C’est pourquoi l’équipe d’Option Saint-Eustache s’est engagée, dans un prochain mandat, «à maintenir une taxation équitable et respectueuse de la capacité de payer des contribuables, à maintenir un haut niveau de qualité de services, à appliquer un contrôle serré de la dette et à investir les sommes rapportées par la revente des terrains de l’Innoparc Albatros, là où elles rapporteront le plus à la collectivité» .
Accompagné des conseillères municipales des districts Plateau-des-Chênes et des Érables, Nicole Carignan-Lefebvre et Janique-A. Danis, de même que du candidat d’Option Saint-Eustache dans le district des Jardins, Yves Roy, M. Charron a rappelé que son administration, comme d’autres villes, a eu à conjuguer avec des coupures gouvernementales récurrentes de 300 M$, a réussi à retrancher des dépenses internes de la Ville de l’ordre de 1 M$, sans miner pour autant la qualité des services offerts et alourdir le compte de taxes des contribuables.
Investissements dans les infrastructures
Sur les plans des infrastructures municipales, le chef d’Option Saint-Eustache aime à rappeler que c’est près de 290 M$ qui ont été investis à ce chapitre depuis l’an 2000, année où la formation politique a été élue avec à sa tête Claude Carignan, dont quelque 78 M$ dans le seul programme de pavage.
«Et depuis que j’occupe le poste de maire [NDLR: il a été désigné maire de Saint-Eustache en septembre 2009, et élu une première fois à ce titre en novembre 2009], ces investissements dans le pavage représentent 31 % de tous des investissements que fait la Ville dans les infrastructures» , a tenu à bien préciser M. Charron, ajoutant du même souffle qu’il est faux de dire que lui et son équipe n’ont pas pas de plan ou de vision à ce chapitre.
Une dette «bien contrôlée»
Enfin, en ce qui a trait à la dette de la Ville, M. Charron et les membres de son équipe soutiennent que celle-ci est «bien contrôlée» et qu’elle «ne représente que 14 % des dépenses budgétaires annuelles, contrairement à 1999, où la portion affectée au règlement de la dette s’élevait à 23 % de l’enveloppe budgétaire.»
Et ce montant de la dette, les quatre candidats ont tenu à bien préciser que les seules données auxquelles il faut se fier, sont celles du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) qui la chiffre, au 31 décembre 2016, à 112 M$, incluant la dette des organismes contrôlés, mais à 89 M$ en l’excluant. De ce dernier montant, 65 M$ sont dévolus à l’ensemble des contribuables; la balance étant assumée par ces derniers, mais selon le secteur où ils habitent.