«À ce jour, près de 40 lettres en provenance de municipalités et d’institutions de la région ont été transmises au ROCL. Chacune affirme qu’il est nécessaire de soutenir financièrement les organismes communautaires.»
Du même souffle, la présidente a rappelé cette motion adoptée à l’unanimité, en mai dernier, tous partis confondus, à l’Assemblée nationale, en faveur du rehaussement du financement des organismes en santé et services sociaux. Or, malgré les engagements du gouvernement, les organismes demeurent inquiets. «En effet, dans le contexte de cette campagne électorale, nous voulons nous assurer que les engagements pris se concrétiseront, peu importe le parti qui sera au pouvoir», a insisté Mme McFall. Qui plus est, la région des Laurentides souhaite également un nivellement de son financement, alors qu’elle apparaît au 16e rang des 17 régions du Québec en matière de financement. «Nous sommes en situation intenable de sous-financement.»
Actions soutenues
Depuis octobre 2012, plusieurs actions ont été menées de front par les organismes afin de sensibiliser le gouvernement à leur cause et tenter d’améliorer leur situation. «Des pétitions ont été déposées à l’Assemblée nationale avec un total de 73 000 noms, dont environ 3 500 proviennent des Laurentides, nous avons rencontré les députés, nous avons même rassemblé plus de 4 000 personnes de toutes les régions du Québec sur la colline Parlementaire le 24 octobre dernier», souligne pour sa part Sophie Gilbert, agente de liaison et de développement pour le ROCL.
Deux revendications majeures s’inscrivent dans le discours des organismes communautaires: on souhaite une enveloppe annuelle de 225 millions de dollars afin de soutenir leur mission, et la mise sur pied d’un programme dédié.
Quelque 3 000 organismes communautaires en santé et services sociaux œuvrent sur le territoire du Québec. Le ROCL en regroupe pour sa part 140 qui, chaque année, interviennent directement à 200 000 reprises auprès de la population laurentienne. Certains organismes travaillent pour venir en aide aux familles, aux femmes, aux personnes démunies, aux personnes handicapées, aux jeunes, aux personnes âgées, d’autres en défense de droits, en alphabétisation, en consommation, en crédit communautaire et en solidarité internationale.

Les organismes communautaires demeurent inquiets

C’est, en effet, un quatrième mandat que tentera d’obtenir de l’électorat Mme Beaudoin lors des élections provinciales de ce lundi 7 avril prochain, elle qui a été élue députée péquiste en 2003, 2008 et 2012. «J’aime mon travail. Je suis toujours enthousiaste à l’idée de servir les gens. Si la population le veut bien, j’ai beaucoup à faire encore», a assuré Mme Beaudoin, en entrevue avec nos journaux.
À son avis, la campagne actuellement en cours va très bien. «Pour moi, il n’y a pas vraiment de différence, car je parcours ma circonscription et je rencontre les organismes et groupes régulièrement, et pas seulement lorsqu’une élection est déclenchée», d’indiquer l’avocate de formation.
La députée sortante estime que le Parti québécois (PQ) compte sur un bilan fort satisfaisant en seulement 18 mois de pouvoir, qu’il s’agisse tout d’abord de la dizaine de lois adoptées pour lutter contre la corruption et la collusion. «Nous avons agi, pas les libéraux qui ont voté 11 fois contre la tenue d’une commission d’enquête. Et il faut le dire, 18 candidats qui ont été ministres sous Jean Charest font partie de l’équipe de Philippe Couillard», d’insister Mme Beaudoin.
Aussi, la candidate péquiste aime rappeler les annonces gouvernementales faites au cours des derniers mois dans la région, entre autres, en formation chez Bombardier Aéronautique et en santé à l’Hôpital de Saint-Eustache. Mme Beaudoin ajoute aussi à ce bilan l’ajout de 700 places dans les centres de la petite enfance (CPE) de sa circonscription, la construction de nouvelles écoles primaires à Saint-Joseph-du-Lac et dans le secteur de Saint-Augustin, l’agrandissement de deux écoles primaires existantes et le rehaussement de l’offre de services au CLSC ambulatoire de Saint-Augustin qu’elle souhaite voir devenir indépendant du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Lac-des-Deux-Montagnes.
«Le PQ en a fait plus en 18 mois que les libéraux en 10 ans», de marteler Mme Beaudoin.
Sur le fameux dossier de la gare à Mirabel, Mme Beaudoin soutient avoir travaillé pour la population, et pas pour plaire à certains promoteurs. Pour elle, il était primordial de ne pas toucher aux terres agricoles, sur lesquelles il aurait fallu empiéter éventuellement. «Laissons à l’Agence métropolitaine de Montréal (AMT) et à ses experts le soin de déterminer un endroit et de nous soumettre leurs études. Ce que je peux assurer, c’est que l’argent est là et que la gare, on va l’avoir. Pour moi, c’est un dossier réglé», de soutenir Mme Beaudoin, pour qui il est important de ne pas se tromper de site, comme ce fut le cas avec l’aéroport de Mirabel.
Aussi, Mme Beaudoin désire, dans un prochain mandat, travailler à la relance de l’abbaye d’Oka, un «joyau de 270 hectares» qu’elle souhaite voir dédié à l’agrotourisme et à la recherche, à l’amélioration du transport en commun, par la mise en place de navettes, comme il y en a à Saint-Placide et Oka, de groupes de médecine de famille, par exemple à Saint-Placide où le milieu est déjà mobilisé en ce sens, à l&#8217;obtention de la gratuité d&#8217;accès au Parc national d&#8217;Oka pour les résidants de sa circonscription et ainsi de suite.
Bref, c’est une Denise Beaudoin enthousiaste et surtout désireuse de poursuivre le travail qu’elle a entrepris il y a 10 ans. «C’est aux gens de décider!», de conclure la députée sortante.

