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<strong>Le conseiller municipal Denis Paré revient à la charge</strong>

Le conseiller municipal indépendant Denis Paré.

Le conseiller municipal Denis Paré revient à la charge

Publié le 27/04/2012

Après avoir, une première fois, contesté la nouvelle division des districts électoraux en vue des élections municipales de 2013 à Saint-Eustache, le conseiller municipal Denis Paré a tenu à réagir aux récents propos du maire Pierre Charron dans ce dossier. On le sait, M. Paré demande à ce que le nombre de districts électoraux soit rabaissé de dix à huit, comme avant 2005.

Du coup, il en a profité pour inviter les citoyens concernés, à une assemblée de consultation sur cette question, qui aura lieu le mercredi 2 mai prochain, à compter de 19 h, à la Mairie de Saint-Eustache. «Vous êtes maintenant au courant de la date!», s’est fait sarcastique, dans un communiqué de presse, M. Paré, en faisant allusion au fait que le maire Charron, dans une chronique parue dans L’ÉVEIL du 21 avril denier, parlait d’une «consultation qui aurait lieu très bientôt».

Toujours au sujet de cette chronique, le conseiller municipal du Vieux-Saint-Eustache estime que les propos de M. Charron sont «irréalistes» et constituent «un retour en arrière de 40 ans qui ne reflètent pas l’histoire de notre ville». À son avis, la croissance démographique qu’a connue Saint-Eustache au cours des dernières années n’a rien de fulgurante, comparativement à celles d’autres villes dans les Basses-Laurentides entre 1996 et 2012: + 18 423 habitants à Mirabel; + 23 4449 à Blainville; + 12 508 à Mascouche. À Saint-Eustache, cette croissance est de 3 318 habitants pour la même période. Le maire Charron, dans sa chronique, a plutôt parlé d’une croissance de 26 809 habitants entre 1972 et 2012.

«Est-ce une fulgurante croissance démographique, tel que le mentionne le maire Charron? Permettez-moi d’en douter fortement. Cela démontre d’ailleurs que le développement, tant démographique qu’économique se fait plus à l’est de l’autoroute 13, ainsi qu’à Mirabel. Pourquoi se lancer des fleurs et dire que nous sommes le leader économique des Basses-Laurentides, Monsieur le maire?», écrit M. Paré dans son communiqué de presse.

Pour M. Paré, diminuer de dix à huit le nombre de conseillers municipaux n’est pas une «économie de bout de chandelle», comme l’a prétendu le maire Charron au Journal de Montréal. «Quel affront à nos citoyens quand nous pourrions sauver un demi-million de dollars sur un terme de quatre ans, alors que nous tentons, tant bien que mal, en tant que citoyen, de boucler notre budget», de s’insurger le conseiller municipal indépendant, rappelant au passage avoir suggéré certaines coupures dans des dépenses, qui n’ont pas été retenues.

En guise de conclusion, M. Paré s’est félicité d’avoir réussi à mobiliser près de 400 citoyens afin de réclamer une assemblée de consultation sur cette question des districts électoraux. Il les a d’ailleurs invités à prendre part nombreux à cette assemblée du 2 mai prochain.