Simon Marcil, candidat du Bloc québécois (BQ) et député sortant, a cette fois reçu la confiance d’une majorité de votants de la circonscription de Mirabel. En marge du dévoilement des résultats préliminaires du scrutin général, il obtient un deuxième mandat à titre de député fédéral, avec 32 045 voix, ce qui représente un pourcentage significatif de 51,1 % du suffrage.
Des proches et membres de son équipe électorale étaient réunis dans un local situé à Sainte-Anne-des-Plaines, précisément sur le boulevard Sainte-Anne, au moment où les premiers résultats de la province de Québec ont été annoncés, peu après 21 h 30.
Simon Marcil a pris le premier rang de la course dès le début, sans perdre son avantage qui allait, au final, au-delà de 50 %. Le candidat libéral Karl Trudel l’a alors rejoint par téléphone pour le féliciter de sa victoire. L’ambiance était à la fête, dans ce local, lors de l’annonce officielle de la réélection.
«Je souhaiterais remercier mon équipe, ma famille, et spécialement ma conjointe qui prend soin de nos enfants depuis environ deux mois. Je suis trop occupé, puis venait la campagne électorale. Tous ces gens m’ont soutenu dès le début. Merci infiniment!» , de déclarer le député réélu, lui qui rejoindra un caucus composé maintenant de 32 députés. Marcil sera entre autres accompagné par deux nouvelles recrues laurentiennes au sein du BQ. Louise Chabot et Luc Desilets ont été élus sous la même bannière, respectivement dans les comtés de Thérèse-De Blainville et de Rivière-des-Mille-Îles.
«Nous sommes tous présents pour défendre les intérêts des Québécois. On sentait que les citoyens embarquaient. Notre chef a fait une campagne exceptionnelle. Nous sommes tellement heureux! Nous ne pouvons pas ressentir plus de bonheur qu’à ce moment.»
Cela dit, Simon Marcil avait ce message à adresser aux électeurs du comté de Mirabel «Merci. Merci de me faire confiance pour une deuxième fois. Je serai toujours là et je vais continuer à me battre pour vous. C’est mon travail. Je compte poursuivre, le faire avec cœur.»
<h3>Les résultats en entier</h3>
Notons d’abord que 62 708 électeurs ont voté, dans Mirabel, sur une possibilité de 96 468 noms présents sur la liste. Ce nombre ne tient pas compte de ceux qui se sont inscrits le jour de l’élection. Les résultats préliminaires, affichés le mardi 22 octobre, au matin, concernent 235 des 242 bureaux de scrutin (97,11 %).
Selon les informations affichées sur le site officiel d’Élections Canada, Karl Trudel, candidat libéral, arrive au deuxième rang, avec un total de 15 547 voix (24,8 %). Il est suivi par le représentant du Parti conservateur du Canada, François Desrochers. Ce dernier termine avec 5 741 votes et 9,2 %.
Anne-Marie Saint-Germain, du Nouveau Parti démocratique (NPD), pointe au quatrième échelon, avec 5 068 voix (8,1 %), tandis que Julie Tremblay C., du Parti vert, obtient une portion de 5,4 %, représentant un total de 3 368 votes.
Suit finalement Christian Montpetit, du Parti populaire du Canada (PCC), avec 620 voix (1 %), et Pietro Biacchi, de la formation Pour l’indépendance du Québec, avec 319 (0,5 %).
Pour les résultats détaillés de toutes les circonscriptions du Canada, visitez le [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="https://www.elections.ca" target="_blank" rel="noopener">https://www.elections.ca</a>].

Le bloquiste Simon Marcil est réélu dans Mirabel

Cette élection partielle avait été rendue nécessaire, rappelons-le, en raison de la démission du conseiller municipal Nicolas Villeneuve. Celui-ci était en poste depuis 10 ans et avait été réélu pour un troisième mandat lors des élections municipales de 2017 avec l’équipe du maire Benoit Proulx.
Seule candidate en lice, Mme Lauzon a donc été déclarée élue le 11 octobre dernier, passé 16 h 30, au terme de cette période de mise en candidature et a été immédiatement assermentée par le président d’élection, Stéphane Giguère.
<h3>Enthousiaste et fière</h3>
«Je me lance dans cette belle aventure avec beaucoup d’enthousiasme et de fierté. Pour moi, il a toujours été important d’être engagée auprès de ma communauté. Je suis donc très heureuse d’entamer ce mandat au sein de l’équipe Benoit Proulx afin de représenter tous les citoyennes et les citoyens du Berceau» , a déclaré la nouvelle conseillère municipale qui s’était évidemment déplacée pour l’occasion.
Pour le maire Benoit Proulx, qui voit ainsi son équipe composer la totalité du conseil municipal joséphois, c’est là un dénouement dont il se réjouit pleinement. «Le conseil municipal et moi sommes très fiers de pouvoir compter sur une jeune femme comme Alexandra au sein de notre équipe. Engagée dans la communauté et établie ici depuis son enfance, Alexandra saura assumer ses nouvelles fonctions avec brio. Bienvenue dans l’équipe!» , a laissé savoir celui-ci par voie de communiqué de presse.
Notons, enfin, que Mme Lauzon pourra siéger dès la prochaine séance du conseil municipal, prévue le mardi 5 novembre, sur le coup de 20 h. Elle rejoindra par la même occasion les autres membres du conseil municipal également composé, outre le maire Benoit Proulx, de Régent Aubertin (district de la Baie), Marie-Josée Archetto (district des Sables), Michel Thorn (district des Coteaux), Alexandre Dussault (district de la Vallée) et Louis-Philippe Marineau (district du Domaine).

