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La récréologue Josiane Goyer et la résidente Jacqueline Delmaire, visiblement heureuses de la présence d’Alice.

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Photo Benoît Bilodeau – Alice bénéficie des caresses de Denise Hervieux, une résidente du CHSLD Vigi Deux-Montagnes.

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Photo Benoît Bilodeau – Ces résiodentys du CHSLD Vigi Deux-Montagnes ont vite adopté Alice.

La zoo-animation s’invite au CHSLD Vigi Deux-Montagnes avec Alice, Coquette et Brunette

Publié le 05/03/2020

Difficile de ne pas jeter un regard affectueux vers Alice… un tout petit bouledogue français qui effectue depuis quelques mois une visite hebdomadaire au CHSLD Vigi Deux-Montagnes. Et disons-le, la visite d’Alice est bien appréciée, et surtout fort attendue, de la part des personnes âgées qui l’ont immédiatement adoptée.

Celles-ci sont surtout heureuses de la flatter, de la faire jouer, de la promener en laisse, de lui offrir de petites gâteries ou de la recevoir dans leur chambre avec les membres de leur famille.

Il fallait d’ailleurs voir les visages épanouis de Jacqueline Delmaire, Denise Hervieux, Diane Guertin, Maurice Duchesne et Luc Binette, tous réunis dans une salle du CHSLD Vigi Deux-Montagnes pour une petite séance de photos afin d’illustrer ce reportage, pour constater de visu qu’Alice a définitivement conquis sans peine leurs cœurs.

Une membre de la famille

Pour un, M. Binette avait même pris soin d’apporter avec lui, comme à son habitude d’ailleurs, une bouteille d’eau vide en plastique dans laquelle Alice, tout excitée, mordait à pleines dents lorsque celui-ci la lançait au loin.

«Alice fait vraiment partie de la famille. Lorsqu’elle n’est pas là un mardi, les gens me demandent où elle est, si elle se porte bien, qu’ils auraient pu la garder pendant mes vacances», explique la thérapeute en réadaptation physique Claudine Rousseau, la maîtresse d’Alice, une chienne qui a vu le jour à Saint-Joseph-du-Lac il y a un an. Pendant que celle-ci procède aux interventions prévues à son agenda, Alice, elle, l’accompagne durant la journée, mais se retrouve aussi avec d’autres intervenants du CHLSD dans leur travail ou va à la rencontre des résidents.

La présence d’Alice dans ce centre d’hébergement et de soins de longue durée est le plus récent des deux projets de zoo-animation mis en place depuis quelques années pour procurer aux résidents ce bien-être qu’apporte la présence, même si celle-ci est de courte durée, d’un animal dans leur quotidien. Car l’objectif de la zoo-animation vise d’abord à divertir les gens qui en bénéficient, contrairement à la zoothérapie qui, elle, poursuit des objectifs bien précis pour aider une personne ayant une ou des difficultés particulières.

Des poulettes nommées Coquette et Brunette

Outre Alice, les résidents du CHSLD Vigi Deux-Montagnes peuvent aussi compter depuis trois ans, de mai jusqu’au mois d’octobre, sur la présence de Coquette et Brunette, deux poulettes qui nichent dans un enclos au fond de la cour extérieure. Les deux poulettes sont d’ailleurs fort populaires et incitent un plus grand nombre de résidents à sortir à l’extérieur pour voir comment se portent Coquette et Brunette, nommées ainsi à la suite d’un concours interne.

«Dès le mois d’avril, tout le monde, que ce soit les préposés, les intervenants, les résidents et les familles, commence déjà à parler des poules. Elles sont vraiment attendues avec impatience. Ce sont les bébés de tout le monde. Elles appartiennent à tout le monde. Cela incite même les gens moins sorteux à aller voir dehors comment se portent les poules, si elles sont bien nourries», de mentionner la récréologue Josiane Goyer, heureuse des résultats de cette première expérience animalière au CHSLD Vigi Deux-Montagnes.

D’où l’idée de ce deuxième projet de zoo-animation qui donne, dit-on du côté du personnel et des intervenants, une plus-value au milieu de vie qu’est le centre d’hébergement deux-montagnais. Et qui favorise surtout, grâce à la contribution d’Alice, une belle complicité entre tous.

«Des projets comme celui de la zoo-animation démontrent comment notre personnel et nos bénévoles sont attentifs aux besoins des résidents. Les animaux procurent un sentiment d’appartenance au centre, créent un projet collectif, favorisent l’interaction et surtout, le bien-être des résidents», d’indiquer, en guise de conclusion, Éric Lampron, directeur des soins et coordonnateur des services à la clientèle.