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Photo Nicolas T. Parent

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Photo Nicolas T. Parent

Voici l’une des photos anciennes que l’on peut voir sur les murs de l’auberge de l’Abbaye d’Oka.

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Les visiteurs peuvent également boire une bière et déguster un bon plat à l’extérieur.

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Voici un cliché de l’intérieur de ce bistro, un lieu revitalisé préservant un cachet historique et monastique.

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Photo Nicolas T. Parent

Daniel Bérard discutait avec les convives lors de l’ouverture officielle de son nouveau bistro.

L’Abbaye d’Oka: l’ambitieux projet de Daniel Bérard

Publié le 29/08/2019

C’est plusieurs dizaines de personnes qui ont convergé vers l’Abbaye d’Oka, le vendredi 23 août, elles qui étaient conviées à l’ouverture officielle du bistro «Le Sacré» . Le tout s’est déroulé dans une formule «5 à tard» , dans l’enceinte même du bâtiment patrimonial.

Les convives ont ainsi pu visiter le restaurant au décor champêtre. Au programme, outre des bouchées savoureuses, on pouvait y déguster des cocktails signature créés spécialement pour l’événement et assister également au dévoilement du menu et à la performance d’un groupe, dans une ambiance des plus festive.

«Nous sommes devenus propriétaires de l’Abbaye d’Oka en mai, l’année dernière. Depuis, on s’active à mettre notre projet de l’avant, sans pour autant dénaturer ce site, ce qui est un gros défi! Nous voulons bâtir, mais en respectant l’héritage des pères, votre patrimoine» , déclare le propriétaire, Daniel Bérard, pour ensuite résumer les éléments de ce projet ambitieux devant ses invités.

Une deuxième vie

Mentionnons d’entrée de jeu que M. Bérard est aussi propriétaire de son entreprise, dans la sphère de l’alimentation, étant producteur de fruits et légumes, plus particulièrement. Ayant entre autres et déjà des terres en Californie et au Nouveau-Brunswick, ce dernier voulait se porter acquéreur des lots fertiles avoisinant l’Abbaye d’Oka.

«Il est venu à Oka afin d’acheter les terres, en tant que spécialiste en agriculture, mais les pères trappistes souhaitaient vendre tout, les bâtiments compris» , explique François, un ami de Daniel Bérard, présent au dévoilement du bistro.

N’étant pas un homme d’immobilier, il a tout de même visité… et est tombé en amour immédiatement. L’endroit lui appartient maintenant et sa femme, se décrivant telle une passionnée de décoration, le supporte activement dans ses démarches de revitalisation.

À présent, il souhaite en faire un lieu «historique, touristique et familial» . Le couple a cette ambition de faire revivre l’Abbaye d’Oka, tout en préservant son cœur, son cachet monastique, respecter sa verdure et raconter son récit.

Pour le jour et la nuit

À ce restaurant s’ajoute maintenant une auberge d’une cinquantaine de chambres fraîchement rénovées, que des visiteurs d’ici et de l’extérieur peuvent découvrir et louer à la nuit. Ce segment de l’Abbaye comprend un hall d’entrée revampé et une cafétéria, au premier étage, aménagée pour les déjeuners de sa clientèle. Sur des murs de ces pièces se retrouvent des photographies anciennes rappelant le récit des pères. On y voit, sur place, des meubles originaux tels que des tables et chaises anciennes ayant servi autrefois à ces hommes de religion.

Or, c’est un total de 180 chambres qui se retrouvent à l’intérieur de la bâtisse principale, donc le travail est loin d’être terminé. Le propriétaire l’assure: la rénovation de ces pièces fait partie d’une liste de «choses à réaliser» , nécessitant donc des investissements additionnels et considérables.

Activités et festivités

Fêtes artisane, thématique et gourmande, spa et piste cyclable; il y a du pain sur la planche. M. Bérard a pour objectif de changer la dynamique. Comme précisé, on ne veut pas d’un site pour adultes ou pour enfants seulement, mais pour tous, dans un cadre accueillant et naturel.

«Pour ce faire, disons qu’on y va par étapes, résume Daniel Bérard. Cette année, nous avons plus de 70 événements prévus au calendrier. On parle, entre autres, de fêtes corporatives, de bals de finissants et de mariages. Nous inaugurons le bistro aujourd’hui, un autre élément important de notre projet. Nous apportons aussi des changements au magasin, situé en face, pour le dynamiser. En fait, nous sommes en mode dynamisme présentement!»

«On sent que la roue tourne, que les choses se mettent en place, conclut-il. Ce serait tellement bien d’avoir un endroit dans la région, comme l’Abbaye, bien vivant. Le potentiel est énorme!»

Notons que le lieu est aussi gigantesque; un labyrinthe prisé par les férus d’histoire, mais aussi par des artistes du cinéma d’ici et d’ailleurs. Seulement, en ce qui concerne le bâtiment principal, il s’agit de 558 portes à ouvrir, 300 000 pieds carrés d’espace et 5 heures de marche pour un tour complet du proprio. Un chat peut y perdre ses petits. «C’est incroyable! Nous organisons d’ailleurs des visites commentées, deux fois par jour. On voit un certain engouement pour ça!»

Enfin, pour plus d’informations relatives à l’Abbaye d’Oka et les activités qu’on y propose, les intéressés peuvent visiter le [https://www.abbayeoka.ca/fr].