Alexandra Lauzon est élue sans concurrent

Mais il aura fallu attendre un peu avant de voir Luc Desilets filer avec la victoire, les premiers résultats affichés, passé un peu 22 h, montrant une lutte serrée entre lui et Linda Lapointe. De fait, les deux candidats se sont d’abord échangé l’avance, puis Mme Lapointe a réussi à maintenir les devants pendant une quinzaine de minutes.
Toutefois, à 22 h 37, le candidat bloquiste s’est retrouvé bon premier avec 63 votes de majorité qu’il a, par après, gonflée au fur et à mesure que les résultats sortaient. Passé 23 h, la tendance montrait bien que Luc Desilets allait l’emporter, ce qui a été confirmé un peu avant minuit alors que l’avance du futur député bloquiste avait dépassé les 1 800 votes.
Au final, Luc Desilets l’emporte donc avec 23 521 votes (40,7 %), 2 748 de plus que son adversaire libérale Linda Lapointe qui a récolté 20 773 voix (36,0 %). Cette dernière avait, rappelons-le, obtenu son premier mandat, en 2015, en défaisant la députée sortante néo-démocrate Laurin Liu par 1 676 voix.
Les quatre autres candidats se sont partagé les votes restants, à savoir, dans l’ordre, Joseph Hakizimana (4 933 voix – 8,5 %), du Nouveau Parti démocratique; Maikel Mikhael (4 668 voix – 8,1 %), du Parti conservateur du Canada; Ceylan Borgers (3 043 voix – 5,3 %), du Parti vert du Canada; et Hans Roker Jr (842 voix – 1,5 %), du Parti populaire du Canada. En tout, 57 780 sur 82 203 électeurs inscrits ont exercé leur droit de vote, pour un taux de participation de 70,29 %.
<h3>Une défaite difficile à accepter</h3>
Pour la députée sortante, c’est une défaite difficile à accepter. Malgré la tendance qui se maintenait, Linda Lapointe n’a pas voulu admettre, vers 23 h 30, lorsque votre hebdo L&#8217;ÉVEIL l’a rencontrée, qu’elle était défaite malgré la tendance du vote. «J’ai travaillé pendant quatre ans, j’ai travaillé pendant 40 jours, ce n’est pas fini», s’est-elle contentée de dire, visiblement assommée par la tournure des évènements alors qu’elle regardait les résultats dans un restaurant de Boisbriand avec des partisans.
Celle-ci s’est toutefois montrée, le lendemain matin, en entrevue téléphonique, fière de la campagne électorale qu’elle a menée et a tenu à remercier les électeurs qui l’ont appuyée, tout comme son équipe et les bénévoles qui ont travaillé à ses côtés au cours de cette campagne.
«Nous avons obtenu plus de votes qu’en 2015 (20 000 contre 18 000). C’était alors une lutte à trois; là, cela a été à deux. Je vais respecter le choix des gens et je tiens à féliciter M. Desilets. Mais je trouve dommage que les gens aient choisi d’être l’opposition quand ils avaient la chance d’être au pouvoir», a-t-elle très brièvement commenté, disant vouloir «vivre son 22 octobre» avant de penser à vouloir se représenter.
<h3>Une joie énorme et incommensurable</h3>
Du côté bloquiste, dans un restaurant de Saint-Eustache, Luc Desilets attendait toujours en compagnie de partisans de voir qu’il était confirmé «élu» avant de célébrer la victoire; ce qui est survenu vers 23 h 55 alors que son avance était à ce moment de 1 835 voix.
«C’est une joie énorme et incommensurable pour plusieurs raisons. J’ai eu le bonheur de partir le Bloc québécois en 1992 et nous étions derrière Paul Mercier, qui avait été élu. Me retrouver ici, c’est magnifique. C’est un concours de circonstances, car je n’ai jamais voulu être à l’avant-scène. C’est à cause d’amis comme des Daniel Goyer et compagnie que je suis ici. Le Bloc reprend quelque part un bastion qui lui appartient depuis toujours, mis à part deux épisodes», a commenté à L&#8217;ÉVEIL le nouvel élu qui estime que l’arrivée d’Yves-François Blanchet comme chef a été l’élément déclencheur de ce regain de vie du Bloc québécois.
Cela dit, Luc Desilets a eu de bons mots pour son adversaire Linda Lapointe. «Même si je ne partage aucunement sa position et ses valeurs fédéralistes, j’ai beaucoup d’admiration et de respect pour le travail que Mme Lapointe a effectué. Elle a été sur le terrain et immensément présente et c’est ça qu’on s’attend d’un député, qu’il soit présent, et elle l’a fait de façon extraordinaire», a tenu, enfin, à mentionner Luc Desilets.