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Le conseiller Richard Paquette prend position pour l’eau souterraine

(Photo Michel Chartrand) – M. Richard Paquette s’engage en faveur de l’eau souterraine.

Le conseiller Richard Paquette prend position pour l’eau souterraine

Publié le 01/05/2009

Le conseiller municipal de Sainte-Marthe-sur-le-Lac M. Richard Paquette s’est prononcé pour l’eau souterraine avec des puits.

De passage à notre bureau, le mercredi 29 avril dernier, M. Paquette a rappelé qu’il était engagé dans le dossier de l’eau souterraine depuis bientôt huit ans. Puis, M. Paquette a déploré le fait que les élus municipaux en soient encore rendus au stade de l’évaluation des possibilités. Toujours d’après le doyen des conseillers municipaux, il est temps de prendre position sur la fourniture de l’eau. «Mon équipe et moi avons étudié les informations qui nous ont été données, et si tout est exact, nous affirmons que l’avenir des Marthelacquois passe par les puits souterrains», a soutenu M. Paquette, tout en annonçant sa venue à la mairie avec une équipe complète en novembre prochain.

Ensuite, au niveau des coûts, le projet de mise aux normes de l’usine de Deux-Montagnes et le projet des puits souterrains sont comparatifs, «sans impact significatif sur le compte de taxes». «Évidemment, c’est uniquement si la mairesse Paulus ne nous réserve pas d’autres surprises quant au prix du terrain pour les puits. Rappelons que ce dernier terrain était censé coûter 1,1 million de dollars et que maintenant, il est possible qu’il nous en coûte 3,9 millions», a continué M. Paquette.

En comparant les deux projets, M. Paquette en a conclu que les puits souterrains étaient supérieurs à cause de la qualité exceptionnelle de l’eau. Effectivement, M. Benoît Barbeau, ingénieur, Ph. D., et titulaire de la Chaire en eau potable de l’École polytechnique de Montréal, a conclu, en analysant un échantillon, «que les bénéfices ont largement été démontrés au niveau des coûts, au niveau de la variabilité dans la qualité de l’eau produite et au niveau de la protection par rapport aux contaminations d’origine humaine comme les pesticides et autres produits toxiques». De plus, a ajouté M. Paquette, les professionnels d’Agéos et d’Hydrophyla, le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire et le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs ont aussi prétendu que la Ville était très privilégiée par cette situation.

Aux citoyens qui habitent près des puits, M. Paquette a tenu à les rassurer quant à d’éventuels dommages à leur propriété lors du pompage. Des tests ont démontré que dans le pire des scénarios comme une sécheresse extrême ou un incendie, le taux de compaction des sols n’est que de 18 pouces. Aucun dommage n’est donc à prévoir pour les résidences de ce secteur.

Pendant l’entrevue, M. Paquette a conseillé aux citoyens d’aller voir la qualité de l’eau à Saint-Joseph-du-Lac et à Pointe-Calumet, laquelle provient de puits situés dans le Parc national d’Oka. L’eau souterraine est fournie en grande quantité, en qualité et n’est jamais contaminée. Avec le projet de Deux-Montagnes, l’expérience passée a démontré qu’il était possible que la Ville doive réinvestir de grosses sommes d’argent si les normes de qualité devaient être rehaussées. «Malgré ça, il est arrivé que nous ayons eu à composer avec des problèmes d’odeur, de goût et de disponibilité de l’eau», a conclu M. Paquette.