Avant le début de l’opération exécutée par près de 300 membres des forces de l’ordre, on prévoyait procéder à une quarantaine d’arrestations. Vers la fin de l’après-midi, on avait mis la main au collet d’une trentaine de personnes, incluant une employée civile du poste de police de Saint-Jérôme. On en recherchait toujours six.
Des 29 résidences visées, neuf considérées plus à risques ont été visitées par des groupes tactiques d’intervention de la Sûreté du Québec (SQ), de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). C’est sous le coup des 6 heures du matin que les policiers ont simultanément rappliqué.
Selon certains éléments de l’enquête portant le nom de projet Escarpin, cette organisation criminelle entretenait des liens avec les motards criminalisés.
Le groupe criminel visé profitait d’informations privilégiées de la police par l’entremise de l’employée civile mise sous arrestation. Ses fonctions lui permettaient d’avoir accès aux banques de données de la police. L’employée a été suspendue et tous les accès aux locaux lui ont été bloqués.