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Le ministère de l’Environnement poursuit ses démarches

Crédit photo Syndicat UPA Deux-Montagnes – Ce centre de tri, situé au coeur d’une zone agricole, fait actuellement l’objet de contestations.

Le ministère de l’Environnement poursuit ses démarches

Publié le 10/04/2018

Pour faire suite au dossier publié samedi dernier et concernant un centre de tri de Kanesatake qui importune les résidants d’Oka, Saint-Placide et Mirabel, le ministère de l’Environnement a finalement fourni des réponses à nos questions. On nous a confirmé que les démarches entamées se poursuivaient.

Nous mentionnions, la semaine dernière, qu’une visite du centre de tri G&R Recycling par un représentant du ministère de l’Environnement, en décembre 2016,  avait permis de constater un manquement à la Loi sur la qualité de l’environnement. On reprochait alors aux propriétaires du centre de tri, Robert et Gary Gabriel, d’avoir «exploité le centre de tri à l’extérieur de l’aire autorisée» . On leur donnait alors jusqu’à la mi-février 2017 pour se conformer, sous peine de se voir infliger une amende de 2 500 $.

Le ministère de l’Environnement, par le biais d’une conseillère en communication, Sophie Gauthier, a confirmé être retourné sur les lieux le 1er août 2017.

«Cette inspection, a indiqué Mme Gauthier, a permis de constater que le manquement observé le 20 décembre 2016, n’était toujours pas corrigé et que l’aménagement du site n’était pas conforme au certificat d’autorisation émis le 22 juin 2015.»

Un avis de non-conformité a donc été transmis à nouveau à l’entreprise le 19 septembre 2017, tandis qu’une «sanction administrative pécuniaire de 2 500 $» , soutient la représentante du Ministère, a été imposée le 26 octobre 2017, en vertu de l’article 123.1 de la Loi sur la qualité de l’environnement.

Encore une fois, c’est le fait d’avoir exploité un centre de tri à l’extérieur de la zone autorisée qui est en cause.

«Ce dossier fait actuellement l’objet d’une enquête en vue de recours pénaux» , nous a toutefois assuré Sophie Gauthier, avant d’affirmer que, par conséquent, le Ministère n’émettra «aucun commentaire additionnel pour ne pas nuire au processus en cours» .