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Le député Jean-Denis Garon est heureux dans ses nouvelles fonctions

Jean-Denis Garon, nouveau député de Mirabel, le soir de son élection.

Le député Jean-Denis Garon est heureux dans ses nouvelles fonctions

Publié le 23/10/2021

Le Bloc québécois a annoncé au début du mois que le nouveau député de Mirabel, Jean-Denis Garon, serait le responsable du parti en matière de revenu national, de finance verte et de la péréquation verte.

À peine débarqué dans le monde de la politique active, l’économiste de carrière est extrêmement reconnaissant envers son chef Yves-François Blanchet, qui lui a attribué des dossiers importants. Le député qui commence à s’installer tranquillement dans ses nouveaux bureaux a déjà hâte d’être à l’ouvrage.

Revenu national

L’Agence de revenu du Canada est la principale agence sous la responsabilité du ministère du Revenu du Canada. Même si elle a une certaine indépendance, M. Garon souligne que pendant la pandémie, « l’Agence s’est fait attribuer des responsabilités qui étaient extraordinaires », en offrant certaines compensations financières aux Canadiens à l’aide de divers programmes. Même si elle n’avait pas vraiment d’autres choix, le député de Mirabel croit quand même qu’il y a eu des ratés comme des fraudes ou des problématiques liées à des enjeux de sécurité et de données qui ont eu un impact important sur les citoyens. « Ça va faire partie de nos gros dossiers à gérer pour la rentrée parlementaire et je suis très content de l’avoir », a-t-il confirmé.

Finance verte

Le bloquiste a été particulièrement heureux d’hériter de ce dossier, parce qu’à son avis, il n’en est pas assez question dans le débat public, alors qu’il l’est dans la majorité des autres pays du G20. À son avis, le gouvernement a raison de mettre l’accent sur les politiques gouvernementales, comme la tarification du carbone ou les systèmes d’échanges d’émission, mais il croit cependant que le bât qui blesse est l’investissement du Canada dans « l’énergie sale » et le manque de transparence de ces dits-investissements. L’idée est de travailler, entre autres, sur la réglementation pour responsabiliser le secteur financier, a-t-il mentionné. En fait, le message qu’aurait envoyé le gouvernement fédéral aux marchés financiers au cours des dernières années est le suivant : « continuez à investir dans des projets qui ne sont pas viables sur le plan environnemental et financier et si vous vous trompez, on va être là pour vous sauver. »

Il explique que « sur cinq ans, on a eu 500 milliards en prêts de nos propres banques au secteur pétrolier et gazier. Ça fait partie du problème. »

Péréquation verte

Le Bloc avait proposé en 2019 l’idée de péréquation verte, pour transformer la taxe sur le carbone afin de s’assurer que les provinces propres, comme le Québec, puissent recevoir plus de récompenses en retour que les provinces qui agissent moins en matière d’environnement.

M. Garon croit qu’une nation comme le Québec doit comprendre qu’il faut agir maintenant pour améliorer nos conditions de vie et le bilan environnemental, qui vont de pair, selon lui : « Sinon on va rater des opportunités d’affaires extrêmement importantes et dans quelques années, lorsque nous serons frappés de plein fouet par l’inaction du gouvernement fédéral, on va être obligés d’acheter des technologies à l’étranger, parce qu’il sera trop tard et qu’on n’aura pas envoyé les bons signaux aux marchés financiers, aux banques et aux investisseurs.»

Le député pense que le Québec a un rôle à jouer et il se dit très fier d’y participer avec l’équipe du Bloc québécois.