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Motion sur la nation québécoise rejetée: les bloquistes ne baissent pas les bras

Les députés du Bloc québécois dans les Basses-Laurentides: Simon Marcil (Mirabel),
Louise Chabot (Thérèse-De Blainville) et Luc Desilets (Rivière-des-Mille-Îles).

Motion sur la nation québécoise rejetée: les bloquistes ne baissent pas les bras

Publié le 28/05/2021

Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois, Louise Chabot, députée de Thérèse-De Blainville, Luc Desilets, député de Rivière-des-Mille-Îles, et Simon Marcil, député de Mirabel, forceront la tenue d’un vote par appel nominal sur la motion saluant la volonté de Québec d’inscrire dans la Constitution canadienne que les Québécoises et les Québécois forment une nation dont le français est la seule langue officielle et commune. Cette motion n’a pas reçu, plus tôt cette semaine, consentement unanime nécessaire pour son adoption.

«Nous constatons que la démarche d’affirmation de la nation québécoise n’a pas l’appui unanime de la Chambre des communes. Le Bloc confirme donc que nous allons tenir un vote par appel nominal lors de notre prochaine journée d’opposition afin qu’il soit clairement inscrit qui, parmi les députés, prend acte ou refuse de constater que le Québec forme une nation dont la seule langue commune et officielle est le français», de déclarer, par voie la voie d’un communiqué de presse conjoint, M. Blanchet.

La motion du Bloc Québécois se lit ainsi:

«Que cette Chambre convienne que l’article 45 de la Loi constitutionnelle de 1982 confère au Québec et aux provinces la compétence exclusive de modifier leur constitution respective, et prenne acte de la volonté du Québec d’inscrire dans la Constitution que les Québécoises et les Québécois forment une nation;

Que le français est la seule langue officielle du Québec, et qu’il est aussi la langue commune de la nation québécoise».

Les députés bloquistes d’ici commentent

«La nation québécoise n’a évidemment pas besoin de l’autorisation des partis fédéraux pour exister, promouvoir le français et l’inscrire dans la Constitution, mais elle a le droit de savoir qui s’y oppose et pour quelles raisons», d’affirmer Louise Chabot.

«Cette motion est le reflet d’un très vaste consensus au Québec. C’est sans nul doute pourquoi nous constatons l’appui des libéraux en tant que parti gouvernemental, alors qu’aucune opposition à cette motion n’a été signifiée dans leurs rangs. Idem du côté des conservateurs et du NPD. Reste à voir si ce consensus va tenir lors de l’appel nominal», de préciser Luc Desilets.

«Nous observons donc un large consensus des partis fédéraux au sujet de la démarche d’affirmation de la nation québécoise. Je m’attends donc à un appui fort de chacun lors du vote dans le cadre de notre éventuelle journée d’opposition», de conclure, de son côté, Simon Marcil.