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Les 100 premiers jours du député Luc Desilets

Le député de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Desilets.

Les 100 premiers jours du député Luc Desilets

Publié le 21/02/2020

Élu député de Rivière-des-Mille-Îles en octobre dernier, le bloquiste Luc Desilets a récemment complété 100 jours de députation. Le 10 février, à quelques heures de l’ouverture officielle de son local électoral, rue Grignon à Saint-Eustache, il était heureux de nous y accueillir afin de nous livrer ses états d’âme.

«Je comprends que ça fait 100 jours, mais je suis toujours en période d’apprentissage et c’est un apprentissage extraordinaire. Je me sens vraiment choyé. J’y rencontre des gens de partout au pays, avec des cultures différentes, et un passé qui leur est propre» , lance d’emblée M. Desilets avant d’ajouter qu’il a toutefois eu le temps de réaliser qu’en politique, il faut être patient pour faire avancer les choses!

«J’ai pourtant siégé sur de nombreux conseils d’administration au cours de ma carrière, mais la procédure est complexe à Ottawa. C’est long! Tout est long! Et la lenteur peut devenir agaçante pour un hyperactif comme moi!»

Le député cite en exemple le projet de loi C-3 (Inscription au registre des Indiens), un projet présenté en mai 2019, avant les élections, dont il a beaucoup traité en Chambre, en 2020.

«Ce projet était passé par une première lecture, puis une deuxième. Tous les partis l’avaient adopté. Mais là, en raison de la tenue des élections, il a fallu le reprendre au complet. De mardi après-midi, jusqu’à jeudi, on y a travaillé sans relâche!»

Souveraineté

Directeur d’école pendant une vingtaine d’années et auteur de quatre livres, Luc Desilets a pris sa retraite il y a de cela 18 mois. Il aurait très bien pu choisir de se la couler douce, mais, s’il a choisi la politique, c’est avant tout pour contribuer à l’avancement de la cause de la souveraineté du Québec.

«J’ai toujours été souverainiste. Je dois dire que le programme du Bloc me convient parfaitement, mais si ce n’était pas du chef, Yves-François Blanchet, je ne serais probablement pas en politique aujourd’hui.»

La rencontre entre Luc Desilets et le chef du Bloc, quelque part en mars 2019, a en effet été déterminante dans le choix de ce dernier de briguer les suffrages.

«Ça me confirmait ce que je pensais de lui, ce que j’avais vu et entendu dans les médias: il est un homme simple, abordable, tellement brillant, et doté d’une mémoire phénoménale! Il sait ce qu’il veut!»

Bien sûr, comme tout politicien, Luc Desilets ne souhaite pas voir son passage en politique demeurer vain. Il veut notamment s’attarder au bien-être des enfants en contribuant à leur offrir une meilleure éducation. Les dossiers relatifs à l’amélioration des transports dans les Basses-Laurentides, tels ceux du prolongement de l’autoroute 19 et l’élargissement de l’autoroute 15, en sont qui le préoccuperont également au cours des quatre prochaines années.

«Quand tu arrives dans un parlement comme à Ottawa, tu vois un peu tout ce qui peut se faire. Le chef m’a confié les dossiers des revenus et des anciens combattants, ce qui ne me mettra pas nécessairement sur la sellette, mais je suis prêt à relever ces défis et tous les autres qui se présenteront» .

Au bureau de comté

À Ottawa trois semaines sur quatre, Luc Desilets ne passera donc qu’une semaine par mois à son bureau de circonscription. En son absence toutefois, une équipe complète est présente pour le représenter, répondre aux questions des citoyens et les diriger vers les bonnes ressources lorsque nécessaire.

Les immigrants nouvellement arrivés dans la région et les sinistrés des inondations du printemps dernier composent la majorité de la clientèle rencontrée au bureau de comté depuis les élections d’octobre 2019.

«Nous sommes là pour faire de la pression, conclut Luc Desilets. Je nous considère comme la principale opposition parce que l’écoute, c’est chez nous qu’elle est. Il n’est pas question que nous lancions des imbécillités lorsque quelqu’un parle en Chambre. Le NPD n’a pas cette écoute-là. Et les conservateurs, c’est triste, mais ils ne sont pas beaux à voir aller!»

Pour joindre le député, il suffit de se présenter à son bureau de comté situé au 45, rue Grignon à Saint-Eustache.