logo journal leveil
icon journal
<strong>Lancement de campagne de Québec Solidaire </strong>

Normand Godon est en compagnie d’Angèle Trudeau, co-porte-parole féminine pour Québec Solidaire dans Deux-Montagnes, et Caroline Bastien, coordonnatrice du comté et responsable de la campagne.

Lancement de campagne de Québec Solidaire

Publié le 17/08/2012

Le candidat de Québec Solidaire (QS) dans Deux-Montagnes, Normand Godon, a officiellement lancé sa campagne la semaine dernière, entouré d’une dizaine de sympathisants réunis pour l’occasion dans un bistro du Vieux-Saint-Eustache.

Retraité de Postes Canada, M. Godon en est à sa première expérience en politique active, et il met de l’avant sa participation citoyenne dans plusieurs domaines. «Dans le milieu scolaire, Normand s’est impliqué comme parent dans les comités d’école, comités de parents et conseils d’établissement et comme commissaire scolaire, explique-t-on à Québec Solidaire. Dans le milieu sportif, il s’est dévoué comme entraîneur et administrateur de baseball mineur, et dans le milieu communautaire, comme bénévole dans divers organismes et comme ex-coordonnateur du Regroupement pour le développement social (RPDS).»

De gauche

Le candidat de Deux-Montagnes épouse les valeurs et thèmes principaux mis de l’avant par le parti mené par Amir Khadir et Françoise David: justice sociale, transports en commun, social-démocratie et soutien des moins nantis. Surtout, il est un souverainiste convaincu qui se place tout à gauche de l’échiquier politique.

Que répond-il à ceux qui estiment que Québec Solidaire divise le vote souverainiste? Il n’était pas membre du PQ, mais en tant que souverainiste, il était forcément sympathique au parti fondé par René Lévesque. «Je suis de la gauche, dit-il d’emblée. Québec Solidaire est le parti le plus à gauche, qui propose le plus de mesures sociales. Occupons Wall Street et Occupons Montréal, je suis de cette mouvance-là. Nous avons créé un tout autre parti, avec nos propres idées. Le PQ, lui, clignote à gauche, mais il tourne à droite.»

Les priorités dans Deux-Montagnes

Et comment les priorités de son parti collent-elles à la réalité deux-montagnaise? «Dans la circonscription, il se construit beaucoup de condos, mais peu de HLM (habitation à logement modique), dit-il. Et les listes d’attente sont de huit à dix ans.»

En ce qui concerne le transport en commun, Normand Godon admet qu’il y a beaucoup d’amélioration à cet égard, mais il estime que les travailleurs aux horaires atypiques, de soir et de week-end, ne sont pas assez bien desservis. Il aimerait aussi que le CIT mette en place une mesure similaire à ce qui se fait à Sherbrooke: «Des passes étudiantes pour une session au même prix qu’une passe mensuelle», demande-t-il.

En matière d’éducation, la lutte au décrochage scolaire avec les agents du milieu serait la priorité de Normand Godon qui, comme son parti, prône la gratuité, de la maternelle à l’université. Par ailleurs, s’il constate beaucoup de mobilisation de la part des organismes du milieu pour combattre le phénomène de la pauvreté, il estime qu’il «n’y a pas assez d’argent dans le système. Comment les gens font-ils pour vivre avec 500 $ par mois quand un loyer en coûte 600?» Normand Godon croit qu’une fois combinées, les mesures mises de l’avant par Québec Solidaire permettront aux moins nantis de sortir du cercle vicieux qui est leur réalité.

En matière de développement démographique et d’urbanisme, Normand Godon soutient la logique des tenants de la densification des villes. «Laissons les agriculteurs faire de l’agriculture», dit-il.