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L’artiste Marion h. Gérard revient radieuse

Marion h. Gérard au Carrousel du Louvre, en compagnie de Patricia Lortie, épouse de l’ambassadeur du Canada en France, Marc Lortie, et Sylvie Bédard, directrice du Centre culturel canadien de Paris.

L’artiste Marion h. Gérard revient radieuse

Publié le 22/02/2012

De retour de son périple au Carrousel du Louvre en décembre dernier, Marion h. Gérard, rayonne tout comme ses tableaux. Ramenant un prix spécial du jury de la Société des Beaux-Arts, cette peintre abstraite de Saint-Eustache a le vent dans les voiles.

C’est du 8 au 11 décembre dernier que Mme Gérard a vu une de ses toiles être exposée à Paris, au Carrousel du Louvre. Elle a apporté avec elle une brochure comme porte-folio où apparaissent des poèmes inédits de Claudine Thibodeau.

Pendant ces quatre jours en sol français, sa peinture plaît et reçoit un prix spécial 2011 décerné par la Société nationale des Beaux-Arts qui fête ses 150 ans, en reconnaissance de son œuvre.

Cette exposition lui permet également de faire voir son travail par la Société académique Arts Sciences Lettres qui la convoite pour ses médailles récompensant trois artistes du Canada. «C’est fantastique, ç’a explosé tous bords, tous côtés. C’était toute une aventure», s’exprime Marion h. Gérard en entrevue.

Avec toute cette reconnaissance, une autre bonne nouvelle lui arrive, celle de se faire supporter par Com2Art pour envoyer son dossier à la 10e édition de Toronto Art Expo au Palais des congrès de Toronto. Un événement d’envergure se déroulant du 19 au 22 avril 2012, regroupant 200 exposants, et qui a reçu, en 2011, près de 15 000 visiteurs.

«C’est une bonne année, tout défile en harmonie. Ça m’encourage, la médaille et tout le reste, ça me donne des ailes», raconte l’artiste avec le sourire. Autant de réussites qui la rapprochent de son rêve, celui de vivre de son art dans de bonnes conditions, même si à l’heure actuelle, ses activités engagent plus d’argent qu’elles n’en rapportent.

Son retour de Paris lui fait aussi constater une certaine pression avec la reconnaissance. Celle de se renouveler sans cesse en peinture, sans faire la même chose, tout en gardant la même ligne de conduite pour qu’on la reconnaisse. Son désir à elle: «Faire quelque chose dans l’abstraction qui porte à réflexion. De conduire à une émotion qui se traduit en sentiment. Il y a toujours de la lumière, c’est toujours accessible malgré la noirceur.» Heureuse par tout ce qui lui arrive, elle ajoute en terminant: «Je vais continuer dans la même veine, je me suis trouvée!»