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Leur maison remplie de vices cachés: de l’aide demandée

La famille, devant l’un des murs qui servira à la reconstruction.

Leur maison remplie de vices cachés: de l’aide demandée

Publié le 29/10/2020

En février dernier, Nancy Arteau, commerçante bien connue à Saint-Eustache, notamment pour ses nombreuses années d’implication à la Chambre de commerce et d’industrie MRC de Deux-Montagnes (CCI2M) , a acquis une résidence à Mascouche. Depuis, les problèmes s’accumulent. Tellement, qu’elle doit maintenant faire appel à la population pour reconstruire avant l’hiver.

C’est en mai que Mme Arteau et son conjoint ont pris possession de leur nouvelle maison. En voulant faire des rénovations au sous-sol pour y aménager les chambres de leurs enfants, ils se sont vite rendus compte que la maison qu’il venait à peine de se procurer était dans un piètre état.

«En enlevant le plafond suspendu, raconte Mme Arteau, mon conjoint a tout de suite constaté l’ampleur des dégâts. Nous avons fait venir des experts pour nous faire confirmer par un microbiologiste que la maison était inhabitable en raison de la présence de champignons toxiques. Au même moment, nous avons aussi réalisé que la structure avait été endommagée par des fournis charpentières».

Le couple avait pourtant fait inspecter la maison. Il avait aussi souscrit à une garantie légale, mais les vendeurs, des personnes âgées, ne sont pas solvables et n’ont pu leur offrir que 15 000 $.

«Nous avons reçu des soumissions pour la réparation de la maison. Il en aurait coûté 220 000 $ pour la remettre à niveau! Quand nous avons dit cela aux vendeurs, ils capotaient, surtout que nous avons payé la maison 270 000 $. C’était donc moins coûteux de mettre à terre et de rebâtir», d’ajouter Mme Arteau qui n’a donc eu autre choix que de choisir cette option.

Participation citoyenne

Ne disposant pas d’une telle somme, la famille s’est tournée vers la plateforme GoFundMe, par le biais de laquelle elle espère amasser la somme nécessaire à la reconstruction, soit quelque 150 000 $.

«N’eut été des gens qui nous ont offert des dons et apporté leur aide, nous aurions tout perdu!», mentionne la jeune mère de famille qui dort depuis dans une roulotte stationnée sur son terrain. Évidemment, elle souhaite vivement pouvoir intégrer la nouvelle résidence avant l’hiver.

«Nous vivons dans notre roulotte depuis le 3 juin. Pour l’instant, nous sommes corrects, mais je ne sais pas ce qui se passera lorsqu’il fera moins 10 ou moins 20 degrés!».

Plans et devis en mains, le couple fait ce qu’il peut pour avancer dans cette reconstruction, mais a maintenant besoin d’aide.

«Jamais dans ma vie j’aurais cru démolir une maison avec une masse et une scie à chaîne! Depuis le début de ce cauchemar, nous travaillons tant physiquement que psychologiquement. Ça demande beaucoup de temps et d’énergie!», a conclu Mme Arteau.

Pour aider la famille, il suffit de visiter le site [gofundme.com] et de taper «Nancy Arteau» dans le moteur de recherche.