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<strong>Les enfants dans les camps de Port-au-Prince</strong>

Caroline d’Astous présente l’exposition photographique Viv-Les enfants dans les camps de Port-au-Prince, Haïti, jusqu’au 12 février.

Les enfants dans les camps de Port-au-Prince

Publié le 22/01/2012

Il y a déjà deux ans, le 12 janvier 2010, Haïti vivait la catastrophe que l’on sait, moment où notre ex-collègue Caroline d’Astous séjournait non loin de Port-au-Prince, dans le cadre d’un voyage humanitaire… et de vacances.

Les lecteurs de ce journal, tout comme ceux du Devoir, de même que les auditeurs de Radio-Canada, se souviendront sans doute des reportages qu’elle y a produits depuis les ruines de Port-au-Prince dévastée par ce violent séisme, de son retour, aussi, un an plus tard, aux fins d’un documentaire sur la vie dans les camps de réfugiés.

À ce moment, son œil avait été particulièrement attiré par les enfants qui, à leur hauteur et avec les moyens de leur âge, participent encore aujourd’hui à une entreprise colossale: redonner vie à ce pays brisé. Ces enfants, la journaliste en a fait les sujets principaux d’une exposition photographique intitulée Viv-Les enfants dans les camps de Port-au-Prince, Haïti, qu’on peut voir en ce moment à la bibliothèque de Sainte-Thérèse.

Évitant de poser un regard misérabiliste sur ce peuple dont les conditions de vie n’ont à peu près pas évolué depuis deux ans, la photographe nous permet de pénétrer un tant soit peu la bulle de chacun des ces enfants qu’elle a croqués dans leur quotidien, tantôt faisant leur toilette, ici transportant une cruche d’eau, là serrant un toutou ou encore s’adonnant à ce que les enfants font le mieux: jouer. À la gravité du regard qu’ils nous offrent se substitue parfois un sourire radieux qui nous indique que l’espoir n’est pas mort en ce pays.

Journaliste indépendante et spécialisée en développement international, Caroline d’Astous a visité une quinzaine de pays et c’est au Sénégal qu’elle compte bientôt s’installer pour y exercer le métier de correspondante. Son arrivée coïncidera notamment avec l’élection présidentielle qui doit se tenir le 26 février.

Rappelons que, lors d’un voyage au Mali, elle avait produit une première exposition photographique (Y a pas de problème) qui tourne encore au Québec. La présente exposition comporte une douzaine de clichés de grand format que l’on peut observer jusqu’au 12 février. La bibliothèque de Sainte-Thérèse est située au 150, boulevard du Séminaire.