logo journal leveil
icon journal
Les employés en ont assez de payer leur stationnement

Les employés en ont assez de payer leur stationnement

Publié le 22/12/2019

Dans un communiqué de presse acheminé aux médias la semaine dernière, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) révèle que 90 % des travailleurs du réseau considèrent anormal de payer de leur poche les tarifs de stationnement alors que Québec vient d’annoncer une réduction de tarifs pour les usagères et usagers.

(C. A.) –Dans un communiqué de presse acheminé aux médias la semaine dernière, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) révèle que 90 % des travailleurs du réseau considèrent anormal de payer de leur poche les tarifs de stationnement alors que Québec vient d’annoncer une réduction de tarifs pour les usagères et usagers.

«Le gouvernement Legault annonce qu’il baisse les tarifs pour la population et c’est tant mieux. Mais je peux vous dire que plusieurs travailleurs du réseau trouvent ça bien ordinaire» , d’indiquer Jeff Begley, président de la FSSS-CSN, avant d’ajouter que certains employés du réseau de la santé doivent débourser jusqu’à 800 $ par année pour avoir une place de stationnement dans l’établissement dans lequel ils travaillent.

«Alors que le réseau peine à attirer et retenir le personnel, le tarif élevé des stationnements est un élément de plus qui limite l’attrait du réseau» , d’ajouter M. Begley.Rappelons que dans sa mise à jour économique du 7 novembre, le gouvernement de la CAQ a annoncé une baisse des tarifs de stationnement pour la population. Par contre, aucune déclaration publique du gouvernement jusqu’à maintenant ne laisse sous-entendre une volonté d’agir sur cette question pour les employés du réseau.

Un dollar par jour

Au CISSS des Laurentides, Dominique Gauthier, agente d’information, défend la décision de ses patrons d’imposer un tarif aux employés pour leur stationnement. À 1 $ par jour, «c’est raisonnable» , affirme-t-elle, précisant que les congés et vacances sont exclus du calcul.

«Dans une vision équitable pour l’ensemble de notre personnel, ayant accès à d’autres alternatives de transport, il nous serait difficile d’offrir ce privilège sans frais» , poursuit Dominique Gauthier avant d’ajouter que les montants perçus couvrent partiellement la gestion, l’acquisition de terrains, l’entretien et la sécurité des terrains, notamment des aires consacrées au stationnement, des voies de circulation, des espaces extérieurs communs, tout en assurant la protection des espaces verts.