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Luc Desnoyers fier de son bilan.

Photo Yves Déry –

Luc Desnoyers fier de son bilan.

Publié le 08/04/2011

C’est à partir de son local électoral, situé au 204, rue Lapointe, à Saint-Eustache, que le candidat bloquiste dans la circonscription Rivière-des-Mille-Îles, Luc Desnoyers, a choisi de dresser le bilan de son premier mandat à titre de député, tentant du même coup de faire taire ses détracteurs.

«Dire que mon lieu de résidence n’est pas situé dans la circonscription relève du manque d’argument de mes adversaires politiques. En 2 ½ ans, j’en ai fait plus que les libéraux et conservateurs ont pu faire au cours des dernières années», a-t-il lancé aux dizaines de militants venus le saluer. «C’est ici, dans ce local, que je vous invite à venir parler politique et parler de l’avenir du Québec. Nous voulons bâtir un pays qui nous ressemblera et qui nous rassemblera. L’élection qui vient, en est une historique, puisque son résultat sera important pour les prochaines élections provinciales», a-t-il déclaré.

Au chapitre des réalisations qui ont eu cours dans le comté depuis son arrivée, M. Desnoyers rappelle, entre autres, la reconstruction des ponts des îles Corbeil, à Saint-Eustache et la transformation d’un terrain de soccer, à Boisbriand.

«Je n’habite peut-être pas ici, mais avant d’être député, j’ai tout de même fait 27 ans de syndicalisme dans la région. On a qu’à se rappeler les luttes syndicales de la Kenworth, de GM, de NovaBus, ici même à Saint-Eustache. Aujourd’hui, je pourrais même ajouter Aveos Air Canada, une lutte que je poursuivrai à titre de député», a-t-il énuméré.

Le rejet du fédéralisme

À ceux qui s’interrogent encore sur la pertinence du Bloc à Ottawa, M. Desnoyers leur répond qu’aucun autre parti ne peut représenter les Québécois aussi bien que le Bloc. «Depuis l’accord du lac Meech, les Québécois ont rejeté le fédéralisme. C’est pour ça que le Bloc existe», a-t-il souligné. «Depuis 20 ans déjà, les Québécois choisissent le Bloc sans interruption parce qu’ils se reconnaissent en lui. C’est également un solide rempart contre la droite idéologique. J’ai contribué à créer et à maintenir beaucoup plus d’emplois que tous mes adversaires réunis au cours de ma carrière. Quel est leur bilan, sinon que de rentrer dans les rangs et suivre une ligne de parti qui ne correspond pas aux aspirations du Québec?», a-t-il soulevé.

Enfin, M. Desnoyers a déclaré que sa campagne s’articulera autour de cinq priorités, à savoir l’emploi, les aînés, les jeunes, les familles et la culture. «Pour l’emploi, je poursuivrai sans relâche mon combat pour bonifier l’assurance-emploi. Pour les aînés, il faut leur montrer plus de respect en bonifiant le Supplément de revenu garanti, le Régime de pension du Canada et le Programme d’aide aux travailleurs âgés. Pour les jeunes, il faut qu’Ottawa augmente ses transferts en éducation. Pour les familles, les transferts fédéraux doivent être absolument bonifiés pour appuyer les efforts de Québec dans sa politique familiale. Enfin, je souhaite que nos artistes et créateurs profitent d’un meilleur soutien, eux qui vivent trop souvent dans des conditions précaires», a-t-il conclu.