Au mois de juin dernier, le SPLL était informé, par le biais d’une lettre reçue par l’Agence de la santé et des services sociaux de Lanaudière, que le ministre de la Santé et des Services sociaux autorisait l’ajout de deux équipes de paramédics supplémentaires x 40 heures dans le secteur de Terrebonne, en plus de la transformation de l’horaire de faction plus l’ajout de l’équivalent de 1,5 x 40 heures dans le secteur de Saint-Lin, et ce, à compter du 1er avril 2009. La lettre faisait aussi mention de l’ajout autorisé de deux véhicules ambulanciers dans ces secteurs.
Or, dans une note de service envoyée à tous les paramédics appartenant aux SPLL, en date du 25 février dernier, et signée par le directeur des ressources humaines, Pierre P. Séguin, il est fait mention qu’après plusieurs demandes, l’Agence des Laurentides a finalement consenti, le 26 janvier dernier, à informer le SPLL de l’ajout de 1,4 x 40 heures de nuit, dans le secteur de Saint-Eustache, 2 x 40 heures de jour et de soir, dans le secteur de Sainte-Thérèse, et autant dans le secteur de Saint-Jérôme, ainsi que de la transformation de l’horaire de faction plus l’ajout de l’équivalent de 3,4 x 40 heures dans le secteur de Mirabel (dont Sainte-Anne-des-Plaines fait partie) et enfin, de la transformation de l’horaire de faction plus l’ajout de l’équivalent de 2,2 x 40 heures dans le secteur de Lachute. «Comment se fait-il que l’Agence de Lanaudière ait déjà trouvé des solutions aux délais intolérables d’attente de ses citoyens alors que l’Agence des Laurentides se traîne les pieds et est incapable de prendre ses responsabilités?» se questionnent-ils.
Cinq véhicules supplémentaires
Invité à commenter les allégations de MM. Dubrûle et Morabito, le directeur des communications de l’Agence des Laurentides, Marc Angers, a d’entrée de jeu réitéré la volonté de l’Agence de fournir à la population un service auquel elle est en droit de recevoir et a volontiers reconnu que les délais d’attente sont depuis quelques années devenus problématiques.
D’emblée, M. Angers a aussi précisé que le plan de consolidation, tel que décrit plus haut, est de fait récurrent, qu’il s’élève à quelque 2 452 000 $ et qu’il entrera en vigueur à compter du 1er avril prochain.
Or, c’est justement là que réside tout le débat, puisque, d’un côté, MM. Dubrûle et Morabito affirment que l’application de ce plan est à toutes fins pratiques impossible sans l’ajout estimé de cinq véhicules ambulanciers. De l’autre, M. Angers soutient le contraire. «Pour l’instant, nous nous concentrons sur l’entrée en vigueur du plan de consolidation. L’ajout de nouveaux véhicules fera partie d’une autre négociation», a-t-il déclaré, refusant d’avancer un quelconque échéancier.