Denise Beaudoin: toujours le feu sacré après 10 ans

Le président d’honneur de cette campagne, Joé Bélanger, également directeur général de la Caisse Desjardins Thérèse-De Blainville, y voyait alors la réponse positive de ses collègues régionaux, par le biais du Comité des commandites et dons des Caisses Desjardins des Laurentides Sud.
Lancée avec un objectif de 1 600 000 $, la campagne a permis d’amasser 810 000 $ jusqu’ici. Les sommes engagées couvrent alors un horizon de cinq ans et serviront à financer deux projets distincts: une médiathèque — centre d’apprentissage et de savoir –, de même qu’un centre de production multimédia à la fine pointe des nouvelles technologies.
Le premier projet en est un de mise aux normes technologiques de la bibliothèque. Une partie des fonds serait aussi utilisée pour améliorer l’accès à distance des banques de données et à la collection actuelle. On prévoit également l’ajout de dix postes de recherche tactile et un réaménagement de l’offre électrique qui permettrait le branchement additionnel de 40 ordinateurs portables et 20 postes classiques.
Dans la foulée, de nouvelles fonctionnalités seraient également possibles, comme un service de référence à distance et mobile, l’accès à distance à une offre augmentée de bases de données, une application mobile de recherche, l’ajout de livres et périodiques électroniques, la formation documentaire autonome et un meilleur accès sans fil.
Le second projet vise à fournir un centre d’audio-visuel à tous les programmes offerts au Collège. Cet équipement permettra aux étudiants de produire des vidéos, créer des reportages et produire des affiches.
On compte également moderniser le centre de production multimédia et acquérir de nouveaux équipements technologiques qui permettront d’assurer un apprentissage de haut niveau.
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Le Collège Lionel-Groulx accueille 5 400 étudiants inscrits à l’intérieur de 23 programmes préuniversitaires et techniques. Quelque 800 personnes y travaillent, ce qui en fait l’un des cinq premiers employeurs de la région.
La Fondation du Collège Lionel-Groulx s’est donné pour mission d’encourager l’excellence en octroyant des bourses, de soutenir les activités de toutes sortes, d’encourager la réalisation de projets de recherche et développement et de contribuer à préserver le patrimoine historique de l’institution qui abrite l’ancien Séminaire de Sainte‑Thérèse.
Son président, Paul paré, a profité de l’annonce des Caisses Desjardins pour lancer un appel à la mobilisation de la collectivité. «Avec l’aide des entreprises de la région, de la communauté collégiale, des étudiants et du public, dit‑il, nous voulons de tout cœur réussir cette campagne et atteindre l’objectif que nous poursuivons, sinon le dépasser.»
À noter que la conférence de presse était animée par les comédiens Frédérique Dufort (Unité 9) et Gabriel Maillé (Yamaska), tous deux étudiants à Lionel‑Groulx.
Pour faire un don: [www.fondation.clg.qc.ca].

Fondation du Collège Lionel-Groulx: Desjardins fait un don de 125 000 $