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L’ex-conseiller municipal Denis Paré se joint à Citoyens au pouvoir

Photo Benoît Bilodeau – Carl Brochu, candidat, et Stéphane Blais, chef du parti Citoyens au pouvoir et candidat, heureux de pouvoir compter sur Denis Paré comme candidat dans la circonscription électorale de Deux-Montagnes.

L’ex-conseiller municipal Denis Paré se joint à Citoyens au pouvoir

Publié le 18/07/2018

Un habitué de la scène municipale à Saint-Eustache, Denis Paré a décidé de porter candidat dans la circonscription électorale de Deux-Montagnes pour la nouvelle formation politique Citoyens au pouvoir. Il fera notamment face à son ex-collègue à la table du conseil municipal eustachois, Daniel Goyer, candidat lui pour le Parti québécois (PQ).

Celui qui fêtera son 67e anniversaire de naissance le 3 août prochain a été conseiller municipal du quartier du Vieux-Saint-Eustache (connu un certain moment comme étant le quartier Plateau-des-Chênes avant le redécoupage de la carte électorale), le temps de deux mandats, de 1996 à 2000, puis de 2009 à 2013.

Il a aussi été candidat indépendant à la mairie de Saint-Eustache à l’élection de 2013, mais défait, et a tenté de se réélire en 2017 comme conseiller municipal dans le quartier du Vieux-Saint-Eustache où il réside avec la formation Accès Saint-Eustache, mais sans succès.

Un programme innovateur

«La plateforme de Citoyens au pouvoir m’a vraiment interpellé lorsque j’en ai pris connaissance. On y parle de démocratie directe, ce que j’ai essayé ici même en 2000 avec mon slogan «Les citoyens, mon équipe» . Il y a aussi le pouvoir de destitution des élus, un autre point qui est aussi très important pour moi. Bref, je n’ai jamais vu un tel programme aussi innovateur» , a commenté l’ex-conseiller municipal, alors qu’il confirmait, ces derniers jours, à sa résidence même, sa candidature avec Citoyens au pouvoir.

Ce dernier n’était pas seul, puisqu’il était accompagné du chef de Citoyens au pouvoir, Stéphane Blais, qui sera candidat dans la circonscription Chutes de la Chaudière, et de Carl Brochu, un autre candidat de la nouvelle formation politique.

Des candidats partout au Québec

«Nous sommes un parti anticarriériste et nous nous inspirons de modèles déjà existants, comme celui de la démocratie directe en Suisse, un pays dont la population avoisine celle du Québec et où un nombre de 100 000 signataires est requis pour demander un référendum sur des questions précises. Il y a aussi le modèle suédois pour ce qui concerne la transparence totale. C’est le citoyen qui est propriétaire de la société: il a droit de savoir» , a expliqué le chef de Citoyens au pouvoir.

Celui-ci souhaite être en mesure d’annoncer 125 candidatures d’ici le 24 août prochain et en comptait déjà une cinquantaine lorsqu’il a confirmé la candidature de Denis Paré. D’ailleurs, M. Blais compte faire de M. Paré le porte-parole de Citoyens au pouvoir en matière d’affaires municipales.

Celui-ci estime que sa formation peut facilement envisager, en misant sur l’appui de ceux qui ne vont pas voter habituellement et sur la grogne ressentie au niveau de la population, recueillir entre 6,5 % et 7 % des votes dans l’ensemble du Québec, comme l’avait fait la défunte Action démocratique du Québec (ADQ) à ses débuts.

«On sent qu’on a notre place, et oui, on aura un ou deux candidats qui seront près de la première position. Nous voulons faire une révolution tranquille 2.0. On pense à moyen et long terme» , de conclure M. Blais, soulignant au passage la volonté de son parti de nationaliser Bombardier s’il est élu.