Les membres du conseil municipal d’Oka sollicitent la participation de sa population en vue de l’élaboration d’une politique Municipalité amie des aînés.
Dans une lettre qu’il a récemment acheminée à sa population, le maire Pascal Quevillon écrit rechercher «des citoyens engagés» . Il ajoute que le mandat qui sera confié à ceux et celles qui auront été sélectionnés sera d’informer leurs concitoyens de l’avancement du dossier, à la suite de leur participation aux différentes rencontres.
«En partageant leur vécu, leurs expériences ainsi que leurs points de vue quant à la place des aînés et leur intégration dans la vie municipale, cette participation viendra enrichir la réflexion au sein du comité» , dit le maire Quevillon.
Les citoyens intéressés à joindre ce comité doivent être âgés de 65 ans et plus et/ou représenter une organisation dont les activités et services sont en lien avec cette question.
Pour soumettre sa candidature, il faut envoyer une lettre de motivation par courriel à <a title="Écrire à info@municipalite.oka.qc" href="mailto:info@municipalite.oka.qc">info@municipalite.oka.qc</a>, avant le 30 mars, à 12 h 30.

Oka souhaite devenir une Municipalité amie des aînés

Celle-ci dit, en fait, espérer que le gouvernement du premier ministre Philippe Couillard aura pris bonne note des enjeux qui ont fait les manchettes dans l’actualité régionale au cours des dernières semaines. Et celle-ci en a trois très précisément à l’esprit.
Internet haute vitesse
D’abord l’accès à l’Internet haute vitesse. Dans ce dossier, Mme D’Amours estime qu’il y a un travail de sensibilisation à faire puisque les gouvernements et certains citoyens pensent à tort que tous les secteurs sont desservis. Pourtant, dit-elle, plusieurs endroits au sein même de la Communauté métropolitaine de Montréal en sont dépourvus.
«Le prochain budget se doit de contenir une enveloppe suffisante avec des critères d’admissibilités simples pour donner rapidement aux citoyens l’accès à Internet haute vitesse», d’exiger, par voie de communiqué de presse, la députée de la Coalition Avenir Québec (CAQ).
Congestion routière
Sur le dossier de la congestion routière, Mme D’Amours est d’avis que celui-ci n’a guère progressé depuis le 7 avril 2014, alors que quatre ministres de Transports se sont relayés à ce poste.
«Pendant ce temps, la circonscription de Mirabel a connu la deuxième plus forte croissance démographique du Québec ce qui aggrave la situation. Plusieurs secteurs du réseau secondaire sont gravement affectés, comme les secteurs du Domaine-Vert, de Saint-Augustin, Saint-Canut et Saint-Janvier. De plus, la pression sur les autoroutes 13 et 15 s’accentue sans qu’aucun projet vienne donner espoir que la situation s’atténue», de déplorer Sylvie D’Amours, qui dit croire que le nouveau ministre des Transports est «plus sensible» à cet enjeu et qui dit espérer «qu’il a su convaincre son collègue des Finances d’injecter d’importantes sommes dans son prochain budget pour ce dossier.»
Valorisation agroalimentaire
Enfin, en ce qui a trait à la valorisation agricole, la députée de Mirabel estime que le gouvernement doit affirmer son leadership dans ce dossier par une approche structurante. «Soyons proactifs et accompagnons davantage nos agriculteurs, ça ne peut qu’être bénéfique pour la vitalité de nos régions. Mes attentes sont probablement trop élevées pour le prochain budget, mais je ne demande qu’à être surprise!», d’indiquer celle-ci.
Presque quatre années jour pour jour après son élection, Sylvie D’Amours croit qu’il est grand temps que le gouvernement investisse pour la circonscription de Mirabel et sa région.
«Je l’ai dit et je le répète, les investissements pour nos services doivent s’arrimer à la population qui réside ici, surtout lorsque la démographie augmente de manière si forte. Dans une large mesure, tous les citoyens de Mirabel sont affectés par l’un ou l’autre des déséquilibres budgétaires pour la région», de conclure la députée de Mirabel.
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Budget provincial à venir, la députée Sylvie D’Amours fait état de ses attentes

Dans le but d’échanger à propos des enjeux concernant les familles, le Carrefour action municipale et famille (CAMF) et sa directrice générale Isabelle Lizée se sont arrêtés, au mois de février dernier, à Pointe-Calumet, où maires et élus municipaux responsables des questions familiales et aînées de la région des Laurentides étaient rassemblés pour l’occasion. Des représentants d’organismes concernés étaient aussi présents.
Cette rencontre, laquelle s’inscrivait dans le cadre d’une tournée qui s’arrêtera dans 17 villes de toutes les régions du Québec, a aussi permis à tous, dont plusieurs nouveaux élus, de prendre justement connaissance de l’évolution des politiques familiales municipales (PFM) et du programme Municipalité amie des aînés (MADA), mais aussi de la mission même du CAMF, un organisme sans but lucratif qui œuvre depuis 30 ans en ce sens.
<h3>Des statistiques</h3>
De nos jours, près de 900 municipalités ont élaboré une PFM ou ont un statut MADA. Cela signifie que plus de 80 % des familles du Québec vivent sur un territoire où l’on retrouve une PFM et que plus de 90 % des aînés du Québec vivent sur un territoire désigné MADA.
Dans la région des Laurentides, plus précisément, 54 municipalités sont dotées d’une PFM et 37 ont un statut de MADA. De ce nombre, 11 municipalités sont à la fois PFM et MADA.
<h3>Penser et agir familles-aînés</h3>
La directrice générale du CAMF a profité de cette rencontre pour, bien sûr, plaider en faveur de la mise en place de multiples mesures municipales qui permettront d’augmenter la qualité de vie des familles.
«Il est important, pour les municipalités, de développer le réflexe «penser et agir familles-aînés» , de développer de l’automatisme, d’intégrer d’une culture «famille» dans l’organisation municipale et dans la communauté» , a fait valoir Mme Lizée dans sa présentation.
Son message a notamment trouvé écho auprès de la nouvelle mairesse de Pointe-Calumet, Sonia Fontaine, élue au mois de novembre dernier. La Municipalité de Pointe-Calumet est, précisons-le, membre du CAMF depuis 1996, et a adopté sa première politique familiale municipale en 2004.
«Les familles ainsi que les aînés forment l’assise de plusieurs de nos orientations. À cet égard, dès le début de notre mandat, nous nous sommes assurés de mettre en marche des initiatives afin de rendre la vie familiale meilleure au sein de notre municipalité. Et soyez assurés que nous continuerons à œuvrer en ce sens, tout au long de notre mandat. Cette rencontre paraît donc, pour l’ensemble des élus et moi-même, comme un jalon important afin d’accompagner l’ensemble des municipalités vers un modèle inclusif et respectueux des besoins de nos citoyens» , a pris soin de mentionner celle-ci.
Pour en savoir davantage sur le CMAF, il suffit de consulter le [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://carrefourmunicipal.qc.ca" target="_blank" rel="noopener">http://carrefourmunicipal.qc.ca</a>].