois.

Selon Mme Marois, les résultats électoraux de la dernière élection générale démontrent la vitalité de son parti. «Avec des gens comme Benoît Charette, député de Deux-Montagnes, et d’autres du même âge, plus personne ne peut dire que le Parti québécois est le parti d’une seule génération», d’affirmer Mme Marois.

S’adressant à un auditoire convaincu, la présidente du Parti a parlé des principaux dossiers à l’Assemblée nationale lors de la dernière saison parlementaire. «Le Québec a maintenant la plus forte opposition depuis la Révolution tranquille et le gouvernement le plus faible depuis longtemps. À mon arrivée à la barre du Parti québécois, j’ai remis du monde au travail», de mentionner Mme Marois.

Parmi les principaux chantiers lancés par la chef péquiste, notons la revendication de points d’impôt avec le gouvernement fédéral, la rédaction d’une constitution québécoise, la réouverture de la loi 101. «Nous devons également étudier les techniques pour l’indépendance énergétique», de préciser la chef péquiste.
«Si on sait où l’on veut aller, je pense qu’on va y arriver. Il ne faut pas oublier que notre pays, c’est celui du Québec», de conclure la chef péquiste.